La Grèce ne devra plus compter sur la zone Euro pour faire aboutir ses plans de sortie de crise et se mettre au travail en parallèle pour renforcer son pare-feu financier visant à protéger, si nécessaire, l'Italie de la crise, a rappelé lundi la zone Euro. Après une semaine folle où la zone Euro a une nouvelle fois failli vaciller, les ministres des Finances de l'Union monétaire doivent se réunir lundi à Bruxelles au sein de l'Eurogroupe. L'abandon du projet de référendum du Premier ministre Georges Papandréou sur le deuxième plan de sauvetage du pays décidé le 27 octobre a rassuré les partenaires d'Athènes qui doutaient que la consultation aboutisse à une issue positive. Le deuxième plan d'aide en faveur de la Grèce décidé le 27 octobre prévoit une aide totale de 130 milliards d'euros (prêts et garanties) ainsi qu'un effacement de 100 milliards d'euros de dette sur un total de 350 milliards. En échange, Athènes doit se soumettre à un strict plan de rigueur et accepter une quasi-mise sous tutelle. La zone Euro comme le FMI souhaitent des engagements fermes aussi avant de verser le prochain prêt de 8 milliards d'euros tiré du premier plan de sauvetage du printemps 2010. En conséquence, lundi à Bruxelles, "l'Eurogroupe va certainement réitérer son désir de voir tous les principaux partis (grecs) adhérer au programme d'ajustement", indique-t-on de source gouvernementale européenne. Sans le versement rapide des 8 milliards d'euros, le pays sera en cessation de paiement mi-décembre. La zone Euro va également se pencher lundi sur le renforcement de son Fonds de soutien (FESF), une mesure décidée fin octobre afin d'endiguer la contagion de la crise de la dette à l'Espagne et l'Italie notamment. Les dirigeants des 17 pays de l'euro avaient alors décidé de démultiplier la puissance de feu du Fonds de 440 à 1.000 milliards d'euros en le transformant en mécanisme de garantie afin d'inciter les investisseurs à prêter de l'argent aux pays fragiles. A ce dispositif doivent s'ajouter un ou deux autres mécanismes, dont l'un serait adossé au FMI et accueillerait les contributions de pays émergents. La Grèce ne devra plus compter sur la zone Euro pour faire aboutir ses plans de sortie de crise et se mettre au travail en parallèle pour renforcer son pare-feu financier visant à protéger, si nécessaire, l'Italie de la crise, a rappelé lundi la zone Euro. Après une semaine folle où la zone Euro a une nouvelle fois failli vaciller, les ministres des Finances de l'Union monétaire doivent se réunir lundi à Bruxelles au sein de l'Eurogroupe. L'abandon du projet de référendum du Premier ministre Georges Papandréou sur le deuxième plan de sauvetage du pays décidé le 27 octobre a rassuré les partenaires d'Athènes qui doutaient que la consultation aboutisse à une issue positive. Le deuxième plan d'aide en faveur de la Grèce décidé le 27 octobre prévoit une aide totale de 130 milliards d'euros (prêts et garanties) ainsi qu'un effacement de 100 milliards d'euros de dette sur un total de 350 milliards. En échange, Athènes doit se soumettre à un strict plan de rigueur et accepter une quasi-mise sous tutelle. La zone Euro comme le FMI souhaitent des engagements fermes aussi avant de verser le prochain prêt de 8 milliards d'euros tiré du premier plan de sauvetage du printemps 2010. En conséquence, lundi à Bruxelles, "l'Eurogroupe va certainement réitérer son désir de voir tous les principaux partis (grecs) adhérer au programme d'ajustement", indique-t-on de source gouvernementale européenne. Sans le versement rapide des 8 milliards d'euros, le pays sera en cessation de paiement mi-décembre. La zone Euro va également se pencher lundi sur le renforcement de son Fonds de soutien (FESF), une mesure décidée fin octobre afin d'endiguer la contagion de la crise de la dette à l'Espagne et l'Italie notamment. Les dirigeants des 17 pays de l'euro avaient alors décidé de démultiplier la puissance de feu du Fonds de 440 à 1.000 milliards d'euros en le transformant en mécanisme de garantie afin d'inciter les investisseurs à prêter de l'argent aux pays fragiles. A ce dispositif doivent s'ajouter un ou deux autres mécanismes, dont l'un serait adossé au FMI et accueillerait les contributions de pays émergents.