Alger et Le Caire sont unanimes à refuser l'ingérence étrangère en Syrie. C'est ce qui ressort en substance de la conférence de presse commune organisée, hier à Djenane El-Mithak (Alger), par les ministres des Affaires étrangères algérien et égyptien. Alger et Le Caire sont unanimes à refuser l'ingérence étrangère en Syrie. C'est ce qui ressort en substance de la conférence de presse commune organisée, hier à Djenane El-Mithak (Alger), par les ministres des Affaires étrangères algérien et égyptien. «Notre objectif est commun : prévenir l'ingérence étrangère dans le conflit en Syrie», a indiqué le chef de la diplomatie égyptienne, Mohamed Kamel Amr, relayant son homologue algérien, Mourad Medelci, qui a affirmé auparavant que les deux pays ont adopté la même feuille de route en apportant un rectificatif à la décision initiale du conseil extraordinaire de la Ligue arabe, approuvée par la quasi-totalité des pays, rejetée par le Yémen et le Liban en plus de l'abstention de l'Irak. Sans s'attarder sur les détails de ladite décision de la Ligue arabe concernant la Syrie, «l'Algérie se serait retirée du conseil si la première proposition était passée», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne. «Nous, membres de la Ligue arabe, devons écouter les deux parties conflictuelles en Syrie», a-t-il renchéri, tout en «responsabilisant» le gouvernement syrien de la situation «difficile» qui prévaut dans ce pays. Par conséquent, «nous appelons les autorités syriennes à répondre favorablement à l'espoir arabe et prendre les mesures nécessaires à même de remédier à la situation», a ajouté Mourad Medelci, en annonçant dans la foulée une autre réunion de la Ligue arabe, le 16 novembre prochain à Rabat sur la question syrienne. De son côté, le ministre égyptien des AE, tout en affichant son adhésion à la position algérienne refusant l'ingérence étrangère dans le conflit syrien, a indiqué que sa visite en Algérie «sera le prélude à une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays». Il a appelé dans ce sens à «activer et consolider les relations bilatérales» dans les domaines politique, économique et culturel. A propos de la situation interne dans son pays, Mohamed Kamel Amr a précisé que les prochaines élections qui débuteront le 28 novembre prochain se feront progressivement, après quoi un comité s'échinera à rédiger une nouvelle Constitution qui sera soumise au référendum populaire, avant de procéder à l'élection du président de la République égyptienne. «Nous vivons une phase transitoire cruciale, mais j'espère que nous nous cheminons vers la démocratie, la justice sociale et la liberté», a-t-il souligné. L'Algérie ne rappellera pas son ambassadeur à Damas Le ministre algérien des Affaires étrangères est formel : «L'Algérie ne rappellera pas son ambassadeur à Damas». Mieux, il a affirmé que «l'heure est à renforcer les relations bilatérales en cette phase cruciale que traverse la Syrie». Tout en avouant que la réunion de la Ligue arabe a été «houleuse», Mourad Medelci a tenu à apporter un démenti catégorique aux informations disant que la présidence qatarie du conseil extraordinaire de la Ligue arabe au Caire aurait suspendu la séance avant que le ministre algérien ne termine son intervention. «Je suis très surpris par cette information et j'appelle à apporter la mise au point nécessaire. La séance n'a été levée qu'après la fin de toutes les interventions», a-t-il rectifié, en s'appuyant toujours sur la position commune adoptée par l'Algérie et l'Egypte. A ce titre, il y a lieu de souligner le «réchauffement» des relations algéro-égyptiennes, ou, du moins, une volonté de surmonter un différend né des suites d'une simple rencontre de football un certain 18 novembre 2009 à Omdurman au Soudan. C'est, en tous les cas, le message adressé par le chef de la diplomatie égyptienne lors de la conférence de presse. Evitant expressément d'évoquer «les questions qui fâchent», les deux ministres des AE ont exprimé les souhaits de leurs pays respectifs de repartir du bon pied et de rétablir des relations historiques et profondes entre l'Algérie et l'Egypte. «L'Algérie et l'Egypte ont une longue histoire commune à l'instar du soutien inconditionnel lors de la guerre de 1973 (…). Les noms de Ben Bella, Boumédiène et Bouhired, entre autres, sont connus de tous les Egyptiens», a attesté le chef de la diplomatie égyptienne, en guise de bonne volonté d'enterrer les différends entre les deux pays et rebâtir solidement les relations bilatérales. «Notre objectif est commun : prévenir l'ingérence étrangère dans le conflit en Syrie», a indiqué le chef de la diplomatie égyptienne, Mohamed Kamel Amr, relayant son homologue algérien, Mourad Medelci, qui a affirmé auparavant que les deux pays ont adopté la même feuille de route en apportant un rectificatif à la décision initiale du conseil extraordinaire de la Ligue arabe, approuvée par la quasi-totalité des pays, rejetée par le Yémen et le Liban en plus de l'abstention de l'Irak. Sans s'attarder sur les détails de ladite décision de la Ligue arabe concernant la Syrie, «l'Algérie se serait retirée du conseil si la première proposition était passée», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne. «Nous, membres de la Ligue arabe, devons écouter les deux parties conflictuelles en Syrie», a-t-il renchéri, tout en «responsabilisant» le gouvernement syrien de la situation «difficile» qui prévaut dans ce pays. Par conséquent, «nous appelons les autorités syriennes à répondre favorablement à l'espoir arabe et prendre les mesures nécessaires à même de remédier à la situation», a ajouté Mourad Medelci, en annonçant dans la foulée une autre réunion de la Ligue arabe, le 16 novembre prochain à Rabat sur la question syrienne. De son côté, le ministre égyptien des AE, tout en affichant son adhésion à la position algérienne refusant l'ingérence étrangère dans le conflit syrien, a indiqué que sa visite en Algérie «sera le prélude à une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays». Il a appelé dans ce sens à «activer et consolider les relations bilatérales» dans les domaines politique, économique et culturel. A propos de la situation interne dans son pays, Mohamed Kamel Amr a précisé que les prochaines élections qui débuteront le 28 novembre prochain se feront progressivement, après quoi un comité s'échinera à rédiger une nouvelle Constitution qui sera soumise au référendum populaire, avant de procéder à l'élection du président de la République égyptienne. «Nous vivons une phase transitoire cruciale, mais j'espère que nous nous cheminons vers la démocratie, la justice sociale et la liberté», a-t-il souligné. L'Algérie ne rappellera pas son ambassadeur à Damas Le ministre algérien des Affaires étrangères est formel : «L'Algérie ne rappellera pas son ambassadeur à Damas». Mieux, il a affirmé que «l'heure est à renforcer les relations bilatérales en cette phase cruciale que traverse la Syrie». Tout en avouant que la réunion de la Ligue arabe a été «houleuse», Mourad Medelci a tenu à apporter un démenti catégorique aux informations disant que la présidence qatarie du conseil extraordinaire de la Ligue arabe au Caire aurait suspendu la séance avant que le ministre algérien ne termine son intervention. «Je suis très surpris par cette information et j'appelle à apporter la mise au point nécessaire. La séance n'a été levée qu'après la fin de toutes les interventions», a-t-il rectifié, en s'appuyant toujours sur la position commune adoptée par l'Algérie et l'Egypte. A ce titre, il y a lieu de souligner le «réchauffement» des relations algéro-égyptiennes, ou, du moins, une volonté de surmonter un différend né des suites d'une simple rencontre de football un certain 18 novembre 2009 à Omdurman au Soudan. C'est, en tous les cas, le message adressé par le chef de la diplomatie égyptienne lors de la conférence de presse. Evitant expressément d'évoquer «les questions qui fâchent», les deux ministres des AE ont exprimé les souhaits de leurs pays respectifs de repartir du bon pied et de rétablir des relations historiques et profondes entre l'Algérie et l'Egypte. «L'Algérie et l'Egypte ont une longue histoire commune à l'instar du soutien inconditionnel lors de la guerre de 1973 (…). Les noms de Ben Bella, Boumédiène et Bouhired, entre autres, sont connus de tous les Egyptiens», a attesté le chef de la diplomatie égyptienne, en guise de bonne volonté d'enterrer les différends entre les deux pays et rebâtir solidement les relations bilatérales.