La ministre de la Culture, Khalida Toumi, était accompagnée, hier, à la 16e édition du Salon international du livre d'Alger par son homologue Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture dans ce Salon ouvert le 21 septembre dernier pour se poursuivre jusqu'au 1er octobre. Ce dernier a, ainsi, visité différents stands du salon, découvrant la nouvelle politique du livre en Algérie. La ministre de la Culture, Khalida Toumi, était accompagnée, hier, à la 16e édition du Salon international du livre d'Alger par son homologue Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture dans ce Salon ouvert le 21 septembre dernier pour se poursuivre jusqu'au 1er octobre. Ce dernier a, ainsi, visité différents stands du salon, découvrant la nouvelle politique du livre en Algérie. «Ce n'est pas la première fois que je viens en Algérie, mais c'est la première fois que je visite le Salon international du livre d'Alger. C'est un drame pour moi dans la mesure où je ne pourrai pas rester toute la journée pour visiter chaque stand», déclare le ministre de la Culture français, Frédéric Mitterrand. Accompagnée de son homologue français, Mme Khalida Toumi a vivement montré les spécificités de cette nouvelle édition du Salon. Profitant de cette visite, plusieurs maisons d'édition ont offert au ministre français quelques nouveaux ouvrages de cette rentrée littéraire. Profitant de cette occasion, M. Mitterrand s'est exprimé sur l'apport de l'actualité mondiale, et principalement des révolutions arabes, et ses répercussions sur l'édition des livres. A ce propos, il assure qu'«il est tout a fait normal que tous les événements politiques aient des répercussions sur la littérature. Pour ma part, j'ai plutôt tendance à préférer dans mes lectures non pas des livres qui décrivent l'actualité du moment, car la plupart des auteurs sont partisans, mais plutôt des livres littéraires, des romans qui décrivent les événements d'une manière intellectuelle et littéraire. En somme, tout ce qui alimente la vie active et collective crée forcément de la littérature». Quant à l'apport de l'édition des livres de la part des maisons d'édition françaises à quelques mois de l'anniversaire de la commémoration du 50e année de l'indépendance de l'Algérie, le ministre français de la Culture détourne la question en affirmant qu'il faudrait le demander aux éditeurs, «et je suppose qu'ils auront certainement des projets à vous exposer». La politique du livre en Algérie s'est enrichie de plusieurs lois et activités culturelles. A ce sujet, Mme la ministre revient sur les événement phare du moment : «Sur les 48 wilayas que compte le pays, nous avons des bibliobus qui sillonnent les communes et qui le mettent à disposition des lecteurs.» Pour sa part, M. Mitterrand ne cessait de s'enquérir des prix du livre. Il a été étonné de voir des prix de quelques-uns ne dépasse pas 1 euro. Souciant de la promotion des livres en langue française, il dira à l'un des participants du Salon : «Le livre francophone doit être a la portée de toutes les bourses.» Les relations bilatérales entre les deux pays étaient au centre du débat avec, notamment, la réédition des livres français en Algérie. A ce sujet, le ministre français de la Culture s'est enquis du taux des droits français rachetés par les éditeurs algériens lors de sa visite au stand de Chihab éditions. D'après son directeur, M. Guerfy, cela ne dépasserait pas les 10%, ce qui a été un peu décevant pour le ministre français qui aurait voulu un pourcentage plus élevé et qui aiderait, de surcroît, à la promotion de la francophonie en Algérie. Enfin, M. Mitterrand durant cette visite éclair, a eu l'opportunité d'enrichir sa bibliothèque personnelle. Il a, d'ailleurs, exprimé son attachement à la culture algérienne : «Je connais le livre ainsi que le film la Montagne de Baya.» «Ce n'est pas la première fois que je viens en Algérie, mais c'est la première fois que je visite le Salon international du livre d'Alger. C'est un drame pour moi dans la mesure où je ne pourrai pas rester toute la journée pour visiter chaque stand», déclare le ministre de la Culture français, Frédéric Mitterrand. Accompagnée de son homologue français, Mme Khalida Toumi a vivement montré les spécificités de cette nouvelle édition du Salon. Profitant de cette visite, plusieurs maisons d'édition ont offert au ministre français quelques nouveaux ouvrages de cette rentrée littéraire. Profitant de cette occasion, M. Mitterrand s'est exprimé sur l'apport de l'actualité mondiale, et principalement des révolutions arabes, et ses répercussions sur l'édition des livres. A ce propos, il assure qu'«il est tout a fait normal que tous les événements politiques aient des répercussions sur la littérature. Pour ma part, j'ai plutôt tendance à préférer dans mes lectures non pas des livres qui décrivent l'actualité du moment, car la plupart des auteurs sont partisans, mais plutôt des livres littéraires, des romans qui décrivent les événements d'une manière intellectuelle et littéraire. En somme, tout ce qui alimente la vie active et collective crée forcément de la littérature». Quant à l'apport de l'édition des livres de la part des maisons d'édition françaises à quelques mois de l'anniversaire de la commémoration du 50e année de l'indépendance de l'Algérie, le ministre français de la Culture détourne la question en affirmant qu'il faudrait le demander aux éditeurs, «et je suppose qu'ils auront certainement des projets à vous exposer». La politique du livre en Algérie s'est enrichie de plusieurs lois et activités culturelles. A ce sujet, Mme la ministre revient sur les événement phare du moment : «Sur les 48 wilayas que compte le pays, nous avons des bibliobus qui sillonnent les communes et qui le mettent à disposition des lecteurs.» Pour sa part, M. Mitterrand ne cessait de s'enquérir des prix du livre. Il a été étonné de voir des prix de quelques-uns ne dépasse pas 1 euro. Souciant de la promotion des livres en langue française, il dira à l'un des participants du Salon : «Le livre francophone doit être a la portée de toutes les bourses.» Les relations bilatérales entre les deux pays étaient au centre du débat avec, notamment, la réédition des livres français en Algérie. A ce sujet, le ministre français de la Culture s'est enquis du taux des droits français rachetés par les éditeurs algériens lors de sa visite au stand de Chihab éditions. D'après son directeur, M. Guerfy, cela ne dépasserait pas les 10%, ce qui a été un peu décevant pour le ministre français qui aurait voulu un pourcentage plus élevé et qui aiderait, de surcroît, à la promotion de la francophonie en Algérie. Enfin, M. Mitterrand durant cette visite éclair, a eu l'opportunité d'enrichir sa bibliothèque personnelle. Il a, d'ailleurs, exprimé son attachement à la culture algérienne : «Je connais le livre ainsi que le film la Montagne de Baya.»