Moins de 48 heures après le changement à la tête de Sonatrach, les langues se délient au sujet du départ de Nordine Cherouati. En effet, le limogeage du désormais ex-directeur général de l'Entreprise nationale des hydrocarbures par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, aurait été recommandé directement par le président de la République, a confié une source généralement bien informée au Midi Libre. Une instruction qui intervient suite à la plainte du premier responsable du secteur des Energies et des Mines qui n'avait pas hésité à «souffler un mot» au chef de l'Etat lors des traditionnelles auditions durant le mois de Ramadhan sur son incapacité à continuer à s'accommoder d'un cadre du secteur qu'il juge être «trop passif» dans sa gestion. C'est, évidemment, Cherouati dont le ministre parlait. «Il était devenu très difficile à M. Yousfi de s'accommoder d'un haut cadre du secteur avec lequel les divergences était légion, professionnellement parlant évidemment». Ce changement, quatrième du genre en moins de deux ans, était donc prévisible même s'il a fait beaucoup de bruit. En effet, poursuit notre interlocuteur, le climat était délétère au point où Cherouati ne pouvait plus assister à la signature des contrats internationaux signés par le ministre et les différents responsables de Sonatrach. Par ailleurs, la présence de l'ex-patron de Sonatrach à ce poste n'inspirait pas confiance au ministre, selon cette source. D'où son remplacement par M. Zerguine qui avait était mis à l'écart durant 6 ans du temps de Chakib Khelil et qui revient en grande force pour prendre sa revanche sur l'histoire. Cherouati avait, rappelons-le, déclaré à la veille de son limogeage, que celui-ci était presque certain de conserver sa place de dirigeant et n'a pas hésité à faire des révélations en porte-à-faux avec son obligation de réserve. Interrogé sur les rumeurs quant à son départ, Cherouati n'avait pas hésité à répondre : «Ce ne sont pas des rumeurs innocentes. Pourquoi mes prédécesseurs n'ont-ils pas connu de pareilles campagnes, (…) ? Pour que ces rumeurs reviennent, cela veut dire que Sonatrach est en train de faire un travail qui peut déranger certaines habitudes et politiques». Tout ce malentendu était, donc, suivi d'une inéluctable éviction de Cherouati qui a hérité, quant à lui, d'une situation scabreuse au sein de cette entreprise après l'éjection de l'ex-P-dg, Mohamed Meziane, et le scandale ayant éclaboussé cette entreprise à la suite du départ de l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Avec quatre P-dg en deux années, Sonatrach est-elle, enfin, prête à connaître son épilogue dans cette affaire qualifiée par Cherouati lui-même, d'«affaires de personnes et non une affaire propre à Sonatrach» ? Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait déclaré, jeudi à l'occasion de l'installation de M. Zerguini à son nouveau poste, que le groupe Sonatrach avait besoin de fédérer les efforts de tous ses acteurs pour atteindre ses objectifs de développement. «C'est de notre capacité à travailler ensemble, à rassembler nos forces, à unir nos efforts, dont dépendra notre succès. Nous ne pouvons réussir si nous ne travaillons pas ensemble et si nous ne réunissons pas nos compétences", a déclaré le ministre lors de l'installation du nouveau P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. «Nous avons besoin de toutes nos énergies, de toutes nos compétences et de la mobilisation de tous pour atteindre nos objectifs. Je n'insisterai jamais assez la-dessus", a ajouté le ministre. Moins de 48 heures après le changement à la tête de Sonatrach, les langues se délient au sujet du départ de Nordine Cherouati. En effet, le limogeage du désormais ex-directeur général de l'Entreprise nationale des hydrocarbures par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, aurait été recommandé directement par le président de la République, a confié une source généralement bien informée au Midi Libre. Une instruction qui intervient suite à la plainte du premier responsable du secteur des Energies et des Mines qui n'avait pas hésité à «souffler un mot» au chef de l'Etat lors des traditionnelles auditions durant le mois de Ramadhan sur son incapacité à continuer à s'accommoder d'un cadre du secteur qu'il juge être «trop passif» dans sa gestion. C'est, évidemment, Cherouati dont le ministre parlait. «Il était devenu très difficile à M. Yousfi de s'accommoder d'un haut cadre du secteur avec lequel les divergences était légion, professionnellement parlant évidemment». Ce changement, quatrième du genre en moins de deux ans, était donc prévisible même s'il a fait beaucoup de bruit. En effet, poursuit notre interlocuteur, le climat était délétère au point où Cherouati ne pouvait plus assister à la signature des contrats internationaux signés par le ministre et les différents responsables de Sonatrach. Par ailleurs, la présence de l'ex-patron de Sonatrach à ce poste n'inspirait pas confiance au ministre, selon cette source. D'où son remplacement par M. Zerguine qui avait était mis à l'écart durant 6 ans du temps de Chakib Khelil et qui revient en grande force pour prendre sa revanche sur l'histoire. Cherouati avait, rappelons-le, déclaré à la veille de son limogeage, que celui-ci était presque certain de conserver sa place de dirigeant et n'a pas hésité à faire des révélations en porte-à-faux avec son obligation de réserve. Interrogé sur les rumeurs quant à son départ, Cherouati n'avait pas hésité à répondre : «Ce ne sont pas des rumeurs innocentes. Pourquoi mes prédécesseurs n'ont-ils pas connu de pareilles campagnes, (…) ? Pour que ces rumeurs reviennent, cela veut dire que Sonatrach est en train de faire un travail qui peut déranger certaines habitudes et politiques». Tout ce malentendu était, donc, suivi d'une inéluctable éviction de Cherouati qui a hérité, quant à lui, d'une situation scabreuse au sein de cette entreprise après l'éjection de l'ex-P-dg, Mohamed Meziane, et le scandale ayant éclaboussé cette entreprise à la suite du départ de l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Avec quatre P-dg en deux années, Sonatrach est-elle, enfin, prête à connaître son épilogue dans cette affaire qualifiée par Cherouati lui-même, d'«affaires de personnes et non une affaire propre à Sonatrach» ? Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait déclaré, jeudi à l'occasion de l'installation de M. Zerguini à son nouveau poste, que le groupe Sonatrach avait besoin de fédérer les efforts de tous ses acteurs pour atteindre ses objectifs de développement. «C'est de notre capacité à travailler ensemble, à rassembler nos forces, à unir nos efforts, dont dépendra notre succès. Nous ne pouvons réussir si nous ne travaillons pas ensemble et si nous ne réunissons pas nos compétences", a déclaré le ministre lors de l'installation du nouveau P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. «Nous avons besoin de toutes nos énergies, de toutes nos compétences et de la mobilisation de tous pour atteindre nos objectifs. Je n'insisterai jamais assez la-dessus", a ajouté le ministre.