Aujourd'hui comme hier la France s'entête dans le déni de la répression du 17 Octobre bien que des voix à l'Assemblée nationale française, au Conseil municipal, où un certain M. Bourdet dénonçait publiquement les silences de Maurice Papon, se sont élevées pour dénoncer les massacres d'une part et appeler le gouvernement à reconnaître les responsabilités de la préfecture de Paris d'autre part. Depuis des associations et des collectifs «Contre l'oubli» ou du «17 Octobre» battent le pavé pour réclamer la reconnaissance de ses crimes par l'Etat français, l'ouverture des archives pour que la vérité et la justice soient rendues et retrouvent leur place dans la mémoire collective. En 1991 le 17 Octobre est officiellement commémoré. Cependant une commémoration circonstancielle n'est pas une reconnaissance, même si le 17 Octobre 2001 le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a inauguré une plaque commémorative sur le pont St- Michel duquel furent jetés des dizaines d'Algériens. D'autres banlieues parisiennes ont voulu suivre l'exemple au pont de Neuily mais n'y ont pas été autorisées par un maire UMP. La France est sourde à tous les appels d'où qu'ils viennent, et veut arracher la page de son passé. Elle voile honteusement les massacres du 8 Mai 1945 ceux du 17 Octobre et bien d'autres drames commis durent les 132 ans de colonisation. Pis elle encourage les nostalgiques de l'Algérie française à ériger des stèles et à parler des bienfaits de la colonisation. Pour le président français, Nicolas Sarkozy, il n'est pas question que la France se repente des «crimes» commis pendant la période coloniale. Il reconnaît simplement leur caractère injuste et que dans une «guerre» des crimes sont commis des deux côtés. Lors de sa visite en Algérie, il avait déclaré «que les jeunes générations étaient tournées vers l'avenir». Des propos repris par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé devant son homologue algérien, Mourad Medelci, et qu'il fallait mettre un point final à cette revendication. De la période coloniale Nicolas Sarkozy en tire les lauriers : Pour lui «Il est intolérable et honteux de voir des hommes politiques français s'excuser pour tout en permanence, partout où la France s'est installée elle n'a fait que le bien, laissé des pays avec des écoles, du savoir, des hôpitaux, des administrations et a apporté beaucoup de sa démocratie que ces pays n'ont pas su garder, après leur indépendance». Une attitude méprisante à plus d'un titre que l'Algérie ne saurait ni admettre ni entériner. Mais le président est loin d'être cohérent avec ses idées et s'est posé en historien d'abord et en justicier ensuite concernant la Turquie sur le génocide arménien. C'est bon pour l'Arménie mais pas pour l'Algérie. Pour cela, il faudrait d'abord balayer devant sa porte car à l'aube du cinquantième anniversaire de l'Indépendance la France ne montre aucun signe pour la repentance. Un million et demi de martyrs ont donné leurs vies pour que l'Algérie vive libre, le peuple algérien ne l'oublie pas et l'Histoire le retiendra ! Aujourd'hui comme hier la France s'entête dans le déni de la répression du 17 Octobre bien que des voix à l'Assemblée nationale française, au Conseil municipal, où un certain M. Bourdet dénonçait publiquement les silences de Maurice Papon, se sont élevées pour dénoncer les massacres d'une part et appeler le gouvernement à reconnaître les responsabilités de la préfecture de Paris d'autre part. Depuis des associations et des collectifs «Contre l'oubli» ou du «17 Octobre» battent le pavé pour réclamer la reconnaissance de ses crimes par l'Etat français, l'ouverture des archives pour que la vérité et la justice soient rendues et retrouvent leur place dans la mémoire collective. En 1991 le 17 Octobre est officiellement commémoré. Cependant une commémoration circonstancielle n'est pas une reconnaissance, même si le 17 Octobre 2001 le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a inauguré une plaque commémorative sur le pont St- Michel duquel furent jetés des dizaines d'Algériens. D'autres banlieues parisiennes ont voulu suivre l'exemple au pont de Neuily mais n'y ont pas été autorisées par un maire UMP. La France est sourde à tous les appels d'où qu'ils viennent, et veut arracher la page de son passé. Elle voile honteusement les massacres du 8 Mai 1945 ceux du 17 Octobre et bien d'autres drames commis durent les 132 ans de colonisation. Pis elle encourage les nostalgiques de l'Algérie française à ériger des stèles et à parler des bienfaits de la colonisation. Pour le président français, Nicolas Sarkozy, il n'est pas question que la France se repente des «crimes» commis pendant la période coloniale. Il reconnaît simplement leur caractère injuste et que dans une «guerre» des crimes sont commis des deux côtés. Lors de sa visite en Algérie, il avait déclaré «que les jeunes générations étaient tournées vers l'avenir». Des propos repris par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé devant son homologue algérien, Mourad Medelci, et qu'il fallait mettre un point final à cette revendication. De la période coloniale Nicolas Sarkozy en tire les lauriers : Pour lui «Il est intolérable et honteux de voir des hommes politiques français s'excuser pour tout en permanence, partout où la France s'est installée elle n'a fait que le bien, laissé des pays avec des écoles, du savoir, des hôpitaux, des administrations et a apporté beaucoup de sa démocratie que ces pays n'ont pas su garder, après leur indépendance». Une attitude méprisante à plus d'un titre que l'Algérie ne saurait ni admettre ni entériner. Mais le président est loin d'être cohérent avec ses idées et s'est posé en historien d'abord et en justicier ensuite concernant la Turquie sur le génocide arménien. C'est bon pour l'Arménie mais pas pour l'Algérie. Pour cela, il faudrait d'abord balayer devant sa porte car à l'aube du cinquantième anniversaire de l'Indépendance la France ne montre aucun signe pour la repentance. Un million et demi de martyrs ont donné leurs vies pour que l'Algérie vive libre, le peuple algérien ne l'oublie pas et l'Histoire le retiendra !