S'il fallait choisir une phrase qui puisse résumer l'esprit de la conférence internationale qu'organisent conjointement à Alger le Parti des Travailleurs (PT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), pour lutter « contre les guerres d'occupation et l'ingérence dans les affaires internes des pays, en défense de l'intégrité et la souveraineté des nations », nous choisirons bien celle-ci « allez-y doucement, si vous rentrez en confrontation frontale et brutale avec les gouvernants, vous risquez de précipiter l'intervention étrangère ». Le message s'adresse évidemment aussi bien aux opposants qu'aux dirigeants. En montant à la tribune, Kouidri Dalila, mère de disparu et SG de l'Association nationale des disparus, a estimé que « le cas des disparus constitue une affaire déstabilisatrice pour l'Algérie». Evoquant les ingérences étrangères qui ciblent certains pays de la région, elle soutient que « le feu est dans la maison ». Elle y voit un argument supplémentaire qui plaide pour l'éclatement de la vérité sur la question des disparus. « Nous avons perdu nos proches, nous ne savons pas pourquoi ils sont morts, pourquoi ils n'ont pas été jugés et pourquoi nous n'avions pas eu droit aux visites, la guerre est passée, mais le problème demeure entier, les familles veulent la vérité sur cette question, ne pas le faire revient à faire de notre pays une proie facile pour l'intervention étrangère » a-t-elle déclaré. La SG du PT, Louiza Hanoune, qui a joué à l'occasion le rôle de modérateur a expliqué qu' « une partie des gens ont été enlevées pendant la décennie noire par des corps constitués et une autre par des groupes terroristes ». « Mme Kouidri Dalila, a-t-elle rappelé, a fondé la première association des disparus et a toujours refusé l'internationalisation de cette affaire, afin de ne pas permettre aux étrangers d'exploiter cette carte pour venir accaparer notre pétrole ». La salle de l'hôtel Safir, qui abrite cette conférence dont la clôture est prévue aujourd'hui, était mise hier sous un décor qui rappelle fort bien celui des années 70. Tout le Tiers-Monde que peut receler le monde était là. Représentants d'associations ( dont celle des Noirs aux Etats-Unis), de confédérations de syndicats, de partis de gauche et d'extrême- gauche universitaires, de mouvements révolutionnaires, directeurs de journaux ( dont celui d'Afrique-Asie) se sont donc reliés pour dénoncer la capitalisme mondial, l'impérialisme et la mondialisation sauvage. Ahmed Knioua, présenté comme analyste des relations internationales, n'a pas été tendre envers les Arabes. Il a commencé son allocution en rappellant « l'absence des médias lourds arabes lors des manifestations de décembre 1960 à Alger ». Il a mis en exergue la compromission des Etats arabes avec l'entité sioniste, « à commencer par le serviteur des Lieux de l'Islam jusqu'à je ne où » en terminant sur un « seule l'Algérie s'y tient à distance ». Il voit dans « le rapprochement entre la Libye et l'Etat d'Israël le résultat d'un conditionnement imposé par la coalition européenne ». Tous les intervenants se sont accordés du reste pour dénoncer les frappes de l'Otan en Libye « sous le couvert de l'intervention humanitaire ». Pour le syndicaliste, Assogba Mahoussi Innocent du Bénin, « l'intervention étrangère a pris la forme, dans mon pays, d'une fraude électorale qui a permis l'élection de quelqu'un dont le peuple ne voulait pas ». Salah Salah, le représentant du Conseil national palestinien, a conseillé pour sa part de bien analyser la crise du capitalisme international. Selon lui « la crise a pris trois formes dans le monde. La première se manifeste au niveau de la classe des travailleurs des pays capitalistes (Grèce, Espagne, Portugal, etc), la seconde au niveau des peuples issus des pays sous-développés (pays arabes) et la troisième présente un caractère armé (Liban, Palestine et Irak). « Ce qui se passe dans la région arabe relève d'une dynamique exceptionnelle, toute la région est soumise au dictat des Etats-Unis, il y règne la corruption et les régimes s'appuient sur la répression policière des partis et des syndicats, ces régimes ont marginalisé l'armée croyant qu'ils n'auraient pas affaire à l'intervention étrangère » a-t-il soutenu. S'il fallait choisir une phrase qui puisse résumer l'esprit de la conférence internationale qu'organisent conjointement à Alger le Parti des Travailleurs (PT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), pour lutter « contre les guerres d'occupation et l'ingérence dans les affaires internes des pays, en défense de l'intégrité et la souveraineté des nations », nous choisirons bien celle-ci « allez-y doucement, si vous rentrez en confrontation frontale et brutale avec les gouvernants, vous risquez de précipiter l'intervention étrangère ». Le message s'adresse évidemment aussi bien aux opposants qu'aux dirigeants. En montant à la tribune, Kouidri Dalila, mère de disparu et SG de l'Association nationale des disparus, a estimé que « le cas des disparus constitue une affaire déstabilisatrice pour l'Algérie». Evoquant les ingérences étrangères qui ciblent certains pays de la région, elle soutient que « le feu est dans la maison ». Elle y voit un argument supplémentaire qui plaide pour l'éclatement de la vérité sur la question des disparus. « Nous avons perdu nos proches, nous ne savons pas pourquoi ils sont morts, pourquoi ils n'ont pas été jugés et pourquoi nous n'avions pas eu droit aux visites, la guerre est passée, mais le problème demeure entier, les familles veulent la vérité sur cette question, ne pas le faire revient à faire de notre pays une proie facile pour l'intervention étrangère » a-t-elle déclaré. La SG du PT, Louiza Hanoune, qui a joué à l'occasion le rôle de modérateur a expliqué qu' « une partie des gens ont été enlevées pendant la décennie noire par des corps constitués et une autre par des groupes terroristes ». « Mme Kouidri Dalila, a-t-elle rappelé, a fondé la première association des disparus et a toujours refusé l'internationalisation de cette affaire, afin de ne pas permettre aux étrangers d'exploiter cette carte pour venir accaparer notre pétrole ». La salle de l'hôtel Safir, qui abrite cette conférence dont la clôture est prévue aujourd'hui, était mise hier sous un décor qui rappelle fort bien celui des années 70. Tout le Tiers-Monde que peut receler le monde était là. Représentants d'associations ( dont celle des Noirs aux Etats-Unis), de confédérations de syndicats, de partis de gauche et d'extrême- gauche universitaires, de mouvements révolutionnaires, directeurs de journaux ( dont celui d'Afrique-Asie) se sont donc reliés pour dénoncer la capitalisme mondial, l'impérialisme et la mondialisation sauvage. Ahmed Knioua, présenté comme analyste des relations internationales, n'a pas été tendre envers les Arabes. Il a commencé son allocution en rappellant « l'absence des médias lourds arabes lors des manifestations de décembre 1960 à Alger ». Il a mis en exergue la compromission des Etats arabes avec l'entité sioniste, « à commencer par le serviteur des Lieux de l'Islam jusqu'à je ne où » en terminant sur un « seule l'Algérie s'y tient à distance ». Il voit dans « le rapprochement entre la Libye et l'Etat d'Israël le résultat d'un conditionnement imposé par la coalition européenne ». Tous les intervenants se sont accordés du reste pour dénoncer les frappes de l'Otan en Libye « sous le couvert de l'intervention humanitaire ». Pour le syndicaliste, Assogba Mahoussi Innocent du Bénin, « l'intervention étrangère a pris la forme, dans mon pays, d'une fraude électorale qui a permis l'élection de quelqu'un dont le peuple ne voulait pas ». Salah Salah, le représentant du Conseil national palestinien, a conseillé pour sa part de bien analyser la crise du capitalisme international. Selon lui « la crise a pris trois formes dans le monde. La première se manifeste au niveau de la classe des travailleurs des pays capitalistes (Grèce, Espagne, Portugal, etc), la seconde au niveau des peuples issus des pays sous-développés (pays arabes) et la troisième présente un caractère armé (Liban, Palestine et Irak). « Ce qui se passe dans la région arabe relève d'une dynamique exceptionnelle, toute la région est soumise au dictat des Etats-Unis, il y règne la corruption et les régimes s'appuient sur la répression policière des partis et des syndicats, ces régimes ont marginalisé l'armée croyant qu'ils n'auraient pas affaire à l'intervention étrangère » a-t-il soutenu.