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Aqmi soutient le réseau Boko Haram
Selon le centre américain des etudes strategiques stratfor
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2011

Le centre américain des études stratégiques, Stratfor, considère que l'évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram prouve l'existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L'affirmation de ce cabinet d'études basé à Austin (Texas) confirme la déclaration faite, dimanche à Alger, par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, qui a évoqué des connexions constatées entre Boko Haram et les groupes terroristes agissant dans les pays du Sahel.
Dans son analyse sur la montée de la menace de Boko Haram qui signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa, Stratfor observe que le recours, rapporte l'APS, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria illustre le "grand bond" accompli par ce groupe en 2011.
Traçant l'évolution de la nature des armes utilisées par Boko Haram, créée en 2002, mais qui avait commencé ses première attaques à la fin 2003, ce centre américain observe que ce groupe est passé, en huit années, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, à l'usage de cocktails Molotov et de simples engins explosifs à la fin 2010, avant de passer, rapidement, aux opérations kamikazes et voitures piégées en 2011.
Or, commente-t-il, de par l'histoire de l'évolution des méthodes utilisées par les groupes terroristes à travers le monde, "il est très inhabituel pour un groupe de réaliser un tel bond opérationnel significatif en dehors d'une formation ou d'une assistance".
Avouant avoir été "sceptique", au début, à l'égard de la déclaration faite en juin 2010 par le chef d'Aqmi, Abou Moussab Abd Al-Wadoud, que son groupe allait apporter à Boko Haram un soutien et des armes pour donner ''une profondeur stratégique en Afrique'' à leur mouvement, Stratfor affirme que ses services ont continué à "recevoir des rapports selon lesquels les Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d'entraînement d'Aqmi dans le Sahel et que certains d'entre eux avaient même reçu une formation du groupe djihadiste d'Al Shabab en Somalie".
"Alors que nous n'avons pas reçu de confirmation du contenu de ces rapports, nous croyons que la progression rapide de Boko Haram dans sa capacité de fabrication de bombes fournit une forte preuve circonstancielle que de telles relations ont bel et bien eu lieu entre Boko Haram et Aqmi ou Al Shabab ou, peut-être, avec ces deux groupes djihadistes africains à la fois", relève Stratfor. Par ailleurs, Stratfor souligne que depuis la mort en 2009 du chef de Boko Haram, Mohammed Youcef, la structure exacte et la composition du groupe ne sont pas claires.
En outre, des messages contradictoires sont lancés par différentes personnes prétendant parler au nom de Boko Haram, dont certaines apparaissent plus modérées et se disent disposées à négocier, tandis que d'autres rejettent toute discussion.
Ces différences laissent entrevoir que Boko Haram se compose d'une confédération ''peu structurée de militants qui fonctionnent d'une manière relativement indépendante les uns des autres, plutôt que d'une organisation hiérarchique et cohérente poursuivant des objectifs uniques''.
Il est à rappeler que du fait des liens constatés entre Boko Haram et les groupes terroristes agissant dans le Sahel, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger), qui se tiendra au début du mois de décembre prochain à Nouakchott, sera élargie au Nigeria, Tchad et au Burkina Faso.
Le centre américain des études stratégiques, Stratfor, considère que l'évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram prouve l'existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L'affirmation de ce cabinet d'études basé à Austin (Texas) confirme la déclaration faite, dimanche à Alger, par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, qui a évoqué des connexions constatées entre Boko Haram et les groupes terroristes agissant dans les pays du Sahel.
Dans son analyse sur la montée de la menace de Boko Haram qui signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa, Stratfor observe que le recours, rapporte l'APS, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria illustre le "grand bond" accompli par ce groupe en 2011.
Traçant l'évolution de la nature des armes utilisées par Boko Haram, créée en 2002, mais qui avait commencé ses première attaques à la fin 2003, ce centre américain observe que ce groupe est passé, en huit années, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, à l'usage de cocktails Molotov et de simples engins explosifs à la fin 2010, avant de passer, rapidement, aux opérations kamikazes et voitures piégées en 2011.
Or, commente-t-il, de par l'histoire de l'évolution des méthodes utilisées par les groupes terroristes à travers le monde, "il est très inhabituel pour un groupe de réaliser un tel bond opérationnel significatif en dehors d'une formation ou d'une assistance".
Avouant avoir été "sceptique", au début, à l'égard de la déclaration faite en juin 2010 par le chef d'Aqmi, Abou Moussab Abd Al-Wadoud, que son groupe allait apporter à Boko Haram un soutien et des armes pour donner ''une profondeur stratégique en Afrique'' à leur mouvement, Stratfor affirme que ses services ont continué à "recevoir des rapports selon lesquels les Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d'entraînement d'Aqmi dans le Sahel et que certains d'entre eux avaient même reçu une formation du groupe djihadiste d'Al Shabab en Somalie".
"Alors que nous n'avons pas reçu de confirmation du contenu de ces rapports, nous croyons que la progression rapide de Boko Haram dans sa capacité de fabrication de bombes fournit une forte preuve circonstancielle que de telles relations ont bel et bien eu lieu entre Boko Haram et Aqmi ou Al Shabab ou, peut-être, avec ces deux groupes djihadistes africains à la fois", relève Stratfor. Par ailleurs, Stratfor souligne que depuis la mort en 2009 du chef de Boko Haram, Mohammed Youcef, la structure exacte et la composition du groupe ne sont pas claires.
En outre, des messages contradictoires sont lancés par différentes personnes prétendant parler au nom de Boko Haram, dont certaines apparaissent plus modérées et se disent disposées à négocier, tandis que d'autres rejettent toute discussion.
Ces différences laissent entrevoir que Boko Haram se compose d'une confédération ''peu structurée de militants qui fonctionnent d'une manière relativement indépendante les uns des autres, plutôt que d'une organisation hiérarchique et cohérente poursuivant des objectifs uniques''.
Il est à rappeler que du fait des liens constatés entre Boko Haram et les groupes terroristes agissant dans le Sahel, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger), qui se tiendra au début du mois de décembre prochain à Nouakchott, sera élargie au Nigeria, Tchad et au Burkina Faso.


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