Lors de sa récente visite en Arménie, où il assistait à une cérémonie qui commémorait le génocide arménien par la Turquie, le très controversé président français, Nicolas Pal Sarkozy, a souhaité que «dans un bref délai», la Turquie reconnaisse le génocide arménien avant la fin de son mandat 2012. Lors de sa récente visite en Arménie, où il assistait à une cérémonie qui commémorait le génocide arménien par la Turquie, le très controversé président français, Nicolas Pal Sarkozy, a souhaité que «dans un bref délai», la Turquie reconnaisse le génocide arménien avant la fin de son mandat 2012. Un ultimatum à peine voilé car, pour le chef de l'Etat français, 1915- 2011 est une tranche de temps trop longue à son goût pour la réflexion. Il faut que la Turquie revisite son histoire et elle doit admettre les massacres perpétrés par les Ottomans entre 1915 et 1916 qui ont fait des milliers de morts. Le génocide de l'Arménie, le Président va plus loin. Il se pose en donneur de leçons et veut légiférer sur le génocide arménien en proposant l'adoption d'un texte de loi réprimant spécifiquement la négation du "génocide" arménien dans un délai qui n'excèdera pas son mandat. On peut dire que ce monsieur ne manque pas d'air. Il ne se mouche pas du coude non plus quand il parle de reconnaissance des crimes de la Turquie contre le peuple arménien. Visiblement, il ne connaît que l'histoire de l'Arménie, pas l'histoire de France où alors il a une mémoire sélective sur le passé colonialiste de la France qui a duré des siècles et que gentiment la Turquie par la voix d'Erdogan (un derguez) lui demande d'affronter. La France est tenue de faire amende honorable pour ces milliers d'Algériens qui sont morts parce qu'ils n'avaient qu'un souhait : celui de vivre libres et indépendants. Nicolas Sarkozy n'est pas capable de regarder en face l'histoire, lui qui parle de négation pour l'Arménie nie toute reconnaissance des crimes de son pays pendant la période coloniale, les 45.000 morts de Sétif, Guelma et Kherrata en 1945, les milliers d'Algériens jetés dans les eaux glaciales de la Seine le 17 octobre à Paris pour manifester contre un couvre-feu discriminatoire, le million et demi de martyrs qui sont tombés au champs d'honneur, les viols perpétrés par l'armée française ne sont pas du pipeau. Tous ces crimes doivent interpeller les plus hautes instances du pays pour la reconnaissance de ces crimes, en tout premier le chef le Président français qui sait si bien le réclamer à cor et à cris pour l'Arménie, à des fins électoralistes, on l'aura bien compris, mais qui demande aux Algériens de tourner la page car il n'y aura ni repentance ni reconnaissance du génocide en Algérie. Nicolas Sarkozy est bien mal placé pour donner des leçons à la Turquie et adopte la politique du curé : «Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais.» Un ultimatum à peine voilé car, pour le chef de l'Etat français, 1915- 2011 est une tranche de temps trop longue à son goût pour la réflexion. Il faut que la Turquie revisite son histoire et elle doit admettre les massacres perpétrés par les Ottomans entre 1915 et 1916 qui ont fait des milliers de morts. Le génocide de l'Arménie, le Président va plus loin. Il se pose en donneur de leçons et veut légiférer sur le génocide arménien en proposant l'adoption d'un texte de loi réprimant spécifiquement la négation du "génocide" arménien dans un délai qui n'excèdera pas son mandat. On peut dire que ce monsieur ne manque pas d'air. Il ne se mouche pas du coude non plus quand il parle de reconnaissance des crimes de la Turquie contre le peuple arménien. Visiblement, il ne connaît que l'histoire de l'Arménie, pas l'histoire de France où alors il a une mémoire sélective sur le passé colonialiste de la France qui a duré des siècles et que gentiment la Turquie par la voix d'Erdogan (un derguez) lui demande d'affronter. La France est tenue de faire amende honorable pour ces milliers d'Algériens qui sont morts parce qu'ils n'avaient qu'un souhait : celui de vivre libres et indépendants. Nicolas Sarkozy n'est pas capable de regarder en face l'histoire, lui qui parle de négation pour l'Arménie nie toute reconnaissance des crimes de son pays pendant la période coloniale, les 45.000 morts de Sétif, Guelma et Kherrata en 1945, les milliers d'Algériens jetés dans les eaux glaciales de la Seine le 17 octobre à Paris pour manifester contre un couvre-feu discriminatoire, le million et demi de martyrs qui sont tombés au champs d'honneur, les viols perpétrés par l'armée française ne sont pas du pipeau. Tous ces crimes doivent interpeller les plus hautes instances du pays pour la reconnaissance de ces crimes, en tout premier le chef le Président français qui sait si bien le réclamer à cor et à cris pour l'Arménie, à des fins électoralistes, on l'aura bien compris, mais qui demande aux Algériens de tourner la page car il n'y aura ni repentance ni reconnaissance du génocide en Algérie. Nicolas Sarkozy est bien mal placé pour donner des leçons à la Turquie et adopte la politique du curé : «Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais.»