Les retraités n'en peuvent plus, apparemment, de continuer de subir ce qu'ils qualifient d'injustice et de «hogra». En montant au front, mardi dernier, les retraités entendaient, en effet, clamer haut et fort leur ras-le-bol de la misère sociale dans laquelle ils sont plongés à cause des maigres pensions qu'ils perçoivent. Les retraités n'en peuvent plus, apparemment, de continuer de subir ce qu'ils qualifient d'injustice et de «hogra». En montant au front, mardi dernier, les retraités entendaient, en effet, clamer haut et fort leur ras-le-bol de la misère sociale dans laquelle ils sont plongés à cause des maigres pensions qu'ils perçoivent. Un cri d'alarme qui semble avoir porté ses fruits puisque, acculé, le gouvernement semble avoir hâté le processus devant conduire à une revalorisation conséquente des pensions de retraites. Chez les retraités, on considère d'ores et déjà comme irrémédiable l'acquis d'une augmentation de 40% des pensions de retraite. Le secrétaire général de la Fédération nationale des retraités (FNTR) a, en tout cas, confirmé que l'entrée en vigueur de cette augmentation ne saurait tarder. Faisant preuve d'un grand optimisme Smain Aouchiche estime, en effet, que «la FNTR espère que cette augmentation soit effective dès le mois de décembre prochain». Pour notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «la décision d'augmentation des pensions de retraite sera sans aucun doute annoncée au mois de novembre et à la FNTR on souhaite qu'elle soit applicable dans l'immédiat, et je pense que ce sera au mois de décembre». Cette précision atteste, s'il en est encore besoin, du marasme dans lequel se débat tent les retraités qui veulent vite avoir du concret en vue d'atténuer un tant soit peu les fins de mois difficiles, voire intenables pour certains d'entre eux. Cela dit, précision de taille, Smain Aouchiche a annoncé que cette augmentation de 40% ne touchera pas tous les retraités, mais seulement ceux dont les pensions de retraite sont vraiment dérisoires puisque n'atteignant même pas le seuil du salaire minimum garanti (SNMG). Rappelons que le SNMG, qui est actuellement de l'ordre de 15.000 dinars, sera porté à 18.000 dinars à partir du mois de janvier prochain et ce, conformément aux décisions de la réunion de la dernière Tripartite-gouvernement-UGTA et organisations patronales qui a eu lieu les 29 et 30 septembre derniers. Cette revalorisation ira ensuite dans l'ordre décroissant jusqu'à atteindre le seuil de 10% pour les retraités les mieux lotis. Au sein des retraités, l'on pense que c'est leur montée au créneau qui a fait bousculer les choses. Des centaines de retraités, repondant à l'appel de la FNTR, ont, en effet, organisé, mardi dernier, un rassemblement devant le siège de l'UGTA pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur la précarité de leur situation tant les maigres pensions qu'ils perçoivent sont dérisoires et ne leur permettent pas de faire face à la cherté de la vie. Leur colère était tellement incommensurable que le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a éprouvé moult difficultés pour les calmer. «Voilà, je viens de demander une augmentation de 40% que vous toucherez en novembre. C'est un engagement de l'UGTA», a-t-il annoncé devant les retraités. Des propos qui n'ont pas, toutefois, rassuré les retraités qui n'ont pas manqué de traiter le premier responsable de la centrale syndicale de «menteur». Cette promesse de Sidi Saïd est un indice qui indique sans doute que le groupe travail chargé du traitement de l'examen du dossier des retraites, installé par la Tripartite, est sans doute sur le point d'achever ses travaux. Lors de la Tripartite l'UGTA, qui a demandé la revalorisation des pensions de retraite, a aussi mis en avant la disparition du système de calcul de la revalorisation des retraites sur la base de l'évolution du point indiciaire lié à l'ancien Statut général des travailleurs, la régression du minimum de pension de retraite de 100% à 75% du SNMG, ainsi que les difficultés spécifiques aux salariés partis à la retraite avant 1992. Un cri d'alarme qui semble avoir porté ses fruits puisque, acculé, le gouvernement semble avoir hâté le processus devant conduire à une revalorisation conséquente des pensions de retraites. Chez les retraités, on considère d'ores et déjà comme irrémédiable l'acquis d'une augmentation de 40% des pensions de retraite. Le secrétaire général de la Fédération nationale des retraités (FNTR) a, en tout cas, confirmé que l'entrée en vigueur de cette augmentation ne saurait tarder. Faisant preuve d'un grand optimisme Smain Aouchiche estime, en effet, que «la FNTR espère que cette augmentation soit effective dès le mois de décembre prochain». Pour notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «la décision d'augmentation des pensions de retraite sera sans aucun doute annoncée au mois de novembre et à la FNTR on souhaite qu'elle soit applicable dans l'immédiat, et je pense que ce sera au mois de décembre». Cette précision atteste, s'il en est encore besoin, du marasme dans lequel se débat tent les retraités qui veulent vite avoir du concret en vue d'atténuer un tant soit peu les fins de mois difficiles, voire intenables pour certains d'entre eux. Cela dit, précision de taille, Smain Aouchiche a annoncé que cette augmentation de 40% ne touchera pas tous les retraités, mais seulement ceux dont les pensions de retraite sont vraiment dérisoires puisque n'atteignant même pas le seuil du salaire minimum garanti (SNMG). Rappelons que le SNMG, qui est actuellement de l'ordre de 15.000 dinars, sera porté à 18.000 dinars à partir du mois de janvier prochain et ce, conformément aux décisions de la réunion de la dernière Tripartite-gouvernement-UGTA et organisations patronales qui a eu lieu les 29 et 30 septembre derniers. Cette revalorisation ira ensuite dans l'ordre décroissant jusqu'à atteindre le seuil de 10% pour les retraités les mieux lotis. Au sein des retraités, l'on pense que c'est leur montée au créneau qui a fait bousculer les choses. Des centaines de retraités, repondant à l'appel de la FNTR, ont, en effet, organisé, mardi dernier, un rassemblement devant le siège de l'UGTA pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur la précarité de leur situation tant les maigres pensions qu'ils perçoivent sont dérisoires et ne leur permettent pas de faire face à la cherté de la vie. Leur colère était tellement incommensurable que le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a éprouvé moult difficultés pour les calmer. «Voilà, je viens de demander une augmentation de 40% que vous toucherez en novembre. C'est un engagement de l'UGTA», a-t-il annoncé devant les retraités. Des propos qui n'ont pas, toutefois, rassuré les retraités qui n'ont pas manqué de traiter le premier responsable de la centrale syndicale de «menteur». Cette promesse de Sidi Saïd est un indice qui indique sans doute que le groupe travail chargé du traitement de l'examen du dossier des retraites, installé par la Tripartite, est sans doute sur le point d'achever ses travaux. Lors de la Tripartite l'UGTA, qui a demandé la revalorisation des pensions de retraite, a aussi mis en avant la disparition du système de calcul de la revalorisation des retraites sur la base de l'évolution du point indiciaire lié à l'ancien Statut général des travailleurs, la régression du minimum de pension de retraite de 100% à 75% du SNMG, ainsi que les difficultés spécifiques aux salariés partis à la retraite avant 1992.