Au moins vingt-quatre civils, dont quatre enfants, ont été tués, vendredi 9 décembre, par les forces de sécurité syriennes dans la répression des manifestations contre le régime de Bachar Al-Assad. Au moins vingt-quatre civils, dont quatre enfants, ont été tués, vendredi 9 décembre, par les forces de sécurité syriennes dans la répression des manifestations contre le régime de Bachar Al-Assad. Malgré le déploiement massif des forces de l'ordre, de nombreux mouvements de protestation ont eu lieu dans le pays, sous le slogan « la grève de la dignité », en prévision d'une grève générale dimanche, selon des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). A Homs, notamment, les tirs des forces de sécurité ont fait dix morts, dont deux enfants de 10 et 12 ans, et vingt-trois blessés, selon l'OSDH. Vendredi, le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l'opposition syrienne, avait accusé le régime de Bachar Al-Assad de se préparer à commettre une répression violente dans cette ville, un important foyer de la contestation. « Toutes les informations, les vidéos, ainsi que les militants sur le terrain affirment que le régime se prépare à commettre un massacre collectif pour faire taire la révolution dans cette ville, et en faire un exemple pour les autres régions » de Syrie, affirmait le CNS dans un communiqué rapporte le quotidien Le Monde. « Le régime prétexte des incidents confessionnels pour justifier son éventuel crime. Il pousse dans cette direction par tous les moyens en incendiant des mosquées, en tuant des jeunes et en les torturant, en enlevant des femmes et des enfants. Hier le régime a mis le feu à un oléoduc dans le quartier de Baba Amro [à Homs], afin d'en accuser ce qu'il appelle 'des groupes armés », indique le CNS. Le régime syrien a demandé, vendredi, à la communauté internationale de l'aider à trouver une sortie honorable à la crise, en faisant cesser le flot d'armes qui arrivent dans le pays. Le président Al-Assad est horrifié et attristé par les violences meurtrières, et il a promis que les responsables devraient rendre des comptes, a assuré le porte-parole du ministère des affaires étrangères syrien, Jihad Makdessi. Il a également affirmé que le régime « n'a jamais donné l'instruction claire d'utiliser des balles réelles » contre les manifestants. La ville rebelle de Homs est le théâtre d'opérations sécuritaires depuis plusieurs semaines. Jeudi, au moins dix civils y sont morts sous les tirs des forces du régime, de francs-tireurs ou dans des attaques à l'artillerie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Huit autres civils ont été blessés par les agents de sécurité qui « ont tiré aveuglément sur les habitants à Houla », dans la province de Homs, surnommée capitale de la révolution et qui compte le plus grand nombre de martyrs depuis le début, à la mi-mars, de la révolte populaire, selon la même source. Sur le plan diplomatique, la Syrie a annoncé vouloir étudier une réponse reçue de la Ligue arabe à sa demande de levée des sanctions de l'organisation panarabe pour recevoir des observateurs de la Ligue dans le pays. Si M. Assad est sincère, il « acceptera des observateurs de la Ligue arabe », a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu. Le chef de la diplomatie irakienne a lui annoncé que son pays allait développer ses relations avec l'opposition syrienne. « La mission des amis de la Syrie est de faire comprendre [à ses dirigeants] qu'ils doivent mettre en application l'initiative arabe car elle est dans l'interêt de la Syrie et de son peuple », a-t-il ajouté. Les sanctions, les premières de cette ampleur à l'encontre d'un membre de la Ligue, prévoient notamment un gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien et de ses comptes bancaires dans les pays arabes. A l'étranger, la Suisse a annoncé avoir allongé la liste des personnes en Syrie faisant l'objet de restrictions de déplacements, en ajoutant dix-huit noms sur la liste, qui en compte désormais soixante-quatorze. Malgré le déploiement massif des forces de l'ordre, de nombreux mouvements de protestation ont eu lieu dans le pays, sous le slogan « la grève de la dignité », en prévision d'une grève générale dimanche, selon des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). A Homs, notamment, les tirs des forces de sécurité ont fait dix morts, dont deux enfants de 10 et 12 ans, et vingt-trois blessés, selon l'OSDH. Vendredi, le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité des courants de l'opposition syrienne, avait accusé le régime de Bachar Al-Assad de se préparer à commettre une répression violente dans cette ville, un important foyer de la contestation. « Toutes les informations, les vidéos, ainsi que les militants sur le terrain affirment que le régime se prépare à commettre un massacre collectif pour faire taire la révolution dans cette ville, et en faire un exemple pour les autres régions » de Syrie, affirmait le CNS dans un communiqué rapporte le quotidien Le Monde. « Le régime prétexte des incidents confessionnels pour justifier son éventuel crime. Il pousse dans cette direction par tous les moyens en incendiant des mosquées, en tuant des jeunes et en les torturant, en enlevant des femmes et des enfants. Hier le régime a mis le feu à un oléoduc dans le quartier de Baba Amro [à Homs], afin d'en accuser ce qu'il appelle 'des groupes armés », indique le CNS. Le régime syrien a demandé, vendredi, à la communauté internationale de l'aider à trouver une sortie honorable à la crise, en faisant cesser le flot d'armes qui arrivent dans le pays. Le président Al-Assad est horrifié et attristé par les violences meurtrières, et il a promis que les responsables devraient rendre des comptes, a assuré le porte-parole du ministère des affaires étrangères syrien, Jihad Makdessi. Il a également affirmé que le régime « n'a jamais donné l'instruction claire d'utiliser des balles réelles » contre les manifestants. La ville rebelle de Homs est le théâtre d'opérations sécuritaires depuis plusieurs semaines. Jeudi, au moins dix civils y sont morts sous les tirs des forces du régime, de francs-tireurs ou dans des attaques à l'artillerie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Huit autres civils ont été blessés par les agents de sécurité qui « ont tiré aveuglément sur les habitants à Houla », dans la province de Homs, surnommée capitale de la révolution et qui compte le plus grand nombre de martyrs depuis le début, à la mi-mars, de la révolte populaire, selon la même source. Sur le plan diplomatique, la Syrie a annoncé vouloir étudier une réponse reçue de la Ligue arabe à sa demande de levée des sanctions de l'organisation panarabe pour recevoir des observateurs de la Ligue dans le pays. Si M. Assad est sincère, il « acceptera des observateurs de la Ligue arabe », a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu. Le chef de la diplomatie irakienne a lui annoncé que son pays allait développer ses relations avec l'opposition syrienne. « La mission des amis de la Syrie est de faire comprendre [à ses dirigeants] qu'ils doivent mettre en application l'initiative arabe car elle est dans l'interêt de la Syrie et de son peuple », a-t-il ajouté. Les sanctions, les premières de cette ampleur à l'encontre d'un membre de la Ligue, prévoient notamment un gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien et de ses comptes bancaires dans les pays arabes. A l'étranger, la Suisse a annoncé avoir allongé la liste des personnes en Syrie faisant l'objet de restrictions de déplacements, en ajoutant dix-huit noms sur la liste, qui en compte désormais soixante-quatorze.