«Il y a douze entreprises algériennes dotées du système d`intelligence économique, cependant, l`important consiste, dans l'immédiat, à mettre en place une symbiose entre les entreprises et les institutions universitaires. Car, ce qui est essentiel c'est de créer des chaires d'intelligence en économique et de veille stratégique dans les universités algériennes afin d'assurer la formation. Néanmoins, il convient de préciser que la fonction d'intelligence économique est tributaire de la volonté des entreprises», a, notamment, déclaré hier, Ali Saci, chef de division des études économiques et des statistiques au ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements. S'exprimant lors des assises de l`intelligence économique et de la veille stratégique, organisées par VIP Groupe Communication, et placées sous le patronage du ministre Mohamed Benmeradi, Saci a indiqué que la valeur ajoutée industrielle du produit intérieur brut (PIB) est de l'ordre de 1,3%, en 2009, alors que le secteur industriel agroalimentaire se taille la part du lion, en ce sens, qu`il est le plus important du pays avec une prédominance du secteur privé, soit 50 à 55% du PIB industriel algérien et 30 à 45% de la valeur ajoutée. Le secteur agroalimentaire est, en effet, le secteur employeur par excellence en Algérie où les potentialités d'exportation sont plus importantes, notamment vers l'Europe et les Etats-Unis d'Amérique, et, récemment, vers les pays de l'Afrique subsaharienne. Le problème réside, selon Saci, dans la croissance économique sachant que l`objectif stratégique est d`augmenter la part industrielle du PIB de 10% à l`horizon 2015. Toutefois, le potentiel de relance sera de 5 à 10% en 2015 et de 6% à 7% en 2020, si les conditions actuelles de fonctionnement du secteur industriel perdurent, selon lui. Pour le représentant de Benmeradi, les grands chantiers de la compétitivité et du développement industriel prônent la mise à niveau des entreprises, l'innovation, la promotion des ressources humaines et les qualifications, ainsi que la promotion et l'encouragement des investissements directs étrangers. Quant à Fawzi Bensebaâ, professeur en sciences de gestion des universités de Reims et Paris XII Créteil, «l'intelligence économique est un paradigme prenant en considération des questions clés et où toutes les informations sont collectées de façon légale et n'ayant aucun lien avec l'espionnage». Pour gérer un hôtel, il s'agit de savoir quelles sont les normes et les pratiques dans les hôtels à travers le monde, a-t-il souligné. Il donne, également, l'exemple de l'interaction des entreprises nationales et ayant l'envergure internationale et les opportunités de collecter des informations, à l'instar de Sonatrach et Sonelgaz, afin de savoir quels sont leurs fournisseurs et les autorités de régulation, en Algérie, en Espagne et aux Etats-Unis d'Amérique. Autrement dit, il faut faire preuve de vigilance, selon lui, ajoutant que «connaître l'environnement concurrentiel est un préalable pour le succès des organisations, que celles-ci soient des FMN, des PME ou des TPE (très petites entreprises). Il s'agit de connaître les forces et les faiblesses des concurrents, la façon dont ils développent leurs ressources. Sinon, il y a risque de ne pas comprendre comment exceller». «Il y a douze entreprises algériennes dotées du système d`intelligence économique, cependant, l`important consiste, dans l'immédiat, à mettre en place une symbiose entre les entreprises et les institutions universitaires. Car, ce qui est essentiel c'est de créer des chaires d'intelligence en économique et de veille stratégique dans les universités algériennes afin d'assurer la formation. Néanmoins, il convient de préciser que la fonction d'intelligence économique est tributaire de la volonté des entreprises», a, notamment, déclaré hier, Ali Saci, chef de division des études économiques et des statistiques au ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements. S'exprimant lors des assises de l`intelligence économique et de la veille stratégique, organisées par VIP Groupe Communication, et placées sous le patronage du ministre Mohamed Benmeradi, Saci a indiqué que la valeur ajoutée industrielle du produit intérieur brut (PIB) est de l'ordre de 1,3%, en 2009, alors que le secteur industriel agroalimentaire se taille la part du lion, en ce sens, qu`il est le plus important du pays avec une prédominance du secteur privé, soit 50 à 55% du PIB industriel algérien et 30 à 45% de la valeur ajoutée. Le secteur agroalimentaire est, en effet, le secteur employeur par excellence en Algérie où les potentialités d'exportation sont plus importantes, notamment vers l'Europe et les Etats-Unis d'Amérique, et, récemment, vers les pays de l'Afrique subsaharienne. Le problème réside, selon Saci, dans la croissance économique sachant que l`objectif stratégique est d`augmenter la part industrielle du PIB de 10% à l`horizon 2015. Toutefois, le potentiel de relance sera de 5 à 10% en 2015 et de 6% à 7% en 2020, si les conditions actuelles de fonctionnement du secteur industriel perdurent, selon lui. Pour le représentant de Benmeradi, les grands chantiers de la compétitivité et du développement industriel prônent la mise à niveau des entreprises, l'innovation, la promotion des ressources humaines et les qualifications, ainsi que la promotion et l'encouragement des investissements directs étrangers. Quant à Fawzi Bensebaâ, professeur en sciences de gestion des universités de Reims et Paris XII Créteil, «l'intelligence économique est un paradigme prenant en considération des questions clés et où toutes les informations sont collectées de façon légale et n'ayant aucun lien avec l'espionnage». Pour gérer un hôtel, il s'agit de savoir quelles sont les normes et les pratiques dans les hôtels à travers le monde, a-t-il souligné. Il donne, également, l'exemple de l'interaction des entreprises nationales et ayant l'envergure internationale et les opportunités de collecter des informations, à l'instar de Sonatrach et Sonelgaz, afin de savoir quels sont leurs fournisseurs et les autorités de régulation, en Algérie, en Espagne et aux Etats-Unis d'Amérique. Autrement dit, il faut faire preuve de vigilance, selon lui, ajoutant que «connaître l'environnement concurrentiel est un préalable pour le succès des organisations, que celles-ci soient des FMN, des PME ou des TPE (très petites entreprises). Il s'agit de connaître les forces et les faiblesses des concurrents, la façon dont ils développent leurs ressources. Sinon, il y a risque de ne pas comprendre comment exceller».