Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réuni, hier soir, pour débattre et statuer de la suite à donner à la demande d'adhésion à l'Onu déposée par le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, vendredi dernier. Les enjeux, principalement dans les coulisses des instances onusiennes, sont tels que la demande d'adhésion de la Palestine en tant que pays membre à part entière ne «puisse» trouver écho. La position américaine étant d'emblée connue, certainement que la Maison Blanche aura recours à son veto, pour soutenir son allié historique, Israël, a fait savoir l'ambassadeur de l'Etat palestinien à Alger, Hassan Abdelkhalek, hier lors d'une conférence tenue au Forum du journal El Moudjahid. Le représentant de l'Etat palestinien en Algérie a exposé, lors de cette conférence, les derniers développements de la cause palestinienne. «L'Algérie est un pays frère qui a tant donné durant des décennies à la cause palestinienne», a-t-il souligné, avant d'ajouter : «Notre objectif reste le même, celui de la proclamation d'un Etat palestinien souverain et indépendant en plus de notre volonté d'adhérer en tant que pays membre à part entière à l'Onu.» Sur ce point, il dira, également, que le recours à l'instance onusienne pour l'adhésion de son pays est la seule alternative des Palestiniens, tout en affirmant ne pas s'opposer aux négociations avec Israël. «Nous voulons des négociations qui se fassent dans le cadre de la légalité internationale où un échéancier sera établi», a-t-il ajouté. Les dirigeants de l'Etat palestinien, a-t-il indiqué, ont subi des pressions énormes de la part du gouvernement américain pour les dissuader d'aller à la tribune de l'Onu, mais en vain, a-t-il ajouté. Sur la scène internationale, plusieurs pays se sont déclarés «pour» l'adhésion de la Palestine à l'Onu, à l'instar de l'Inde et de la Chine, mais également d'autres pays du monde arabe. Selon M. Abdelkhalek, un soutien de la communauté internationale pour la cause palestinienne et sa demande d'adhésion à l'Onu afin de contrer les éventuels opposants à cette démarche. Dans le cas où le Conseil de sécurité venait à refuser la demande palestinienne, a-t-il expliqué, «la Palestine ne baissera pas pour autant les bras et poursuivra son combat». A la question de savoir si son gouvernement accepterait le statut d'Etat observateur, l'ambassadeur palestinien à Alger dira que «sur ce point, nul ne peut se prononcer pour le moment mais nous restons optimistes quant à notre démarche». Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réuni, hier soir, pour débattre et statuer de la suite à donner à la demande d'adhésion à l'Onu déposée par le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, vendredi dernier. Les enjeux, principalement dans les coulisses des instances onusiennes, sont tels que la demande d'adhésion de la Palestine en tant que pays membre à part entière ne «puisse» trouver écho. La position américaine étant d'emblée connue, certainement que la Maison Blanche aura recours à son veto, pour soutenir son allié historique, Israël, a fait savoir l'ambassadeur de l'Etat palestinien à Alger, Hassan Abdelkhalek, hier lors d'une conférence tenue au Forum du journal El Moudjahid. Le représentant de l'Etat palestinien en Algérie a exposé, lors de cette conférence, les derniers développements de la cause palestinienne. «L'Algérie est un pays frère qui a tant donné durant des décennies à la cause palestinienne», a-t-il souligné, avant d'ajouter : «Notre objectif reste le même, celui de la proclamation d'un Etat palestinien souverain et indépendant en plus de notre volonté d'adhérer en tant que pays membre à part entière à l'Onu.» Sur ce point, il dira, également, que le recours à l'instance onusienne pour l'adhésion de son pays est la seule alternative des Palestiniens, tout en affirmant ne pas s'opposer aux négociations avec Israël. «Nous voulons des négociations qui se fassent dans le cadre de la légalité internationale où un échéancier sera établi», a-t-il ajouté. Les dirigeants de l'Etat palestinien, a-t-il indiqué, ont subi des pressions énormes de la part du gouvernement américain pour les dissuader d'aller à la tribune de l'Onu, mais en vain, a-t-il ajouté. Sur la scène internationale, plusieurs pays se sont déclarés «pour» l'adhésion de la Palestine à l'Onu, à l'instar de l'Inde et de la Chine, mais également d'autres pays du monde arabe. Selon M. Abdelkhalek, un soutien de la communauté internationale pour la cause palestinienne et sa demande d'adhésion à l'Onu afin de contrer les éventuels opposants à cette démarche. Dans le cas où le Conseil de sécurité venait à refuser la demande palestinienne, a-t-il expliqué, «la Palestine ne baissera pas pour autant les bras et poursuivra son combat». A la question de savoir si son gouvernement accepterait le statut d'Etat observateur, l'ambassadeur palestinien à Alger dira que «sur ce point, nul ne peut se prononcer pour le moment mais nous restons optimistes quant à notre démarche».