À la veille de la commémoration du 50e annivesaire de l'Independance de l'Algérie (1662-2011), l'édition de livres historiques, de fiction historique voient de la part des écrivains et éditeurs un large intérêt pour question de mémoire oblige. Mémoire d'abord aux martyrs puis mémoire à ceux qui ont tracé l'histoire d'un pays sans aucune reconnaissance. Le roman de fiction de Dr. Abdelkader Benarab* vient de paraître aux éditions Harmattan en France. Traitant de l'histoire coloniale dans la région de Sétif, l'auteur, d'un trait fictif, revient sur la guerre de l'Indépendance, mais pour cette fois dans une seule région : à Sétif. L'ouvrage, de 160 pages, raconte dans sa première partie le meurtre du lieutenant «Saïd», un agent de l'armée française qui sème la terreur dans le petit bourg de Aïn Margoum, dans la région de Bougaâ. Ce meurtre est commis par Dahmani, héros de l'histoire. Le roman consacre sa deuxieme partie aux maquisards qui se dirigeaient vers Sétif pour commettre d'autres attentats. L'action se passe dans la ville avec la description de ses rues, ses bâtisses, le lycée Albertini (Mohamed-Kerouani), etc. Dans ce roman , on relève des actions militaires (attaques de postes et attentats contre l'armée française) mais il y a aussi beaucoup de descriptions de lieux qu'on peut situer aisément aujourd'hui. Novembre 1954. Un groupe d'insurgés, en compagnie d'un officier français qui les a rejoints, mène une bataille acharnée contre l'armée française. Sétif et ses environs, dans les Hauts-Plateaux, sont le théâtre de cettte bataille. Dahmani, héros de cette histoire, entend harceler l'ennemi partout où il se trouve. Mais la contre-offensive menée par les militaires français et les caïds mercenaires, qui s'en prenaient aux civils innocents, complique l'action des révolutionnaires. *Abdelkader Benarab est né dans cette région des Hauts-Plateaux. Docteur en littérature française, titulaire d'une maîtrise en littérature arabe à la Sorbonne , il exerce actuellement comme attaché de recherche et chargé de cours à Paris III Sorbonne Nouvelle. Longtemps préoccupé par la question culturelle et religieuse au sein des communautés, A. Benarab a publié de nombreux ouvrages. Conférencier hors pair, il est omniprésent dans les colloques et autres rendez-vous internationaux dans des domaines spécialisés comme le développement et la diffusion de la Presse, de la langue et de la culture arabes et particulièrement sur les thèmes des relations interculturelles et la littérature africaine. Publications de l'auteur : - Les Voix de l'exil, essai sur l'immigration, éd. L'Harmattan, 1996 - Les Mots, poésie, L'Harmattan, 1998 - Maghrébins de France, de 1960 à nos jours, collectif, éd. Privat, 2005. Prix de la Sélection Amitié franco-arabe. - Frantz Fanon, l'homme de rupture, Paris, ed. Alfabarre,2010 - La bataille de Sétif, éd. L'Harmattan. À la veille de la commémoration du 50e annivesaire de l'Independance de l'Algérie (1662-2011), l'édition de livres historiques, de fiction historique voient de la part des écrivains et éditeurs un large intérêt pour question de mémoire oblige. Mémoire d'abord aux martyrs puis mémoire à ceux qui ont tracé l'histoire d'un pays sans aucune reconnaissance. Le roman de fiction de Dr. Abdelkader Benarab* vient de paraître aux éditions Harmattan en France. Traitant de l'histoire coloniale dans la région de Sétif, l'auteur, d'un trait fictif, revient sur la guerre de l'Indépendance, mais pour cette fois dans une seule région : à Sétif. L'ouvrage, de 160 pages, raconte dans sa première partie le meurtre du lieutenant «Saïd», un agent de l'armée française qui sème la terreur dans le petit bourg de Aïn Margoum, dans la région de Bougaâ. Ce meurtre est commis par Dahmani, héros de l'histoire. Le roman consacre sa deuxieme partie aux maquisards qui se dirigeaient vers Sétif pour commettre d'autres attentats. L'action se passe dans la ville avec la description de ses rues, ses bâtisses, le lycée Albertini (Mohamed-Kerouani), etc. Dans ce roman , on relève des actions militaires (attaques de postes et attentats contre l'armée française) mais il y a aussi beaucoup de descriptions de lieux qu'on peut situer aisément aujourd'hui. Novembre 1954. Un groupe d'insurgés, en compagnie d'un officier français qui les a rejoints, mène une bataille acharnée contre l'armée française. Sétif et ses environs, dans les Hauts-Plateaux, sont le théâtre de cettte bataille. Dahmani, héros de cette histoire, entend harceler l'ennemi partout où il se trouve. Mais la contre-offensive menée par les militaires français et les caïds mercenaires, qui s'en prenaient aux civils innocents, complique l'action des révolutionnaires. *Abdelkader Benarab est né dans cette région des Hauts-Plateaux. Docteur en littérature française, titulaire d'une maîtrise en littérature arabe à la Sorbonne , il exerce actuellement comme attaché de recherche et chargé de cours à Paris III Sorbonne Nouvelle. Longtemps préoccupé par la question culturelle et religieuse au sein des communautés, A. Benarab a publié de nombreux ouvrages. Conférencier hors pair, il est omniprésent dans les colloques et autres rendez-vous internationaux dans des domaines spécialisés comme le développement et la diffusion de la Presse, de la langue et de la culture arabes et particulièrement sur les thèmes des relations interculturelles et la littérature africaine. Publications de l'auteur : - Les Voix de l'exil, essai sur l'immigration, éd. L'Harmattan, 1996 - Les Mots, poésie, L'Harmattan, 1998 - Maghrébins de France, de 1960 à nos jours, collectif, éd. Privat, 2005. Prix de la Sélection Amitié franco-arabe. - Frantz Fanon, l'homme de rupture, Paris, ed. Alfabarre,2010 - La bataille de Sétif, éd. L'Harmattan.