Le président de l'Union pour la démocratie et la République (UDR non agréé), Amara Benyounès a appelé, mardi à Alger, à lever les "obstacles" entravant la constitution de nouveaux partis politiques, soulignant la nécessité d'aller vers cette phase pour consacrer une "démocratie effective". «Parler d'une vraie démocratie dans une société n'est possible qu'à travers l'ouverture du champ politique aux nouveaux partis", a déclaré M. Benyounès dans un entretien à l'APS. Il a, dans ce sens, mis en avant l'impératif de lever les "obstacles" qui entravent cette démarche, rappelant que "dans les autres pays la constitution d'un parti n'est soumise à aucune loi». «Il suffit juste de formuler une demande d'agrément", a-t-il dit. La question du financement des partis est, selon lui, celle qui exige "réellement" un encadrement juridique. Le projet de loi organique relatif au régime électoral "n'est pas vraiment différent" de la loi actuelle, a estimé M. Benyounès pour qui la décision de ne pas octroyer d'agrément aux nouveaux partis avant l'adoption de ce texte est une "violation" de la loi en vigueur. M. Benyounès s'est, au demeurant, dit étonné d'une telle décision prise dans le cadre d'une loi en vigueur qui régit et encadre ces questions dans l'attente de la promulgation du nouveau texte. Il a, également, relevé "une contradiction flagrante" entre l'article 87 du nouveau projet de loi qui stipule le renouvellement des dossiers de demandes d'agrément pour les partis n'ayant pas eu de réponse, et l'article 22 de l'actuelle loi qui dispose qu' à l'expiration du délai de 60 jours qui suivent le dépot de demande d'agréement, la non-publication au Journal officiel de l'agréement vaut acceptation. M. Benyounès est revenu dans le détail sur les principales dispositions du projet de loi ayant suscité une polémique entre les représentants des différentes formations politiques au sein du Parlement depuis le début de l'examen du texte en question en octobre. S'agissant de l'interdiction du "nomadisme politique", le président de l'UDR y voit une contrainte faite à l'élu de demeurer au sein d'une formation politique contraire aux principes de la démocratie d'autant plus que "l'électeur donne sa voix au candidat et non au parti à qui il appartient". A propos de l'obligation de démission pour les ministres désireux de se présenter aux élections, M. Benyounès a fait remarquer que l'argument, avancé par les tenants d'une telle mesure, de mettre un terme à l'exploitation des moyens de l'Etat lors de la campagne électorale, est "infondé", car le rôle de la commission de surveillance des élections est de suivre de tels agissements. Il a, par ailleurs, ajouté que le parti était "prêt" à tenir un congrès extraordinaire conformément à la loi en vigueur ou un congrès constitutif conformément au projet de loi. Il a affiché son optimisme quant à l'obtention de l'agrément, si, a-t-il soutenu, tout se passe dans la transparence et si le gouvernement a l'intention sincère d'ouvrir la voie à de nouvelles formations politiques. Le président de l'Union pour la démocratie et la République (UDR non agréé), Amara Benyounès a appelé, mardi à Alger, à lever les "obstacles" entravant la constitution de nouveaux partis politiques, soulignant la nécessité d'aller vers cette phase pour consacrer une "démocratie effective". «Parler d'une vraie démocratie dans une société n'est possible qu'à travers l'ouverture du champ politique aux nouveaux partis", a déclaré M. Benyounès dans un entretien à l'APS. Il a, dans ce sens, mis en avant l'impératif de lever les "obstacles" qui entravent cette démarche, rappelant que "dans les autres pays la constitution d'un parti n'est soumise à aucune loi». «Il suffit juste de formuler une demande d'agrément", a-t-il dit. La question du financement des partis est, selon lui, celle qui exige "réellement" un encadrement juridique. Le projet de loi organique relatif au régime électoral "n'est pas vraiment différent" de la loi actuelle, a estimé M. Benyounès pour qui la décision de ne pas octroyer d'agrément aux nouveaux partis avant l'adoption de ce texte est une "violation" de la loi en vigueur. M. Benyounès s'est, au demeurant, dit étonné d'une telle décision prise dans le cadre d'une loi en vigueur qui régit et encadre ces questions dans l'attente de la promulgation du nouveau texte. Il a, également, relevé "une contradiction flagrante" entre l'article 87 du nouveau projet de loi qui stipule le renouvellement des dossiers de demandes d'agrément pour les partis n'ayant pas eu de réponse, et l'article 22 de l'actuelle loi qui dispose qu' à l'expiration du délai de 60 jours qui suivent le dépot de demande d'agréement, la non-publication au Journal officiel de l'agréement vaut acceptation. M. Benyounès est revenu dans le détail sur les principales dispositions du projet de loi ayant suscité une polémique entre les représentants des différentes formations politiques au sein du Parlement depuis le début de l'examen du texte en question en octobre. S'agissant de l'interdiction du "nomadisme politique", le président de l'UDR y voit une contrainte faite à l'élu de demeurer au sein d'une formation politique contraire aux principes de la démocratie d'autant plus que "l'électeur donne sa voix au candidat et non au parti à qui il appartient". A propos de l'obligation de démission pour les ministres désireux de se présenter aux élections, M. Benyounès a fait remarquer que l'argument, avancé par les tenants d'une telle mesure, de mettre un terme à l'exploitation des moyens de l'Etat lors de la campagne électorale, est "infondé", car le rôle de la commission de surveillance des élections est de suivre de tels agissements. Il a, par ailleurs, ajouté que le parti était "prêt" à tenir un congrès extraordinaire conformément à la loi en vigueur ou un congrès constitutif conformément au projet de loi. Il a affiché son optimisme quant à l'obtention de l'agrément, si, a-t-il soutenu, tout se passe dans la transparence et si le gouvernement a l'intention sincère d'ouvrir la voie à de nouvelles formations politiques.