L'Union pour la démocratie et la République (UDR) veut participer aux prochaines échéances électorales, locales et législatives, prévues en mai 2012. L'annonce a été faite, hier à Alger, par le président du parti, non encore agréé, Amara Benyounès. A l'occasion de la réunion des membres du conseil national de l'UDR, M. Benyounès est revenu sur l'actualité politique du pays. «La nouvelle loi sur les partis politiques est contradictoire (…). Comment se fait-il que le ministère de l'Intérieur demande aux formations politiques ne possédant pas d'agrément de déposer un nouveau dossier ?», s'interroge-t-il. Et d'ajouter : «Dans les pays démocratiques, il n'y a aucune loi sur les partis politiques. La création d'une nouvelle formation se concrétise par le biais d'une déclaration.» Il affirme que «l'UDR est prête à organiser un nouveau congrès constitutif si nécessaire». Par ailleurs, M. Benyounès pense que «la promotion de la femme algérienne passe par l'abrogation du code de la famille». «Le chef de l'Etat devrait d'abord nommer des femmes à la tête des institutions», propose-t-il. Quant à la question de l'ouverture de l'audiovisuel, M. Benyounès souhaite «l'organisation de débats politiques à l'ENTV». Il estime que «sans la liberté de la presse, il n'y aura pas de démocratie en Algérie».