L'Allemagne, 2e marché mondial des énergies renouvelables, recèle une grande expérience dans le développement et la maîtrise de l'énergie photovoltaïque et éolienne, dans la mesure où elle exporte depuis l'année 2000, 40% de sa production vers la France, la Chine et l'Afrique du Sud. C'est ce qui ressort, en substance, du séminaire sur les énergies renouvelables organisé, hier, à l'hôtel Sofitel, par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) dans le cadre de la coopération et de développement des relations de partenariat entre l'Algérie et l'Allemagne. «Chaque citoyen allemand est appelé à développer et fabriquer de l'énergie solaire pour soi et pour l'Etat qui rachète le surplus d'énergie des particuliers pour l'orienter vers le marché de l'exportation avec une tarification préférentielle», a souligné Janos Buchner, consultant auprès du ministère fédéral de l'Economie et de la Technologie, au cours de la présentation d'un exposé sur l'expérience germanique. Il n'a pas manqué de souligner qu'à partir de 2011, le tarif de rachat qui est de 28 centimes d'euros par kilowatt connaîtra une substantielle diminution. Le rachat de l'électricité d'origines solaire ou éolienne, mais beaucoup plus pour le solaire, est toujours promu en Allemagne avec la même tarification, selon le conférencier, même si la quantité fournie à l'Etat régresse. Il s'agit, pourtant, d'un simple investissement consenti par les citoyens allemands en termes de maintenance et de contrôle des équipements. M. Buchner a, également insisté, outre sur l'organisation du marché interne des énergies renouvelables, aussi sur le marché de l'exportation en aidant les citoyens et les particuliers consommateurs de s'introduire sur le marché international. L'Allemagne arrive à produire, en 2011, 9 millions de mètres carré d'installateurs et de capteurs de panneaux solaires, a-t-il ajouté. Car, l'avenir de la planète appartient, dit-il aux énergies renouvelables. Pour sa part, Amar Abdoun, responsable à la direction générale de la stratégie et de la prospective de Sonelgaz, a indiqué que «le développement des énergies renouvelables en Algérie, est, certes, ambitieux, mais présente quelques contraintes environnementales liées aux changements climatiques. Cependant, nous avons des préoccupations sur le réseau de sécurité d'approvisionnement à long terme». Il s'agit d'amorcer un nouveau modèle de consommation énergétique fondé sur une économie d'énergie, tandis que la diversification de l'économie nationale requiert une nouvelle dynamique économique afin de promouvoir les énergies renouvelables. Aussi, l'Algérie compte beaucoup sur le transfert technologique et l'acquisition du savoir-faire scientifique et technique. L'Algérie a des atouts et un potentiel solaire à l'exportation, à savoir le productible CSP pour une valeur estimée à 169 400 Twh par an alors que le productible PV est évalué à 140 Twh par an. Par ailleurs, l'extension du réseau de la recherche et développement a permis de comptabiliser pas moins de 400 chercheurs. Aussi, le cadre règlementaire et législatif est adapté à l'environnement des affaires dans le secteur des énergies renouvelables, en ce sens que l'Algérie a fermement l'intention de promouvoir les énergies renouvelables en étroite coopération avec des entreprises allemandes connues pour leurs technologies avancées dans le solaire et le photovoltaïque. Dans cet ordre d'idées, «nous avons un potentiel important en silice», ajoute Abdoun, insistant sur la proximité géographique des marchés européen, africain et arabe. A titre d'exemple, l'Algérie compte 18 villages électrifiés avec le kit PV, une centrale hybride solaire-gaz à Hassi R'Mel de 150 MW, une usine de fabrication de modules PV de 110 MW en 2013, une ferme éolienne de 10 MW dans la région d'Adrar, ainsi que d'autres projets solaires, telle que la centrale pilote de 400 MW. En 2013, l'Algérie aura une production de 40% d'électricité d'origine solaire renouvelable, toutefois, on projette également de procéder à l'implantation d'une industrie des énergies renouvelables performante avec un fort taux d'intégration nationale progressivement. Aussi, un programme national vise des installations d'une puissance en énergies renouvelables de 22.000 MW entre 2011 et 2030 dont 12.000 MW pour le marché domestique et 10.000 MW pour l'exportation. L'Allemagne, 2e marché mondial des énergies renouvelables, recèle une grande expérience dans le développement et la maîtrise de l'énergie photovoltaïque et éolienne, dans la mesure où elle exporte depuis l'année 2000, 40% de sa production vers la France, la Chine et l'Afrique du Sud. C'est ce qui ressort, en substance, du séminaire sur les énergies renouvelables organisé, hier, à l'hôtel Sofitel, par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) dans le cadre de la coopération et de développement des relations de partenariat entre l'Algérie et l'Allemagne. «Chaque citoyen allemand est appelé à développer et fabriquer de l'énergie solaire pour soi et pour l'Etat qui rachète le surplus d'énergie des particuliers pour l'orienter vers le marché de l'exportation avec une tarification préférentielle», a souligné Janos Buchner, consultant auprès du ministère fédéral de l'Economie et de la Technologie, au cours de la présentation d'un exposé sur l'expérience germanique. Il n'a pas manqué de souligner qu'à partir de 2011, le tarif de rachat qui est de 28 centimes d'euros par kilowatt connaîtra une substantielle diminution. Le rachat de l'électricité d'origines solaire ou éolienne, mais beaucoup plus pour le solaire, est toujours promu en Allemagne avec la même tarification, selon le conférencier, même si la quantité fournie à l'Etat régresse. Il s'agit, pourtant, d'un simple investissement consenti par les citoyens allemands en termes de maintenance et de contrôle des équipements. M. Buchner a, également insisté, outre sur l'organisation du marché interne des énergies renouvelables, aussi sur le marché de l'exportation en aidant les citoyens et les particuliers consommateurs de s'introduire sur le marché international. L'Allemagne arrive à produire, en 2011, 9 millions de mètres carré d'installateurs et de capteurs de panneaux solaires, a-t-il ajouté. Car, l'avenir de la planète appartient, dit-il aux énergies renouvelables. Pour sa part, Amar Abdoun, responsable à la direction générale de la stratégie et de la prospective de Sonelgaz, a indiqué que «le développement des énergies renouvelables en Algérie, est, certes, ambitieux, mais présente quelques contraintes environnementales liées aux changements climatiques. Cependant, nous avons des préoccupations sur le réseau de sécurité d'approvisionnement à long terme». Il s'agit d'amorcer un nouveau modèle de consommation énergétique fondé sur une économie d'énergie, tandis que la diversification de l'économie nationale requiert une nouvelle dynamique économique afin de promouvoir les énergies renouvelables. Aussi, l'Algérie compte beaucoup sur le transfert technologique et l'acquisition du savoir-faire scientifique et technique. L'Algérie a des atouts et un potentiel solaire à l'exportation, à savoir le productible CSP pour une valeur estimée à 169 400 Twh par an alors que le productible PV est évalué à 140 Twh par an. Par ailleurs, l'extension du réseau de la recherche et développement a permis de comptabiliser pas moins de 400 chercheurs. Aussi, le cadre règlementaire et législatif est adapté à l'environnement des affaires dans le secteur des énergies renouvelables, en ce sens que l'Algérie a fermement l'intention de promouvoir les énergies renouvelables en étroite coopération avec des entreprises allemandes connues pour leurs technologies avancées dans le solaire et le photovoltaïque. Dans cet ordre d'idées, «nous avons un potentiel important en silice», ajoute Abdoun, insistant sur la proximité géographique des marchés européen, africain et arabe. A titre d'exemple, l'Algérie compte 18 villages électrifiés avec le kit PV, une centrale hybride solaire-gaz à Hassi R'Mel de 150 MW, une usine de fabrication de modules PV de 110 MW en 2013, une ferme éolienne de 10 MW dans la région d'Adrar, ainsi que d'autres projets solaires, telle que la centrale pilote de 400 MW. En 2013, l'Algérie aura une production de 40% d'électricité d'origine solaire renouvelable, toutefois, on projette également de procéder à l'implantation d'une industrie des énergies renouvelables performante avec un fort taux d'intégration nationale progressivement. Aussi, un programme national vise des installations d'une puissance en énergies renouvelables de 22.000 MW entre 2011 et 2030 dont 12.000 MW pour le marché domestique et 10.000 MW pour l'exportation.