La Convention sur la protection et la promotion des expressions de la diversité culturelle est considérée aujourd'hui par l'Unesco comme la convention la plus importante. Bien que l'Algérie ne l'a, à ce jour, pas encore ratifiée pour des raisons qui restent inconnues, deux experts algériens participeront néanmoins à la prochaine conférence internationale sur ladite convention organisée à Johannesburg les 20 et 21 octobre. La Convention sur la protection et la promotion des expressions de la diversité culturelle est considérée aujourd'hui par l'Unesco comme la convention la plus importante. Bien que l'Algérie ne l'a, à ce jour, pas encore ratifiée pour des raisons qui restent inconnues, deux experts algériens participeront néanmoins à la prochaine conférence internationale sur ladite convention organisée à Johannesburg les 20 et 21 octobre. Livres, CD, cassettes, spectacles, programmes radiophoniques ou de télévision, films, vidéos, DVD ou Internet : une grande partie des idées et des expressions culturelles passent aujourd'hui à travers une chaîne de production et de diffusion de plus en plus technique et industrielle. Face à ce changement radical des modes de création et de jouissance de la culture, il y a lieu de se demander si tout le monde bénéficie des mêmes atouts. La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée en 2005 par la Conférence générale de l'Unesco, est un instrument juridique international contraignant. Elle a pour but de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles, matérialisées et transmises notamment par les activités, biens et services culturels, vecteurs contemporains de la culture. Elle entend créer un cadre juridique propice pour tous quant à la création, production, distribution/diffusion ainsi que l'accès et la jouissance d'une grande variété des expressions culturelles provenant d'origines diverses. La Convention met en exergue le rôle décisif des politiques culturelles et définit les droits et obligations des parties quant à la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles tant au niveau national qu'international. Les Etats se sont accordés sur le caractère d'urgence de cet instrument dès lors que l'accélération des processus de mondialisation n'est pas sans accentuer les disparités entre les pays manquant de capacités pour créer, produire et diffuser leurs expressions culturelles, et ceux bénéficiant de ces capacités. Elle vise également à donner à la culture une juste place dans l'agenda politique international, notamment en reconnaissant sa valeur symbolique, indissociable du bien-être humain. Plus précisément, elle relève plusieurs défis auxquels font face les expressions culturelles de notre temps : reconnaître la double nature, économique et culturelle, des activités, biens et services culturels qui véhiculent et transmettent les expressions culturelles et, ce faisant, sont porteurs d'identité, de valeurs et de sens, indépendamment de leur valeur commerciale. Elle vise aussi à éviter la mise à mal des expressions culturelles de divers groupes sociaux, y compris celles des personnes appartenant aux minorités et celles des peuples autochtones. Les langues participent intrinsèquement à la diversité des expressions culturelles. Pour cette raison, le rôle fondamental de la diversité linguistique dans la promotion de la diversité culturelle est rappelé dans le préambule de la convention. De plus, l'article 6.2.b consacré aux mesures pouvant être prises par les parties à la Convention afin d'offrir, d'une manière appropriée, des opportunités aux activités, biens et services locaux de trouver leur place au sein de l'ensemble des activités, biens et services disponibles sur leur territoire, concerne aussi les mesures relatives à la langue utilisée pour lesdits activités, biens et services. C'est-à-dire que les parties, dans l'ensemble des politiques et mesures qu'elles sont en droit de mettre en œuvre pour favoriser la diversité des expressions culturelles, peuvent également, dans le respect des libertés fondamentales ainsi que des principes d'équilibre et d'ouverture propres à cette Convention, favoriser la diversité linguistique aux différentes étapes de création, production, diffusion et distribution des expressions culturelles par le biais des activités, biens et services culturels. Livres, CD, cassettes, spectacles, programmes radiophoniques ou de télévision, films, vidéos, DVD ou Internet : une grande partie des idées et des expressions culturelles passent aujourd'hui à travers une chaîne de production et de diffusion de plus en plus technique et industrielle. Face à ce changement radical des modes de création et de jouissance de la culture, il y a lieu de se demander si tout le monde bénéficie des mêmes atouts. La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée en 2005 par la Conférence générale de l'Unesco, est un instrument juridique international contraignant. Elle a pour but de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles, matérialisées et transmises notamment par les activités, biens et services culturels, vecteurs contemporains de la culture. Elle entend créer un cadre juridique propice pour tous quant à la création, production, distribution/diffusion ainsi que l'accès et la jouissance d'une grande variété des expressions culturelles provenant d'origines diverses. La Convention met en exergue le rôle décisif des politiques culturelles et définit les droits et obligations des parties quant à la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles tant au niveau national qu'international. Les Etats se sont accordés sur le caractère d'urgence de cet instrument dès lors que l'accélération des processus de mondialisation n'est pas sans accentuer les disparités entre les pays manquant de capacités pour créer, produire et diffuser leurs expressions culturelles, et ceux bénéficiant de ces capacités. Elle vise également à donner à la culture une juste place dans l'agenda politique international, notamment en reconnaissant sa valeur symbolique, indissociable du bien-être humain. Plus précisément, elle relève plusieurs défis auxquels font face les expressions culturelles de notre temps : reconnaître la double nature, économique et culturelle, des activités, biens et services culturels qui véhiculent et transmettent les expressions culturelles et, ce faisant, sont porteurs d'identité, de valeurs et de sens, indépendamment de leur valeur commerciale. Elle vise aussi à éviter la mise à mal des expressions culturelles de divers groupes sociaux, y compris celles des personnes appartenant aux minorités et celles des peuples autochtones. Les langues participent intrinsèquement à la diversité des expressions culturelles. Pour cette raison, le rôle fondamental de la diversité linguistique dans la promotion de la diversité culturelle est rappelé dans le préambule de la convention. De plus, l'article 6.2.b consacré aux mesures pouvant être prises par les parties à la Convention afin d'offrir, d'une manière appropriée, des opportunités aux activités, biens et services locaux de trouver leur place au sein de l'ensemble des activités, biens et services disponibles sur leur territoire, concerne aussi les mesures relatives à la langue utilisée pour lesdits activités, biens et services. C'est-à-dire que les parties, dans l'ensemble des politiques et mesures qu'elles sont en droit de mettre en œuvre pour favoriser la diversité des expressions culturelles, peuvent également, dans le respect des libertés fondamentales ainsi que des principes d'équilibre et d'ouverture propres à cette Convention, favoriser la diversité linguistique aux différentes étapes de création, production, diffusion et distribution des expressions culturelles par le biais des activités, biens et services culturels.