Les prix du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens, pénalisés par un regain d'inquiétude sur l'aggravation de la crise de la dette en zone euro. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échangeait à 108,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, reculant de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 75 cents à 98,07 dollars. Les cours du baril creusaient leurs pertes, après leur dégringolade de la veille, qui les avait vu plonger d'environ 4 dollars à Londres comme à New York, plombés par le regain d'inquiétude sur l'aggravation de la crise des dettes souveraines au sein de la zone euro. "Les opérateurs broient du noir et le sentiment de morosité générale les a entraînés dans ce mouvement de vente massif, alors qu'ils tentaient d'engranger quelques bénéfices", expliquait un analyste. "Les émissions obligataires en Italie et en Espagne ont été accueillies sans enthousiasme par le marché", tandis que "la contagion (de la crise) s'accélère et que le coeur de la zone euro (surtout la France) est désormais menacé", ce qui pousse les investisseurs à se montrer prudents vis-à-vis des actifs jugés plus risqués comme le pétrole, estimait un autre analyste. Les marchés ont accentué, jeudi, leur pression sur l'Espagne, lui imposant un taux record pour se financer, à trois jours d'élections où le principal parti d'opposition devrait prendre le pouvoir. Vendredi, les obligations à 10 ans espagnoles s'échangeaient à des sommets inédits depuis la création de la zone euro, côtoyant le seuil de 7%, considéré comme insoutenable dans la durée par les analystes, et qui avait ouvert pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal la voie à une demande d'aide financière extérieure. Marché des changes L'euro surclasse le dollar L'euro progressait vendredi face au dollar, alors que les inquiétudes persistaient sur la crise de la dette au sein de la zone euro. L'euro valait 1,3516 dollar contre 1,3457 dollar jeudi soir. Face à la devise nippone, l'euro montait à 104,00 yens contre 103,60 yens jeudi soir. Le dollar se stabilisait face à la monnaie japonaise, à 76,94 yens contre 76,98 yens la veille, après être tombé en début d'après-midi à 76,58 yens, son niveau le plus bas depuis le 31 octobre, où il avait enregistré un record de faiblesse depuis la Seconde Guerre mondiale (75,35 yens). "Les inquiétudes sur la capacité des pays de la zone euro à se refinancer sur les marchés financiers montent", commentaient des analystes. Comme l'Italie en début de semaine, l'Espagne doit "désormais accepter des taux très élevés pour arriver à émettre de nouvelles obligations", remarquaient-ils. Sur le marché, les obligations à 10 ans espagnoles s'échangeaient à des sommets inédits depuis la création de la zone euro, côtoyant le seuil de 7% atteint la semaine dernière par les obligations italiennes et proche duquel elles restaient vendredi. Ce niveau, jugé ingérable dans la durée pour les pays très endettés, avait ouvert -- pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal -- le chemin vers une demande d'aide financière extérieure. La livre britannique baissait face à l'euro à 85,64 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert à 1,5782 dollar. Le franc suisse montait face à l'euro à 1,2383 franc suisse, comme face au billet vert à 0,9162 franc suisse pour un dollar. L'once d'or a terminé à 1.719 dollars au contre 1.742,50 dollars jeudi. Le yuan chinois a fini à 6,6551 yuans pour un dollar contre 6,3515 yuans la veille. Les prix du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens, pénalisés par un regain d'inquiétude sur l'aggravation de la crise de la dette en zone euro. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échangeait à 108,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, reculant de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 75 cents à 98,07 dollars. Les cours du baril creusaient leurs pertes, après leur dégringolade de la veille, qui les avait vu plonger d'environ 4 dollars à Londres comme à New York, plombés par le regain d'inquiétude sur l'aggravation de la crise des dettes souveraines au sein de la zone euro. "Les opérateurs broient du noir et le sentiment de morosité générale les a entraînés dans ce mouvement de vente massif, alors qu'ils tentaient d'engranger quelques bénéfices", expliquait un analyste. "Les émissions obligataires en Italie et en Espagne ont été accueillies sans enthousiasme par le marché", tandis que "la contagion (de la crise) s'accélère et que le coeur de la zone euro (surtout la France) est désormais menacé", ce qui pousse les investisseurs à se montrer prudents vis-à-vis des actifs jugés plus risqués comme le pétrole, estimait un autre analyste. Les marchés ont accentué, jeudi, leur pression sur l'Espagne, lui imposant un taux record pour se financer, à trois jours d'élections où le principal parti d'opposition devrait prendre le pouvoir. Vendredi, les obligations à 10 ans espagnoles s'échangeaient à des sommets inédits depuis la création de la zone euro, côtoyant le seuil de 7%, considéré comme insoutenable dans la durée par les analystes, et qui avait ouvert pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal la voie à une demande d'aide financière extérieure. Marché des changes L'euro surclasse le dollar L'euro progressait vendredi face au dollar, alors que les inquiétudes persistaient sur la crise de la dette au sein de la zone euro. L'euro valait 1,3516 dollar contre 1,3457 dollar jeudi soir. Face à la devise nippone, l'euro montait à 104,00 yens contre 103,60 yens jeudi soir. Le dollar se stabilisait face à la monnaie japonaise, à 76,94 yens contre 76,98 yens la veille, après être tombé en début d'après-midi à 76,58 yens, son niveau le plus bas depuis le 31 octobre, où il avait enregistré un record de faiblesse depuis la Seconde Guerre mondiale (75,35 yens). "Les inquiétudes sur la capacité des pays de la zone euro à se refinancer sur les marchés financiers montent", commentaient des analystes. Comme l'Italie en début de semaine, l'Espagne doit "désormais accepter des taux très élevés pour arriver à émettre de nouvelles obligations", remarquaient-ils. Sur le marché, les obligations à 10 ans espagnoles s'échangeaient à des sommets inédits depuis la création de la zone euro, côtoyant le seuil de 7% atteint la semaine dernière par les obligations italiennes et proche duquel elles restaient vendredi. Ce niveau, jugé ingérable dans la durée pour les pays très endettés, avait ouvert -- pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal -- le chemin vers une demande d'aide financière extérieure. La livre britannique baissait face à l'euro à 85,64 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert à 1,5782 dollar. Le franc suisse montait face à l'euro à 1,2383 franc suisse, comme face au billet vert à 0,9162 franc suisse pour un dollar. L'once d'or a terminé à 1.719 dollars au contre 1.742,50 dollars jeudi. Le yuan chinois a fini à 6,6551 yuans pour un dollar contre 6,3515 yuans la veille.