La motion appelant à un référendum sur l'adhésion de la Grande-Bretagne à l'UE a été rejetée par le Parlement britannique au terme d'un long débat. Le Premier Ministre, David Cameron, reste néanmoins sous la pression croissante des eurosceptiques au sein même de son parti. La motion a été rejetée par 483 voix contre 111 lors du vote à la Chambre des Communes. 79 députés du parti conservateur se sont prononcés pour un référendum sur l'UE, défiant le Premier Ministre sur cette question. Dans ce vote, Cameron a subi la pire "rébellion" sur l'Europe dans l'histoire des conservateurs, la motion sur le référendum a été rejetée grâce aux députés travaillistes et libéraux démocrates qui s'y sont opposés. "La rébellion au sein des Tories est le défi le plus sérieux auquel fait face M. Cameron depuis qu'il a été élu à la tête de ce parti en 2005", estiment les observateurs. Selon eux, Cameron se trouve aujourd'hui sous la pression des libéraux démocrates dans le gouvernement de coalition et celle croissante des eurosceptiques au sein de son propre parti. L'opposition s'est saisie de cette déconvenue pour attaquer les Tories en termes de "scissions" et de "divisions". Le leader des travaillistes, Ed Miliband, a indiqué que "cette rébellion massive des conservateurs est une humiliation pour le Premier Ministre (à) s'il ne peut pas gagner la bataille avec ses propres députés, comment le pays peut-il avoir confiance dans le combat qu'il mène pour la Grande-Bretagne ?", s'est-il interrogé. Selon lui, "les conservateurs sont plus intéressés à se faire la guerre les uns les autres que s'intéresser à l'avenir de la Grande-Bretagne en Europe". La ligne des durs qui revendique le retrait de la Grande-Bretagne de l'Europe s'appuie sur l'argument "de taille" de la crise sévissant dans la zone euro. Lors de ce débat, Cameron, qui avait appelé ses partisans à voter contre la proposition, a mis en garde contre le danger d'un retrait de l'UE, "contraire aux intérêts de la Grande-Bretagne", a-t-il souligné. Les leaders des partis travaillistes et les libéraux démocrates, traditionnellement proeuropéens, ont, également, appelé leurs partisans à voter contre la motion qualifiant de "terribles" les conséquences qu'engendrerait sur l'économie de la Grande-Bretagne, un retrait de l'Union. Par ailleurs, le gouvernement, qui voit la montée du mouvement des eurosceptiques, veut assurer un compromis sur la question en demandant aux élus parlementaires eurosceptiques de présenter des amendements aux traités régissant les relations entre la Grande-Bretagne et l'UE plutôt qu'un retrait de l'Union. Cette proposition est, toutefois, rejetée par la ligne dure des eurosceptiques qui insistent sur l'introduction du terme "référendum" dans tout amendement. La motion appelant à un référendum sur l'adhésion de la Grande-Bretagne à l'UE a été rejetée par le Parlement britannique au terme d'un long débat. Le Premier Ministre, David Cameron, reste néanmoins sous la pression croissante des eurosceptiques au sein même de son parti. La motion a été rejetée par 483 voix contre 111 lors du vote à la Chambre des Communes. 79 députés du parti conservateur se sont prononcés pour un référendum sur l'UE, défiant le Premier Ministre sur cette question. Dans ce vote, Cameron a subi la pire "rébellion" sur l'Europe dans l'histoire des conservateurs, la motion sur le référendum a été rejetée grâce aux députés travaillistes et libéraux démocrates qui s'y sont opposés. "La rébellion au sein des Tories est le défi le plus sérieux auquel fait face M. Cameron depuis qu'il a été élu à la tête de ce parti en 2005", estiment les observateurs. Selon eux, Cameron se trouve aujourd'hui sous la pression des libéraux démocrates dans le gouvernement de coalition et celle croissante des eurosceptiques au sein de son propre parti. L'opposition s'est saisie de cette déconvenue pour attaquer les Tories en termes de "scissions" et de "divisions". Le leader des travaillistes, Ed Miliband, a indiqué que "cette rébellion massive des conservateurs est une humiliation pour le Premier Ministre (à) s'il ne peut pas gagner la bataille avec ses propres députés, comment le pays peut-il avoir confiance dans le combat qu'il mène pour la Grande-Bretagne ?", s'est-il interrogé. Selon lui, "les conservateurs sont plus intéressés à se faire la guerre les uns les autres que s'intéresser à l'avenir de la Grande-Bretagne en Europe". La ligne des durs qui revendique le retrait de la Grande-Bretagne de l'Europe s'appuie sur l'argument "de taille" de la crise sévissant dans la zone euro. Lors de ce débat, Cameron, qui avait appelé ses partisans à voter contre la proposition, a mis en garde contre le danger d'un retrait de l'UE, "contraire aux intérêts de la Grande-Bretagne", a-t-il souligné. Les leaders des partis travaillistes et les libéraux démocrates, traditionnellement proeuropéens, ont, également, appelé leurs partisans à voter contre la motion qualifiant de "terribles" les conséquences qu'engendrerait sur l'économie de la Grande-Bretagne, un retrait de l'Union. Par ailleurs, le gouvernement, qui voit la montée du mouvement des eurosceptiques, veut assurer un compromis sur la question en demandant aux élus parlementaires eurosceptiques de présenter des amendements aux traités régissant les relations entre la Grande-Bretagne et l'UE plutôt qu'un retrait de l'Union. Cette proposition est, toutefois, rejetée par la ligne dure des eurosceptiques qui insistent sur l'introduction du terme "référendum" dans tout amendement.