Le Conseil supérieur des forces armées égyptiennes (CSFA) a accepté, samedi, d'amender la loi éléctorale égyptienne et d'étudier la levée de l'état d'urgence, a indiqué un communiqué du conseil. Le Conseil supérieur des forces armées égyptiennes (CSFA) a accepté, samedi, d'amender la loi éléctorale égyptienne et d'étudier la levée de l'état d'urgence, a indiqué un communiqué du conseil. L'armée, qui dirige les affaires internes du pays depuis la chute en février du régime de Hosni Moubarak, a accepté d'amender une loi électorale controversée par de nombreux partis politiques qui ont menacé de boycotter les prochaines élections. Le Conseil suprême des forces armées a accepté d'amender l'article 5 de la nouvelle loi pour permettre aux partis politiques de présenter des candidats pour le tiers des sièges jusqu'ici réservé aux indépendants au sein du Parlement égyptien, indique le communiqué cité par l'agence de presse MENA. L'armée a également décidé d'étudier la levée de l'état d'urgence, l'arrêt des procès civils devant les tribunaux militaires, ainsi que l'exclusion des chefs du parti national démocratique dissous de la vie politique. Le chef d'état-major de l'armée, Sami Enan, a rencontré samedi des responsables de plusieurs partis politiques, au lendemain d'une importante manifestation sur la place Tahrir du Caire pour exiger une accélération des réformes en Egypte, selon le quotidien Al-Ahram. Sami Enan, membre du Conseil suprême des forces armées, s'est entretenu en particulier avec des dirigeants du mouvement des Frères musulmans et du parti libéral Wafd, a annoncé le quotidien. Cette initiative intervient alors que plusieurs milliers de manifestants sont revenus vendredi sur la place Tahrir en accusant "l'armée de gérer le pays de manière opaque et de perpétuer le dispositif répressif du passé", à deux mois du début d'élections législatives aux modalités contestées. Les premières élections législatives depuis la chute du régime de Moubarak se tiendront sur quatre mois à partir du 28 novembre, après quoi l'armée a promis le retour à un pouvoir civil, avec une élection présidentielle en 2012. Le CSFA a pris le pouvoir après le départ du président Hosni Moubarak le 11 février et a régulièrement affirmé son engagement en faveur de la démocratie. Des manifestants se rassemblent, toutefois, presque chaque semaine sur la place Tahrir. L'armée, qui dirige les affaires internes du pays depuis la chute en février du régime de Hosni Moubarak, a accepté d'amender une loi électorale controversée par de nombreux partis politiques qui ont menacé de boycotter les prochaines élections. Le Conseil suprême des forces armées a accepté d'amender l'article 5 de la nouvelle loi pour permettre aux partis politiques de présenter des candidats pour le tiers des sièges jusqu'ici réservé aux indépendants au sein du Parlement égyptien, indique le communiqué cité par l'agence de presse MENA. L'armée a également décidé d'étudier la levée de l'état d'urgence, l'arrêt des procès civils devant les tribunaux militaires, ainsi que l'exclusion des chefs du parti national démocratique dissous de la vie politique. Le chef d'état-major de l'armée, Sami Enan, a rencontré samedi des responsables de plusieurs partis politiques, au lendemain d'une importante manifestation sur la place Tahrir du Caire pour exiger une accélération des réformes en Egypte, selon le quotidien Al-Ahram. Sami Enan, membre du Conseil suprême des forces armées, s'est entretenu en particulier avec des dirigeants du mouvement des Frères musulmans et du parti libéral Wafd, a annoncé le quotidien. Cette initiative intervient alors que plusieurs milliers de manifestants sont revenus vendredi sur la place Tahrir en accusant "l'armée de gérer le pays de manière opaque et de perpétuer le dispositif répressif du passé", à deux mois du début d'élections législatives aux modalités contestées. Les premières élections législatives depuis la chute du régime de Moubarak se tiendront sur quatre mois à partir du 28 novembre, après quoi l'armée a promis le retour à un pouvoir civil, avec une élection présidentielle en 2012. Le CSFA a pris le pouvoir après le départ du président Hosni Moubarak le 11 février et a régulièrement affirmé son engagement en faveur de la démocratie. Des manifestants se rassemblent, toutefois, presque chaque semaine sur la place Tahrir.