Le président Bouteflika a plaidé, hier à Doha, à l'ouverture du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), pour un «partage équitable de risques entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs à même de favoriser le développement de nouveaux projets gaziers». Le président Bouteflika a plaidé, hier à Doha, à l'ouverture du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), pour un «partage équitable de risques entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs à même de favoriser le développement de nouveaux projets gaziers». Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), premier du genre, s'est ouvert, en effet, hier à Doha, dans la capitale qatarie. Ce sommet qui regroupe 15 pays (Algérie, Russie, Qatar, Iran, Venezuela, Libye, Egypte, Nigeria, Guinée équatoriale, Emirats arabes unis, Bolivie, Trinité-et-Tobago et Brunei, et dont trois observateurs (Kazakhstan, Norvège et Pays-Bas), a pour objectif de «coordonner les efforts des pays producteurs pour promouvoir l'industrie gazière mondiale», et de mettre en place des dispositifs à même de favoriser des prix du gaz qui seraient indexés sur les prix du pétrole. La journée inaugurale de ce forum a été marquée par l'intervention du président algérien, Abdelaziz Bouteflika. Dans son allocution, le chef de l'Etat a mis en exergue le respect par l'Algérie de tous «ses engagements à l'égard de ses partenaires que ce soit pour le gaz ou pour le pétrole». «Notre crédibilité, qui n'a jamais été prise en défaut, est à ce prix que nous avons parfois payé très cher. Nous ne dérogerons, donc, pas à cette règle pour ce qui est de la satisfaction de la demande des pays consommateurs», a souligné Bouteflika non sans avoir exprimé ses appréhensions quant aux caprices du marché gazier mondial. «Jusqu'en 2008, l'industrie gazière s'est développée relativement à l'abri des mouvements erratiques de l'économie mondiale, la baisse de la demande enregistrée dès 2009, notamment dans les grands pays consommateurs suite à la récession de leurs économies, nous interpelle sur les risques qui pèsent sur les marchés gaziers et leur caractère préjudiciable au développement stable et régulier de tous les segments de l'industrie gazière que producteurs et consommateurs appellent de tous leurs vœux», a ajouté Bouteflika. Et celui-ci de s'interroger : «Les contrats de long terme résisteront-ils aux décisions politiques de dérégulation prises unilatéralement sans aucune concertation avec les pays producteurs-exportateurs ?» Bouteflika a plaidé, du reste, pour la nécessité de réunir les conditions d'un partage équitable de risques entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs à même de favoriser le développement de nouveaux projets gaziers. Dans son allocution d'ouverture, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a assuré que «la défense des intérêts des pays producteurs ne se fera pas aux dépens des pays consommateurs». A noter l Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), premier du genre, s'est ouvert, en effet, hier à Doha, dans la capitale qatarie. Ce sommet qui regroupe 15 pays (Algérie, Russie, Qatar, Iran, Venezuela, Libye, Egypte, Nigeria, Guinée équatoriale, Emirats arabes unis, Bolivie, Trinité-et-Tobago et Brunei, et dont trois observateurs (Kazakhstan, Norvège et Pays-Bas), a pour objectif de «coordonner les efforts des pays producteurs pour promouvoir l'industrie gazière mondiale», et de mettre en place des dispositifs à même de favoriser des prix du gaz qui seraient indexés sur les prix du pétrole. La journée inaugurale de ce forum a été marquée par l'intervention du président algérien, Abdelaziz Bouteflika. Dans son allocution, le chef de l'Etat a mis en exergue le respect par l'Algérie de tous «ses engagements à l'égard de ses partenaires que ce soit pour le gaz ou pour le pétrole». «Notre crédibilité, qui n'a jamais été prise en défaut, est à ce prix que nous avons parfois payé très cher. Nous ne dérogerons, donc, pas à cette règle pour ce qui est de la satisfaction de la demande des pays consommateurs», a souligné Bouteflika non sans avoir exprimé ses appréhensions quant aux caprices du marché gazier mondial. «Jusqu'en 2008, l'industrie gazière s'est développée relativement à l'abri des mouvements erratiques de l'économie mondiale, la baisse de la demande enregistrée dès 2009, notamment dans les grands pays consommateurs suite à la récession de leurs économies, nous interpelle sur les risques qui pèsent sur les marchés gaziers et leur caractère préjudiciable au développement stable et régulier de tous les segments de l'industrie gazière que producteurs et consommateurs appellent de tous leurs vœux», a ajouté Bouteflika. Et celui-ci de s'interroger : «Les contrats de long terme résisteront-ils aux décisions politiques de dérégulation prises unilatéralement sans aucune concertation avec les pays producteurs-exportateurs ?» Bouteflika a plaidé, du reste, pour la nécessité de réunir les conditions d'un partage équitable de risques entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs à même de favoriser le développement de nouveaux projets gaziers. Dans son allocution d'ouverture, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a assuré que «la défense des intérêts des pays producteurs ne se fera pas aux dépens des pays consommateurs». A noter l