Energie: Arkab évoque à Addis-Abeba avec le ministre éthiopien du Commerce et de l'Intégration régionale le renforcement du partenariat économique    Le rôle de la société civile dans la sensibilisation et la mobilisation contre le terrorisme mis en avant    Mouloudji partage un iftar collectif à Blida    L'éradication de la tuberculose en Algérie, un engagement constant de l'Etat    Sonatrach signe avec le ministère de la Santé une convention de financement au profit de l'hôpital des grands brûlés de Zéralda    Opération de numérisation du site archéologique de Timgad    Renforcer la coopération entre les secteurs de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle au cœur d'une rencontre entre les deux ministres    L'entité sioniste refuse l'entrée à Ghaza à un nombre sans précédent de médecins et de travailleurs humanitaires    Le cinéma algérien connait une "véritable dynamique"    L'artiste Bilal Boutobba remporte le Prix national "Martyr Mostefa Ben Boulaïd" des arts plastiques    L'interdiction de l'entrée de l'aide à Ghaza est "une punition collective" contre la population    Mondial 2026/Algérie-Mozambique: les Verts intensifient leur préparation à Sidi Moussa    Lutte contre le terrorisme: signature d'un protocole de coopération entre l'ONSC et le AUCTC    Sayoud salue le rôle actif des services de l'Office national de la météorologie    Manifestations contre le racisme et l'extrême droite    2.940 km en fibre optique posés    Djamel Menad, une autre légende du football algérien s'en va    Boxe : George Foreman, légende des poids lourds, est mort à 76 ans    La CAF interdit les maillots à caractère politique    Une ligne ferroviaire entre Médéa et Blida est le rêve de toute une population    «La critique n'a jamais été interdite en Algérie»    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République    Merad préside le lancement officiel de la plate-forme numérique «Formulaires services de police»    Ouverture du 5e Salon de la femme et de la famille productive    Des réalisations satisfaisantes et des projets en perspectifs    Consommation à Mostaganem La pomme de terre cédée à 120 DA    Ces Français islamophobes qui ne prennent plus la précaution de marcher sur des œufs    Une accélération des activités israéliennes de colonisation    Le groupe «Djmawi Africa» galvanise le public    Le massacre de 118 civils innocents ou le paroxysme de l'horreur    Islam : Pratique et spiritualité    Le président de la République réaffirme son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie à Sao Tomé-et-Principe    CHAN 2024: les Algériens achèvent leur stage à Annaba    Qualifs/Mondial 2026: les Verts reprennent l'entraînement à Sidi Moussa    Le Chahid du devoir national, le pilote lieutenant-colonel Bekkouche Nasr inhumé au cimetière de Sidi-Youcef        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ernst & Young décortique les volets immigration, fiscalité et comptabilité
Gestion des expatriés en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 10 - 2011

«Quel que soit le mode d`intervention en Algérie, les problématiques posées par le recrutement d'un étranger sont identiques», a, notamment, déclaré, hier, Véronique Abrouk, experte auprès d'Ernst & Young, au cours d'une rencontre du Club des directeurs administratifs et financiers.
«Quel que soit le mode d`intervention en Algérie, les problématiques posées par le recrutement d'un étranger sont identiques», a, notamment, déclaré, hier, Véronique Abrouk, experte auprès d'Ernst & Young, au cours d'une rencontre du Club des directeurs administratifs et financiers.
Ce cabinet de conseil de renommée internationale a disséqué la problématique générale inhérente à la gestion des expatriés dans ses volets liés à l'immigration, la fiscalité et la comptabilité.
S'adressant essentiellement aux entreprises pour qui le choix de nommer un expatrié en Algérie s'inscrit dans les politiques de mobilité inhérentes aux groupes internationaux, cette première réunion du genre des DAF a, notamment, permis aux participants de connaître la procédure d'immigration qu`il faut suivre en Algérie.
Mais, il s'agit, également, de vulgariser les obligations en matière fiscale et parafiscale pour un expatrié, et s'imprégner de la manière dont s'applique la réglementation des changes aux expatriés et voir quelles sont les obligations comptables.
Pour le bureau algérien d'Ernst & Young, «la gestion des expatriés est rendue complexe en raison de l`application de règles différentes à chaque situation, tels que la nationalité de l`expatrié, la durée de sa mission, la situation familiale, les composantes de sa rémunération etc.».
Aussi, ce cabinet de conseil note que «ces éléments sont à prendre en compte pour définir les obligations de l'employeur et de l'employé et assurer la conformité de ces éléments à la réglementation algérienne».
Dans cet ordre d'idées, Philippe Ausseur a indiqué que «le développement du marché algérien où le cabinet est implanté depuis plus de cinq années, a pour objet de réaliser un retour d`expérience et éclairer la problématique au quotidien des managers, car, ce qui manque, c'est le recul par rapport aux autre».
Ernst & Young souligne que «Visa business, autorisation temporaire de travail (ATT), autorisation provisoire de travail (APT), accord de principe, permis de travail, carte de résidence, shadow payroll, split payroll, hypotax, transfert de salaire, sont autant de sujets liés à l'expatriation dont les modalités d'application doivent être connues par anticipation afin d`optimiser les choix réalisés en matière de mobilité».
Pour sa part, Noureddine Boughenam, a rappelé que le principe de l'obligation d'assujettir les travailleurs étrangers en précisant : «Les exceptions prévues par les conventions de sécurité sociale et le réglementation sur les hydrocarbures, notamment pour le salarié étranger originaire d`un pays ayant signé une convention de sécurité sociale avec l'Algérie, qui peut maintenir de plein droit l`affiliation dans le pays d'origine pour une durée déterminée.»
Concernant le secteur des hydrocarbures, les entreprises et compagnies pétrolières étrangères garantissent le maintien de l'affiliation aux organismes de sécurité sociale dans le pays de provenance du salarié.
Aussi, le salarié est dispensé des cotisations sociales en Algérie sous réserve de justification, selon Ernst & Young.
En matière de réglementation de changes, la législation stipule que «la constitution d`avoirs monétaires, financiers et immobiliers à l'étranger, par les résidents à partir de leurs activités en Algérie est interdite.
Le principe, en vertu de la réglementation, est le paiement des expatriés en dinars en Algérie avec la possibilité de transférer une partie de leur salaire».
Ce cabinet de conseil de renommée internationale a disséqué la problématique générale inhérente à la gestion des expatriés dans ses volets liés à l'immigration, la fiscalité et la comptabilité.
S'adressant essentiellement aux entreprises pour qui le choix de nommer un expatrié en Algérie s'inscrit dans les politiques de mobilité inhérentes aux groupes internationaux, cette première réunion du genre des DAF a, notamment, permis aux participants de connaître la procédure d'immigration qu`il faut suivre en Algérie.
Mais, il s'agit, également, de vulgariser les obligations en matière fiscale et parafiscale pour un expatrié, et s'imprégner de la manière dont s'applique la réglementation des changes aux expatriés et voir quelles sont les obligations comptables.
Pour le bureau algérien d'Ernst & Young, «la gestion des expatriés est rendue complexe en raison de l`application de règles différentes à chaque situation, tels que la nationalité de l`expatrié, la durée de sa mission, la situation familiale, les composantes de sa rémunération etc.».
Aussi, ce cabinet de conseil note que «ces éléments sont à prendre en compte pour définir les obligations de l'employeur et de l'employé et assurer la conformité de ces éléments à la réglementation algérienne».
Dans cet ordre d'idées, Philippe Ausseur a indiqué que «le développement du marché algérien où le cabinet est implanté depuis plus de cinq années, a pour objet de réaliser un retour d`expérience et éclairer la problématique au quotidien des managers, car, ce qui manque, c'est le recul par rapport aux autre».
Ernst & Young souligne que «Visa business, autorisation temporaire de travail (ATT), autorisation provisoire de travail (APT), accord de principe, permis de travail, carte de résidence, shadow payroll, split payroll, hypotax, transfert de salaire, sont autant de sujets liés à l'expatriation dont les modalités d'application doivent être connues par anticipation afin d`optimiser les choix réalisés en matière de mobilité».
Pour sa part, Noureddine Boughenam, a rappelé que le principe de l'obligation d'assujettir les travailleurs étrangers en précisant : «Les exceptions prévues par les conventions de sécurité sociale et le réglementation sur les hydrocarbures, notamment pour le salarié étranger originaire d`un pays ayant signé une convention de sécurité sociale avec l'Algérie, qui peut maintenir de plein droit l`affiliation dans le pays d'origine pour une durée déterminée.»
Concernant le secteur des hydrocarbures, les entreprises et compagnies pétrolières étrangères garantissent le maintien de l'affiliation aux organismes de sécurité sociale dans le pays de provenance du salarié.
Aussi, le salarié est dispensé des cotisations sociales en Algérie sous réserve de justification, selon Ernst & Young.
En matière de réglementation de changes, la législation stipule que «la constitution d`avoirs monétaires, financiers et immobiliers à l'étranger, par les résidents à partir de leurs activités en Algérie est interdite.
Le principe, en vertu de la réglementation, est le paiement des expatriés en dinars en Algérie avec la possibilité de transférer une partie de leur salaire».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.