C'est aujourd'hui que s'ouvrira à Doha le premier sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). L'Algérie y est représentée au plus haut niveau à travers la personne du président Abdelaziz Bouteflika. Au moment du survol hier du territoire tunisien dans l'avion qui le transportait vers la capitale du Qatar, le chef de l'Etat a adressé un message de sympathie au président tunisien par intérim, Foued Mebazaa. « Je vous réitère également ma détermination à oeuvrer, avec vous, au renforcement des relations de fraternité existant entre nos deux pays et nos deux peuples frères » a déclaré Bouteflika. A en croire le secrétaire général de l'organisation, le Russe Leonid Bokhanovski, le sommet de Doha doit plancher sur la question de la mise en place d'une stratégie de développement sur la longue durée du marché gazier mondial. En outre, la situation du marché gazier international sera passée au peigne fin à l'effet d'en dégager les perspectives. Il s'agira aussi d'échanger les expériences et de renforcer la coopération dans le domaine du développement des technologies de pointe. Y assistent les chefs d'Etat et les chefs de gouvernement des pays membres du FPEG. Le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays est sous les feux de la rampe (dossier du nucléaire oblige) y sera probablement présent à ce sommet du Qatar, pays abritant le siège permanent du secrétariat général du Forum. L'Algérie figure parmi le petit club qui rassemble les principaux pays exportateurs de gaz naturel à côté de la Russie, de l'Iran, du Qatar et du Venezuela. Ces cinq pays contrôlent à eux seuls 42% de la production mondiale et 73 % des réserves mondiales. 8 autres pays sont également membres du FPEG. Il s'agit de l'Egypte, de la Libye, du Nigeria, de la Guinée équatoriale, des Emirats arabes unis, de la Bolivie, de Trinité-et-Tobago et de l'Etat de Brunei. On compte aussi trois pays observateurs : le Kazakhstan, la Norvège et les Pays-Bas. Après le pétrole, le gaz naturel est la seconde plus importante source énergétique dans le monde. Il représente 24 % de la consommation globale de l'énergie mondiale. Le FPEG ambitionne d'unifier les méthodes de gestion en vue d'indexer les prix du gaz sur ceux du pétrole. Les pays producteurs espèrent arriver à des prix du gaz liés à des matières premières de l'énergie, notamment le pétrole avait indiqué le ministre de l'Energie du Qatar, Mohammed ben Saleh al-Sada dimanche, lors de la réunion préparatoire du sommet d'aujourd'hui. Qualifiée par d'aucuns d'« Opep du gaz », l'organisation s'est dotée entre temps d'une structure internationale. L'absence de consensus relatif à l'instauration d'un système de quota pour la production aurait fait avorter le projet tendant à faire du FPEG un organisme claqué sur celui de l'Opep. La Russie, premier producteur mondial (avec 30 % des réserves mondiales de gaz naturel) s'est du reste montrée, pas du tout intéressée à l'idée des quotas. Selon le ministre russe il vaudrait mieux « rechercher un prix équitable » que de mettre « en place des quotas de production du gaz naturel » Et de souligner qu'il est « plus important de développer des mécanismes de coopération entre les producteurs, les pays de transit et les consommateurs ». Aussi, au regard de la crise financière mondiale, la demande mondiale a chuté de 2,1 % en 2009 selon un rapport du Forum international de l'énergie et de l'Union internationale de l'industrie du gaz. Selon cette instance internationale cette industrie nécessiterait des investissements de quelque 7.100 milliards de dollars durant les 25 prochaines années. Notons que la décision de faire tenir un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du FPEG a été déjà évoquée lors du sommet ayant réunis les ministres des pays producteurs de gaz à Oran en avril 2010. Le FPEG a été institué en 2001 à Téhéran. C'est aujourd'hui que s'ouvrira à Doha le premier sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). L'Algérie y est représentée au plus haut niveau à travers la personne du président Abdelaziz Bouteflika. Au moment du survol hier du territoire tunisien dans l'avion qui le transportait vers la capitale du Qatar, le chef de l'Etat a adressé un message de sympathie au président tunisien par intérim, Foued Mebazaa. « Je vous réitère également ma détermination à oeuvrer, avec vous, au renforcement des relations de fraternité existant entre nos deux pays et nos deux peuples frères » a déclaré Bouteflika. A en croire le secrétaire général de l'organisation, le Russe Leonid Bokhanovski, le sommet de Doha doit plancher sur la question de la mise en place d'une stratégie de développement sur la longue durée du marché gazier mondial. En outre, la situation du marché gazier international sera passée au peigne fin à l'effet d'en dégager les perspectives. Il s'agira aussi d'échanger les expériences et de renforcer la coopération dans le domaine du développement des technologies de pointe. Y assistent les chefs d'Etat et les chefs de gouvernement des pays membres du FPEG. Le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays est sous les feux de la rampe (dossier du nucléaire oblige) y sera probablement présent à ce sommet du Qatar, pays abritant le siège permanent du secrétariat général du Forum. L'Algérie figure parmi le petit club qui rassemble les principaux pays exportateurs de gaz naturel à côté de la Russie, de l'Iran, du Qatar et du Venezuela. Ces cinq pays contrôlent à eux seuls 42% de la production mondiale et 73 % des réserves mondiales. 8 autres pays sont également membres du FPEG. Il s'agit de l'Egypte, de la Libye, du Nigeria, de la Guinée équatoriale, des Emirats arabes unis, de la Bolivie, de Trinité-et-Tobago et de l'Etat de Brunei. On compte aussi trois pays observateurs : le Kazakhstan, la Norvège et les Pays-Bas. Après le pétrole, le gaz naturel est la seconde plus importante source énergétique dans le monde. Il représente 24 % de la consommation globale de l'énergie mondiale. Le FPEG ambitionne d'unifier les méthodes de gestion en vue d'indexer les prix du gaz sur ceux du pétrole. Les pays producteurs espèrent arriver à des prix du gaz liés à des matières premières de l'énergie, notamment le pétrole avait indiqué le ministre de l'Energie du Qatar, Mohammed ben Saleh al-Sada dimanche, lors de la réunion préparatoire du sommet d'aujourd'hui. Qualifiée par d'aucuns d'« Opep du gaz », l'organisation s'est dotée entre temps d'une structure internationale. L'absence de consensus relatif à l'instauration d'un système de quota pour la production aurait fait avorter le projet tendant à faire du FPEG un organisme claqué sur celui de l'Opep. La Russie, premier producteur mondial (avec 30 % des réserves mondiales de gaz naturel) s'est du reste montrée, pas du tout intéressée à l'idée des quotas. Selon le ministre russe il vaudrait mieux « rechercher un prix équitable » que de mettre « en place des quotas de production du gaz naturel » Et de souligner qu'il est « plus important de développer des mécanismes de coopération entre les producteurs, les pays de transit et les consommateurs ». Aussi, au regard de la crise financière mondiale, la demande mondiale a chuté de 2,1 % en 2009 selon un rapport du Forum international de l'énergie et de l'Union internationale de l'industrie du gaz. Selon cette instance internationale cette industrie nécessiterait des investissements de quelque 7.100 milliards de dollars durant les 25 prochaines années. Notons que la décision de faire tenir un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du FPEG a été déjà évoquée lors du sommet ayant réunis les ministres des pays producteurs de gaz à Oran en avril 2010. Le FPEG a été institué en 2001 à Téhéran.