Les combats ont repris, hier à Sanaa, la capitale du Yémen, laissant craindre un basculement du pays dans la guerre civile. Toute la matinée, des affrontements à l'arme automatique ont opposé les forces de la Garde républicaine, dirigée par le fils aîné du président, Ali Abdallah Saleh, aux troupes de la première division blindée, commandée par le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar. Des affrontements ont également eu lieu dans le quartier d'Al-Hassaba, où se concentrent les partisans du cheikh Sadok al-Ahmar, qui a rejoint l'opposition en mars. Deux combattants tribaux y ont été tués. Les combats ont également fait un mort mercredi soir à Taëz, l'une des premières villes à s'être soulevée contre le pouvoir yéménite. Au total, près de 100 personnes, majoritairement des civils, ont péri dans les violences de ces deux dernières semaines. Confronté depuis huit mois à un mouvement de contestation populaire auquel s'est ralliée la puissante confédération tribale des Hached, le président Saleh refuse toujours de démissionner. Lors d'un discours diffusé la semaine dernière à la télévision, il s'est contenté de promettre, une nouvelle fois, «une transition pacifique du pouvoir […] par le biais d'élections et d'un scrutin présidentiel anticipé». Les combats ont repris, hier à Sanaa, la capitale du Yémen, laissant craindre un basculement du pays dans la guerre civile. Toute la matinée, des affrontements à l'arme automatique ont opposé les forces de la Garde républicaine, dirigée par le fils aîné du président, Ali Abdallah Saleh, aux troupes de la première division blindée, commandée par le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar. Des affrontements ont également eu lieu dans le quartier d'Al-Hassaba, où se concentrent les partisans du cheikh Sadok al-Ahmar, qui a rejoint l'opposition en mars. Deux combattants tribaux y ont été tués. Les combats ont également fait un mort mercredi soir à Taëz, l'une des premières villes à s'être soulevée contre le pouvoir yéménite. Au total, près de 100 personnes, majoritairement des civils, ont péri dans les violences de ces deux dernières semaines. Confronté depuis huit mois à un mouvement de contestation populaire auquel s'est ralliée la puissante confédération tribale des Hached, le président Saleh refuse toujours de démissionner. Lors d'un discours diffusé la semaine dernière à la télévision, il s'est contenté de promettre, une nouvelle fois, «une transition pacifique du pouvoir […] par le biais d'élections et d'un scrutin présidentiel anticipé».