Damas a accepté, en tous cas "le principe" l'envoi en Syrie d'une mission d'observation de la Ligue arabe, a annoncé vendredi un haut responsable du régime. Mais le même jour, la répression des manifestations faisait à nouveau 16 morts dans le pays, alors que la pression internationale monte, la France exhortant l'Onu à hausser le ton. Mercredi les chefs de la diplomatie de la Ligue arabe, réunis à Rabat (Maroc), avaient confirmé la décision de suspendre la Syrie des rangs de l'organisation régionale face à la poursuite de la répression des manifestations, qui a fait au moins 3.500 morts depuis huit mois. "La Syrie a accepté en principe la proposition de la Ligue arabe et nous étudions les détails" de cette mission de la Ligue arabe, qui prévoit d'envoyer une centaine d'observateurs sur place, a affirmé vendredi un responsable syrien, sous réserve d'anonymat. Les participants avaient également donné trois jours au gouvernement syrien pour répondre à un plan de sortie de crise impliquant l'envoi d'une délégation de la Ligue arabe chargée de veiller au respect de ses différentes dispositions. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby, a affirmé vendredi dans un communiqué qu'il avait reçu des "amendements" de Damas sur l'envoi d'observateurs, et que la Ligue arabe les étudiait.Le chef de la diplomatie française a précisé que Paris souhaitait travailler avec la Ligue arabe et la Turquie, ainsi que l'opposition syrienne.De son côté, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a appelé vendredi à faire preuve de retenue dans l'élaboration d'un projet de résolution des Nations unies condamnant la répression meurtrière en Syrie. Il a dans le même temps assuré que la Russie n'allait pas ignorer "les opinions de (ses) partenaires" et qu'elle "coopérerait avec chacun". Egypte, manifestations place Tahrir, La chute du régime réclamée «Ed wahda», «l'union». Repris par des centaines de milliers de voix, le grand slogan de la révolution égyptienne a de nouveau résonné, hier au-dessus de la place Tahrir. Hier l'armée avec le peuple, c'est désormais la junte militaire au pouvoir qui fait l'unanimité contre elle . «Le peuple veut la chute du régime !», ont crié les manifestants en réclamant le départ du Conseil suprême des forces armées (CSFA). Cible de leurs récriminations, le chef de ce concile occulte, le mouchir (maréchal) Mohammed Tantawi, ancien ministre de la Défense de Moubarak, est accusé d'avoir trahi la révolution en refusant l'adoption de réformes démocratiques et en retardant la restitution du pouvoir aux civils. Toute l'opposition, des salafistes à l'ultragauche en passant par les Frères musulmans et les libéraux, se sont rassemblés le temps d'une journée autour d'une demande commune : l'organisation d'une élection présidentielle dès avril 2012, après la formation du nouveau Parlement. Alors que le CSFA avait promis en février de rendre le pouvoir aux civils «dans un délai de six mois», il n'envisage en effet plus de le faire avant que l'Egypte se soit dotée d'un nouveau président, soit pas avant début 2013 ce que le peule réfute catégoriquement. Damas a accepté, en tous cas "le principe" l'envoi en Syrie d'une mission d'observation de la Ligue arabe, a annoncé vendredi un haut responsable du régime. Mais le même jour, la répression des manifestations faisait à nouveau 16 morts dans le pays, alors que la pression internationale monte, la France exhortant l'Onu à hausser le ton. Mercredi les chefs de la diplomatie de la Ligue arabe, réunis à Rabat (Maroc), avaient confirmé la décision de suspendre la Syrie des rangs de l'organisation régionale face à la poursuite de la répression des manifestations, qui a fait au moins 3.500 morts depuis huit mois. "La Syrie a accepté en principe la proposition de la Ligue arabe et nous étudions les détails" de cette mission de la Ligue arabe, qui prévoit d'envoyer une centaine d'observateurs sur place, a affirmé vendredi un responsable syrien, sous réserve d'anonymat. Les participants avaient également donné trois jours au gouvernement syrien pour répondre à un plan de sortie de crise impliquant l'envoi d'une délégation de la Ligue arabe chargée de veiller au respect de ses différentes dispositions. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby, a affirmé vendredi dans un communiqué qu'il avait reçu des "amendements" de Damas sur l'envoi d'observateurs, et que la Ligue arabe les étudiait.Le chef de la diplomatie française a précisé que Paris souhaitait travailler avec la Ligue arabe et la Turquie, ainsi que l'opposition syrienne.De son côté, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a appelé vendredi à faire preuve de retenue dans l'élaboration d'un projet de résolution des Nations unies condamnant la répression meurtrière en Syrie. Il a dans le même temps assuré que la Russie n'allait pas ignorer "les opinions de (ses) partenaires" et qu'elle "coopérerait avec chacun". Egypte, manifestations place Tahrir, La chute du régime réclamée «Ed wahda», «l'union». Repris par des centaines de milliers de voix, le grand slogan de la révolution égyptienne a de nouveau résonné, hier au-dessus de la place Tahrir. Hier l'armée avec le peuple, c'est désormais la junte militaire au pouvoir qui fait l'unanimité contre elle . «Le peuple veut la chute du régime !», ont crié les manifestants en réclamant le départ du Conseil suprême des forces armées (CSFA). Cible de leurs récriminations, le chef de ce concile occulte, le mouchir (maréchal) Mohammed Tantawi, ancien ministre de la Défense de Moubarak, est accusé d'avoir trahi la révolution en refusant l'adoption de réformes démocratiques et en retardant la restitution du pouvoir aux civils. Toute l'opposition, des salafistes à l'ultragauche en passant par les Frères musulmans et les libéraux, se sont rassemblés le temps d'une journée autour d'une demande commune : l'organisation d'une élection présidentielle dès avril 2012, après la formation du nouveau Parlement. Alors que le CSFA avait promis en février de rendre le pouvoir aux civils «dans un délai de six mois», il n'envisage en effet plus de le faire avant que l'Egypte se soit dotée d'un nouveau président, soit pas avant début 2013 ce que le peule réfute catégoriquement.