Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa a justifié, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le recours aux entreprises étrangères dans le secteur du bâtiment du fait que la majeure partie des « entreprises algériennes n'a ni les moyens techniques, ni l'encadrement nécessaire pour faire face aux projets de construction ». Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa a justifié, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le recours aux entreprises étrangères dans le secteur du bâtiment du fait que la majeure partie des « entreprises algériennes n'a ni les moyens techniques, ni l'encadrement nécessaire pour faire face aux projets de construction ». Selon le premier responsable du secteur « la configuration actuelle des entreprises demande à être consolidée afin que ces entreprises puissent mener à terme leur programme ». Il a exhorté les entreprises algériennes, « à se consolider et à investir dans le matériel, la formation, l'encadrement, la ressource humaine pour pouvoir devenir performante dans la construction elle-même et également dans la technique de la construction et la gestion des projets ». Il leur rappelle que l'Etat a dégagé pour le quinquennat 2009-2014 une enveloppe extraordinaire. D'après l'invité de la Chaîne III celle-ci est de l'ordre de 4.500 milliards DA, soit 60 milliards de dollars. Il a invité ces entreprises à « saisir cette chance pour améliorer leurs performances ». Seulement 346 entreprises sont classées de 5 à 9, c'est-à-dire dans la catégorie des grandes entreprises pouvant prendre en charge de grands projets a expliqué le ministre. Ces entreprises, a-t-il ajouté, interviennent dans les travaux publics, l'hydraulique et la construction des infrastructures de transport. Par contre, a-t-il poursuivi, 18.000 entreprises emploient moins de 9 travailleurs permanents. C'est celles-ci que Noureddine Moussa pointe surtout du doigt. « Construire n'est pas une affaire aussi simple que certains le croient » a-t-il souligné. « Le reste des entreprises est classées de 2 à 4 et emploient moins de 20 travailleurs » a précisé l'orateur mais sans fournir le chiffre global relatif aux entreprises activant dans le secteur. Pour Noureddine Moussa la plupart de ces entreprises ont « un statut de SARL ou d'EURL ». Il a souhaité les voir évoluer vers des formes de « groupement d'entreprises » en SPA et quitter leur positon « unipersonnelle ou familiale » afin dit-il « qu'on puisse mettre en synergie leurs moyens et leurs capacités ». Autre argumentation du ministre quant au choix des entreprises étrangères :« on ne peut pas arrêter un programme pour en entamer un autre, les programmes se chevauchent et puis nous avons réduit les délais de réalisation des programmes, qui sont maintenant de 24 mois » a-t-il indiqué. Et d'insister « nous livrons les programmes en 24 mois, ce qui veut tout simplement dire que les programmes que nous devions réceptionner fin 2013, devraient absolument être entamés début 2012 ». « Nous avons besoin de l'expertise étrangère, notamment lorsqu'il s'agit de sites importants de 1.000 ou 2.000 logements, construire un logement n'est pas seulement une affaire de technicité mais également une affaire de gestion, parce que gérer un chantier de 100 logements diffère de la gestion d'un chantier de 1.000 où l'on doit prendre en compte beaucoup de paramètres comme les approvisionnements, les ressources humaines, l'organisation des chantier, la planification des tâches, le pilotage des opérations et la coordination des travaux » a-t-il ajouté. Pour autant la part de l'investissement étranger demeure « peu significative par rapport à l'ampleur du programme » a souligné le ministre de l'habitat. Selon lui la part des entreprises étrangères s'élève « pour le programme qui vient de se terminer (2005-2009) à près de 7 à 8 % ». Le ministre de l'Habitat s'est montré optimiste quant aux délais de livraison des logements inscrits à l'horizon 2014. Il a déclaré que « 260.000 logements ont été mis en chantier depuis janvier 2010 et 570.000 logements étaient en cours de réalisation fin 2009, ce qui porte le chiffre à 840.000 de logements lancés sur les 1,2 million de logements, ce qui est une performance acceptable pour être au rendez-vous » et d'ajouter « il nous reste moins de 400.000 logements à mettre en chantier ». Mais selon l'orateur sur le terrain, il y a plus de logement en construction par rapport à ce qui est prévu. « Ne nous attelons pas uniquement à réaliser les 1,2 million de logements, nous avons en inscription 2,4 millions de logements, pour ne pas rester en panne pour 2015 et 2016 car il faut bien avoir des programmes de logements en cours de réalisation au terme de ce quinquennat » a-t-il expliqué. Questionné sur les protestations qui ont suivi les dernières distributions de logements aux populations, le ministre a minimisé le fait en estimant que tout le « monde en est sorti satisfait ». Sur la location-vente, il confirmera son annulation définitive arguant que la formule LSA est de nature « à prendre en charge les besoins de la population toutes tendances confondues». Selon le premier responsable du secteur « la configuration actuelle des entreprises demande à être consolidée afin que ces entreprises puissent mener à terme leur programme ». Il a exhorté les entreprises algériennes, « à se consolider et à investir dans le matériel, la formation, l'encadrement, la ressource humaine pour pouvoir devenir performante dans la construction elle-même et également dans la technique de la construction et la gestion des projets ». Il leur rappelle que l'Etat a dégagé pour le quinquennat 2009-2014 une enveloppe extraordinaire. D'après l'invité de la Chaîne III celle-ci est de l'ordre de 4.500 milliards DA, soit 60 milliards de dollars. Il a invité ces entreprises à « saisir cette chance pour améliorer leurs performances ». Seulement 346 entreprises sont classées de 5 à 9, c'est-à-dire dans la catégorie des grandes entreprises pouvant prendre en charge de grands projets a expliqué le ministre. Ces entreprises, a-t-il ajouté, interviennent dans les travaux publics, l'hydraulique et la construction des infrastructures de transport. Par contre, a-t-il poursuivi, 18.000 entreprises emploient moins de 9 travailleurs permanents. C'est celles-ci que Noureddine Moussa pointe surtout du doigt. « Construire n'est pas une affaire aussi simple que certains le croient » a-t-il souligné. « Le reste des entreprises est classées de 2 à 4 et emploient moins de 20 travailleurs » a précisé l'orateur mais sans fournir le chiffre global relatif aux entreprises activant dans le secteur. Pour Noureddine Moussa la plupart de ces entreprises ont « un statut de SARL ou d'EURL ». Il a souhaité les voir évoluer vers des formes de « groupement d'entreprises » en SPA et quitter leur positon « unipersonnelle ou familiale » afin dit-il « qu'on puisse mettre en synergie leurs moyens et leurs capacités ». Autre argumentation du ministre quant au choix des entreprises étrangères :« on ne peut pas arrêter un programme pour en entamer un autre, les programmes se chevauchent et puis nous avons réduit les délais de réalisation des programmes, qui sont maintenant de 24 mois » a-t-il indiqué. Et d'insister « nous livrons les programmes en 24 mois, ce qui veut tout simplement dire que les programmes que nous devions réceptionner fin 2013, devraient absolument être entamés début 2012 ». « Nous avons besoin de l'expertise étrangère, notamment lorsqu'il s'agit de sites importants de 1.000 ou 2.000 logements, construire un logement n'est pas seulement une affaire de technicité mais également une affaire de gestion, parce que gérer un chantier de 100 logements diffère de la gestion d'un chantier de 1.000 où l'on doit prendre en compte beaucoup de paramètres comme les approvisionnements, les ressources humaines, l'organisation des chantier, la planification des tâches, le pilotage des opérations et la coordination des travaux » a-t-il ajouté. Pour autant la part de l'investissement étranger demeure « peu significative par rapport à l'ampleur du programme » a souligné le ministre de l'habitat. Selon lui la part des entreprises étrangères s'élève « pour le programme qui vient de se terminer (2005-2009) à près de 7 à 8 % ». Le ministre de l'Habitat s'est montré optimiste quant aux délais de livraison des logements inscrits à l'horizon 2014. Il a déclaré que « 260.000 logements ont été mis en chantier depuis janvier 2010 et 570.000 logements étaient en cours de réalisation fin 2009, ce qui porte le chiffre à 840.000 de logements lancés sur les 1,2 million de logements, ce qui est une performance acceptable pour être au rendez-vous » et d'ajouter « il nous reste moins de 400.000 logements à mettre en chantier ». Mais selon l'orateur sur le terrain, il y a plus de logement en construction par rapport à ce qui est prévu. « Ne nous attelons pas uniquement à réaliser les 1,2 million de logements, nous avons en inscription 2,4 millions de logements, pour ne pas rester en panne pour 2015 et 2016 car il faut bien avoir des programmes de logements en cours de réalisation au terme de ce quinquennat » a-t-il expliqué. Questionné sur les protestations qui ont suivi les dernières distributions de logements aux populations, le ministre a minimisé le fait en estimant que tout le « monde en est sorti satisfait ». Sur la location-vente, il confirmera son annulation définitive arguant que la formule LSA est de nature « à prendre en charge les besoins de la population toutes tendances confondues».