Les coupures des routes nationales, notamment la RN 09, reliant Béjaïa à Sétif par le flanc Est, et la RN 12 entre Béjaïa et El-Kseur, axes qui commandent tous les dégagements vers les wilayas situées à l'ouest de Béjaïa dont Bouira, Tizi-Ouzou et Alger, coûtent au port de Béjaïa deux millions de DA par heure, selon le président-directeur général de l'Entreprise portuaire de Béjaïa, M. Djelloul Achour. «Il n'y a plus de jour où le port ne subit pas l'incidence de ce phénomène", a-t-il déploré, soulignant qu'au-delà des contrecoups financiers "très lourds" qui en découlent, le port se retrouve, à chaque fois, confronté à d'autres conséquences, non négligeables, notamment en matière de cumul du fret dans les zones d'entreposage, d'absentéisme de son personnel, bloqués dans les barrages de protestation, et de rattrapage des heures perdues, a-t-il déploré. «Les pertes sont sèches. Cinq (05) heures de fermeture de route, c'est plus de 10 millions de DA de manque à gagner ", a-t-il noté. Cette semaine, les choses se sont encore dégradées, avec des montées au créneau de plusieurs mouvements concomitants sur nombre d'axes stratégiques et qui ont eu pour effet de réduire à sa portion congrue l'activité inhérente à la sortie des marchandises de l'enceinte portuaire. "Sur 1.500 camions chargés habituellement, moins de la moitié y est traitée désormais" a-t-il affirmé, fulminant contre l'exacerbation de ces mouvements ces deux derniers jours, mais aussi hier, qui a vu la RN 09 bloquée en deux endroits distincts, notamment à El Maghera, à 7 km à l'est de Béjaïa et Souk-El T'nine, à une vingtaine de km plus loin. A El-Maghera, l'obstruction de route, a donné lieu à plusieurs incidents avec les usagers. Un chauffeur de bus et son receveur, activant sur la ligne Béjaïa-Jijel ont été agressés après qu'ils aient manifesté leur mécontentement, a-t-on appris de source policière. Ce phénomène, de par sa récurrence, prend des proportions inquiétantes, non seulement en matière de désagréments pour les usagers de la route, mais aussi sur "la situation économique de la wilaya, fortement pénalisée, retardant ostensiblement son développement", s'est désolé récemment, le wali à l'occasion d'un forum, organisé par Radio Soummam. Depuis plusieurs semaines, le phénomène a pris une autre allure. «Ce ne sont pas seulement les riverains qui bloquent les routes, mais des protestataires qui viennent d'endroits éloignés pour y soumettre leurs revendications", a-t-il indiqué, interpellant le mouvement associatif et les élus à s'impliquer davantage non seulement dans la prise en charge des doléances citoyennes, mais aussi dans la sensibilisation envers ce phénomène devenu "absolument pesant". Les coupures des routes nationales, notamment la RN 09, reliant Béjaïa à Sétif par le flanc Est, et la RN 12 entre Béjaïa et El-Kseur, axes qui commandent tous les dégagements vers les wilayas situées à l'ouest de Béjaïa dont Bouira, Tizi-Ouzou et Alger, coûtent au port de Béjaïa deux millions de DA par heure, selon le président-directeur général de l'Entreprise portuaire de Béjaïa, M. Djelloul Achour. «Il n'y a plus de jour où le port ne subit pas l'incidence de ce phénomène", a-t-il déploré, soulignant qu'au-delà des contrecoups financiers "très lourds" qui en découlent, le port se retrouve, à chaque fois, confronté à d'autres conséquences, non négligeables, notamment en matière de cumul du fret dans les zones d'entreposage, d'absentéisme de son personnel, bloqués dans les barrages de protestation, et de rattrapage des heures perdues, a-t-il déploré. «Les pertes sont sèches. Cinq (05) heures de fermeture de route, c'est plus de 10 millions de DA de manque à gagner ", a-t-il noté. Cette semaine, les choses se sont encore dégradées, avec des montées au créneau de plusieurs mouvements concomitants sur nombre d'axes stratégiques et qui ont eu pour effet de réduire à sa portion congrue l'activité inhérente à la sortie des marchandises de l'enceinte portuaire. "Sur 1.500 camions chargés habituellement, moins de la moitié y est traitée désormais" a-t-il affirmé, fulminant contre l'exacerbation de ces mouvements ces deux derniers jours, mais aussi hier, qui a vu la RN 09 bloquée en deux endroits distincts, notamment à El Maghera, à 7 km à l'est de Béjaïa et Souk-El T'nine, à une vingtaine de km plus loin. A El-Maghera, l'obstruction de route, a donné lieu à plusieurs incidents avec les usagers. Un chauffeur de bus et son receveur, activant sur la ligne Béjaïa-Jijel ont été agressés après qu'ils aient manifesté leur mécontentement, a-t-on appris de source policière. Ce phénomène, de par sa récurrence, prend des proportions inquiétantes, non seulement en matière de désagréments pour les usagers de la route, mais aussi sur "la situation économique de la wilaya, fortement pénalisée, retardant ostensiblement son développement", s'est désolé récemment, le wali à l'occasion d'un forum, organisé par Radio Soummam. Depuis plusieurs semaines, le phénomène a pris une autre allure. «Ce ne sont pas seulement les riverains qui bloquent les routes, mais des protestataires qui viennent d'endroits éloignés pour y soumettre leurs revendications", a-t-il indiqué, interpellant le mouvement associatif et les élus à s'impliquer davantage non seulement dans la prise en charge des doléances citoyennes, mais aussi dans la sensibilisation envers ce phénomène devenu "absolument pesant".