Des manifestations regroupant des milliers de personnes ont eu lieu vendredi à Amman pour dénoncer la corruption et exiger des réformes politiques, ont rapporté des médias. Les manifestants, en majorité des opposants, ont défilé de la mosquée Al-Husseïni à la mairie, dans le centre-ville. "Jusqu'à présent, il n'y a pas de réformes. Les Jordaniens n'arrêteront (leurs protestations) que s'il y a de réelles réformes", a déclaré Jamil Abou Baker, porte-parole des Frères musulmans, principale force d'opposition. Des manifestations similaires ont eu lieu dans les villes de Karak, Tafileh et Maan, dans le sud du pays. Elles se sont déroulées après que le nouveau Premier ministre Aoun Khassawneh a obtenu jeudi un vote de confiance au Parlement. "Ce qui compte, c'est la façon dont le gouvernement réalise les réformes nécessaires. Or, le programme du gouvernement ne comprend pas de véritables réformes constitutionnelles", a-t-il dit. Jeudi, les députés avaient exhorté le gouvernement à répondre aux demandes de réformes et à prendre des mesures plus importantes pour lutter contre la corruption. M. Khassawneh, 61 ans, nommé Premier ministre en octobre, avait promis de lutter contre la corruption. La Jordanie fait face depuis janvier à un mouvement de protestation réclamant des réformes politiques et économiques, ainsi que la fin de la corruption. Les principaux mouvements d'opposition revendiquent en particulier que le Premier ministre soit issu de la majorité parlementaire et non plus désigné par le roi. Tunisie Fermeture des deux principaux postes frontaliers avec la Libye Le poste frontalier de Dhehiba, dans l'extrême-Sud tunisien a été fermé vendredi à la suite d'attaques contre des ressortissants tunisiens en territoire libyen, a indiqué une source sécuritaire, deux jours après la fermeture, mercredi, du poste de Ras Jedir. "Il a été décidé de fermer le passage de Dhehiba à la suite d'informations faisant état d'agressions contre des ressortissants tunisiens dans la région de Nalout, dans l'ouest de la Libye, a indiqué cette source, citée par l'agence tunisienne TAP. "Seuls les Tunisiens et les Libyens rentrant chez eux seront autorisés à emprunter le passage, jusqu'à ce que des solutions soient trouvées avec les responsables libyens", a-t-on ajouté. Le poste de Dhehiba, proche du désert libyen, a été congestionné, après la fermeture côté tunisien du principal point frontalier de Ras Jedir à la suite d'un incident survenu mercredi quand un ressortissant libyen a fait usage de son arme à feu pour forcer le passage, blessant un douanier tunisien. Des manifestations regroupant des milliers de personnes ont eu lieu vendredi à Amman pour dénoncer la corruption et exiger des réformes politiques, ont rapporté des médias. Les manifestants, en majorité des opposants, ont défilé de la mosquée Al-Husseïni à la mairie, dans le centre-ville. "Jusqu'à présent, il n'y a pas de réformes. Les Jordaniens n'arrêteront (leurs protestations) que s'il y a de réelles réformes", a déclaré Jamil Abou Baker, porte-parole des Frères musulmans, principale force d'opposition. Des manifestations similaires ont eu lieu dans les villes de Karak, Tafileh et Maan, dans le sud du pays. Elles se sont déroulées après que le nouveau Premier ministre Aoun Khassawneh a obtenu jeudi un vote de confiance au Parlement. "Ce qui compte, c'est la façon dont le gouvernement réalise les réformes nécessaires. Or, le programme du gouvernement ne comprend pas de véritables réformes constitutionnelles", a-t-il dit. Jeudi, les députés avaient exhorté le gouvernement à répondre aux demandes de réformes et à prendre des mesures plus importantes pour lutter contre la corruption. M. Khassawneh, 61 ans, nommé Premier ministre en octobre, avait promis de lutter contre la corruption. La Jordanie fait face depuis janvier à un mouvement de protestation réclamant des réformes politiques et économiques, ainsi que la fin de la corruption. Les principaux mouvements d'opposition revendiquent en particulier que le Premier ministre soit issu de la majorité parlementaire et non plus désigné par le roi. Tunisie Fermeture des deux principaux postes frontaliers avec la Libye Le poste frontalier de Dhehiba, dans l'extrême-Sud tunisien a été fermé vendredi à la suite d'attaques contre des ressortissants tunisiens en territoire libyen, a indiqué une source sécuritaire, deux jours après la fermeture, mercredi, du poste de Ras Jedir. "Il a été décidé de fermer le passage de Dhehiba à la suite d'informations faisant état d'agressions contre des ressortissants tunisiens dans la région de Nalout, dans l'ouest de la Libye, a indiqué cette source, citée par l'agence tunisienne TAP. "Seuls les Tunisiens et les Libyens rentrant chez eux seront autorisés à emprunter le passage, jusqu'à ce que des solutions soient trouvées avec les responsables libyens", a-t-on ajouté. Le poste de Dhehiba, proche du désert libyen, a été congestionné, après la fermeture côté tunisien du principal point frontalier de Ras Jedir à la suite d'un incident survenu mercredi quand un ressortissant libyen a fait usage de son arme à feu pour forcer le passage, blessant un douanier tunisien.