Mouammar Kadhafi, même s'il n'est plus aux commandes de la Lybie et que son bastion soit tombé entre les mains du nouveau pouvoir, fait encore peur. Il tenterait, selon Mahmoud Jibril, de reprendre le contrôle du pays Mouammar Kadhafi, même s'il n'est plus aux commandes de la Lybie et que son bastion soit tombé entre les mains du nouveau pouvoir, fait encore peur. Il tenterait, selon Mahmoud Jibril, de reprendre le contrôle du pays Il ne reste plus qu'une ville aux mains des fidèles de Mouammar Kadhafi. Mardi, Bani Walid, l'un des derniers bastions acquis à l'ex-Guide libyen, est tombé aux mains du nouveau pouvoir libyen, laissant Syrte, où les combats ont redoublé d'intensité, orpheline dans le pays. Pourtant, alors que la "libération totale" du pays promise par le nouveau régime - qui signifierait la fin du mandat de l'Otan - n'a jamais été aussi proche et que l'ex-dictateur libyen a disparu depuis la prise de sa résidence de Bab al-Aziziya, à Tripoli, le 23 août dernier, le numéro 2 du Conseil national de transition (CNT) libyen a fait des révélations pour le moins surprenantes. "Je crois fermement que Kadhafi tente de revenir au pouvoir avec l'aide des tribus touaregues dans le nord du Niger, le sud de la Libye et le sud de l'Algérie et du Mali", a affirmé Mahmoud Jibril, chef de l'exécutif provisoire, dans une interview publiée mardi par le quotidien pan-arabe Asharq al Awsat. "Je pense qu'il se prépare vraiment à ça", a-t-il insisté. Selon Mahmoud Jibril, le colonel Kadhafi a deux options, soit "déstabiliser le nouveau régime en Libye, soit proclamer un Etat séparatiste dans le Sud, qu'il nommera comme il voudra : les Touareg, le Sud, la Grande Afrique", a poursuivi le numéro 2 du CNT. Ces déclarations ne doivent rien au hasard, en plein milieu de la visite-surprise à Tripoli d'Hillary Clinton. Saluant "la victoire de la Libye", la secrétaire d'Etat américaine a tenu à assurer le nouveau pouvoir libyen que "la chose la plus importante" était de "s'assurer que Kadhafi et son régime ne puissent plus perturber la nouvelle Libye", laissant entendre à demi-mot que la Libye nouvelle pouvait encore compter sur le soutien occidental. "Nous espérons qu'il sera capturé ou tué bientôt, ainsi, vous n'aurez plus à avoir peur de lui et vous pourrez aller de l'avant", a-t-elle souligné, en écho aux inquiétudes exprimées par le "Premier ministre" libyen. "Je ne pense pas qu'il puisse se calmer avant de faire quelque chose, car la vengeance l'habite et il n'accepte pas la défaite", a néanmoins insisté Mahmoud Djibril au sujet de Mouammar Kadhafi. "Il fera l'impossible pour détruire tout nouveau système en Libye." D'après le président du conseil exécutif du CNT, l'ex-leader se déplace en permanence entre le Sud libyen, le nord du Niger et l'Algérie et son entourage a recruté entre 10.000 et 15.000 hommes de la région du Darfour (Soudan) et des Al-Rachayda - une importante tribu du Soudan - pour combattre auprès de lui. La guerre de Libye n'est peut-être pas (encore) terminée. L'Otan remet le contrôle de l'espace aérien au-dessus de Benghazi au CNT L'Otan a annoncé mardi avoir remis le contrôle de l'espace aérien au-dessus de la ville libyenne de Benghazi au gouvernement intérimaire libyen. "Il y a quelques jours, l'Autorité de l'aviation civile nouvellement formée de la Libye a annoncé qu'elle allait prendre la responsabilité de contrôler des avions dans l'espace aérien au-dessus de l'aéroport international de Benina à Benghazi. Cette décision marque une étape positive vers le fait que les nouvelles autorités libyennes seront capables de commencer à reconstruire leur pays", a déclaré le colonel Roland Lavoie, porte-parole de l'opération Unified Protector de l'Otan en Libye, lors d'une visioconférence depuis Naples (Italie). "Bien que la zone d'exclusion aérienne de l'Otan continue à être appliquée, les services de contrôle aérien libyens dirigeront désormais les vols humanitaires dans et hors de l'espace dans le rayon de 50 miles autour de Benghazi", a-t-il précisé. La décision a été prise en étroite concertation avec l'Otan et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), marquant la première étape d'un transfert progressif de la responsabilité de l'ensemble de l'espace aérien libyen au Conseil national de transition libyen (CNT). Il ne reste plus qu'une ville aux mains des fidèles de Mouammar Kadhafi. Mardi, Bani Walid, l'un des derniers bastions acquis à l'ex-Guide libyen, est tombé aux mains du nouveau pouvoir libyen, laissant Syrte, où les combats ont redoublé d'intensité, orpheline dans le pays. Pourtant, alors que la "libération totale" du pays promise par le nouveau régime - qui signifierait la fin du mandat de l'Otan - n'a jamais été aussi proche et que l'ex-dictateur libyen a disparu depuis la prise de sa résidence de Bab al-Aziziya, à Tripoli, le 23 août dernier, le numéro 2 du Conseil national de transition (CNT) libyen a fait des révélations pour le moins surprenantes. "Je crois fermement que Kadhafi tente de revenir au pouvoir avec l'aide des tribus touaregues dans le nord du Niger, le sud de la Libye et le sud de l'Algérie et du Mali", a affirmé Mahmoud Jibril, chef de l'exécutif provisoire, dans une interview publiée mardi par le quotidien pan-arabe Asharq al Awsat. "Je pense qu'il se prépare vraiment à ça", a-t-il insisté. Selon Mahmoud Jibril, le colonel Kadhafi a deux options, soit "déstabiliser le nouveau régime en Libye, soit proclamer un Etat séparatiste dans le Sud, qu'il nommera comme il voudra : les Touareg, le Sud, la Grande Afrique", a poursuivi le numéro 2 du CNT. Ces déclarations ne doivent rien au hasard, en plein milieu de la visite-surprise à Tripoli d'Hillary Clinton. Saluant "la victoire de la Libye", la secrétaire d'Etat américaine a tenu à assurer le nouveau pouvoir libyen que "la chose la plus importante" était de "s'assurer que Kadhafi et son régime ne puissent plus perturber la nouvelle Libye", laissant entendre à demi-mot que la Libye nouvelle pouvait encore compter sur le soutien occidental. "Nous espérons qu'il sera capturé ou tué bientôt, ainsi, vous n'aurez plus à avoir peur de lui et vous pourrez aller de l'avant", a-t-elle souligné, en écho aux inquiétudes exprimées par le "Premier ministre" libyen. "Je ne pense pas qu'il puisse se calmer avant de faire quelque chose, car la vengeance l'habite et il n'accepte pas la défaite", a néanmoins insisté Mahmoud Djibril au sujet de Mouammar Kadhafi. "Il fera l'impossible pour détruire tout nouveau système en Libye." D'après le président du conseil exécutif du CNT, l'ex-leader se déplace en permanence entre le Sud libyen, le nord du Niger et l'Algérie et son entourage a recruté entre 10.000 et 15.000 hommes de la région du Darfour (Soudan) et des Al-Rachayda - une importante tribu du Soudan - pour combattre auprès de lui. La guerre de Libye n'est peut-être pas (encore) terminée. L'Otan remet le contrôle de l'espace aérien au-dessus de Benghazi au CNT L'Otan a annoncé mardi avoir remis le contrôle de l'espace aérien au-dessus de la ville libyenne de Benghazi au gouvernement intérimaire libyen. "Il y a quelques jours, l'Autorité de l'aviation civile nouvellement formée de la Libye a annoncé qu'elle allait prendre la responsabilité de contrôler des avions dans l'espace aérien au-dessus de l'aéroport international de Benina à Benghazi. Cette décision marque une étape positive vers le fait que les nouvelles autorités libyennes seront capables de commencer à reconstruire leur pays", a déclaré le colonel Roland Lavoie, porte-parole de l'opération Unified Protector de l'Otan en Libye, lors d'une visioconférence depuis Naples (Italie). "Bien que la zone d'exclusion aérienne de l'Otan continue à être appliquée, les services de contrôle aérien libyens dirigeront désormais les vols humanitaires dans et hors de l'espace dans le rayon de 50 miles autour de Benghazi", a-t-il précisé. La décision a été prise en étroite concertation avec l'Otan et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), marquant la première étape d'un transfert progressif de la responsabilité de l'ensemble de l'espace aérien libyen au Conseil national de transition libyen (CNT).