Les prochains jours risquent d'être décisifs pour le FLN. Le Mouvement de redressement et de l'authenticité, que dirige Salah Goudjil, menace de saisir la justice pour invalider le 9e congrès du parti. Dans une conférence de presse animée hier à Alger, le coordinateur du mouvement a brandi cette menace à l'endroit de la direction centrale du parti si les violations des statut du parti et du réglement intérieur du part persistent. Les reproches faits par le Mouvement de redressement et de l'authenticité sont répertoriés dans une longue liste remise à la presse. Ce sont vingt points qui sont couchés sur cette liste. Les reproches vont de la violation des statuts et règlement intérieur du parti à l'absence de transparence dans la gestion financière et administrative, gaspillage, fraude, laisser-aller, négligence et refus de rendre des comptes concernant les dons financiers reçus à l'occasion de grands évènements. Autant dire que Abdelaziz Belkhadem est accusé de gestion occulte des fonds du vieux parti. Toujours est-il que la justice est saisie pour invalider le 9e congrès, Salah Goudjil est serein du verdict des instances judiciaires. "Il y a un précédent et une jurisprudence" a-t-il souligné, faisant sans doute allusion à l'invalidation, par la justice, du congrès qui a vu la destitution du poste de secrétaire général du parti, Ali Benflis. Toujours est-il qu'avant d'arriver à cette extrémité qu'il qualifie de "lourde responsabilité" du fait que s'il y a invalidation du congrès aucun membre du FLN ne pourra se présenter aux élections, Salah Goudjil et les membres du Mouvement de redressement tentent, une dernière fois, de sauver ce qui peut-être sauvé en affichant "la disponibilité du mouvement à arriver à régler les problèmes internes du parti par le dialogue". Pour parer à toute éventualité, le Mouvement de redressement se prépare en conséquence. Il y aura "un congrès" a réitéré Salah Goudjil qui précise qu'il n'est pas encore décidé quelle forme il prendra. Un congrès extraordinaire, ordinaire ou conférence nationale. Les prochaines élections sont sur les tablettes du Mouvement, selon Goudjil, qui révèle qu'une commission a été mise en place pour les préparatifs aux échéances électorales et qu'une commission planche sur l'élaboration du programme électoral du parti. Salah Goudjil recaonnaît qu'il risque d'y avoir "un problème juridique" pour l'organisation d'un congrès et cela dépend de la lecture que l'on fait de la loi Une lecture stricte des textes de loi ou une lecture politique. "Nous, on fait une lecture politique, dit-il et la loi de 1989 autorise trois personnes à tenir une réunion", a-t-il souligné. En attendant, le coordinateur du Mouvement révèle que les candidats du mouvement pourront faire acte de candidature sur la bannière du FLN-Authenticité. Il réitère son appel aux cadres du parti, aux députés et sénateurs de choisir leur camp. "Pour nous ou contre nous, on ne plus prendre le bâton par le milieu", a-t-il fait savoir aux hésitants. Il estime que le FLN est la propriété de tous ses miltants et fait savoir qu'il se présentera aux élections là où Abdelaziz Belkhadem se présentera, que ce soit à Alger, Tiaret ou Laghouat. Mais pourquoi Salah Goudjil n'a-t-il pas dénoncé en leur temps les faits qu'il reproche au Sg du parti. À cette question, il répond qu'il avait averti Belkhadem de ces dérives qui mènent le FLN sur le mauvais chemin et il atteste de cela par une missive transmise au président de la commission des institutions. Salah Goudjil s'étonne de la dernière sortie du Sg du FLN à Sétif et remarque que ce n'est pas lui la problématique, mais les pratiques du premier responsable du FLN. Les prochains jours risquent d'être décisifs pour le FLN. Le Mouvement de redressement et de l'authenticité, que dirige Salah Goudjil, menace de saisir la justice pour invalider le 9e congrès du parti. Dans une conférence de presse animée hier à Alger, le coordinateur du mouvement a brandi cette menace à l'endroit de la direction centrale du parti si les violations des statut du parti et du réglement intérieur du part persistent. Les reproches faits par le Mouvement de redressement et de l'authenticité sont répertoriés dans une longue liste remise à la presse. Ce sont vingt points qui sont couchés sur cette liste. Les reproches vont de la violation des statuts et règlement intérieur du parti à l'absence de transparence dans la gestion financière et administrative, gaspillage, fraude, laisser-aller, négligence et refus de rendre des comptes concernant les dons financiers reçus à l'occasion de grands évènements. Autant dire que Abdelaziz Belkhadem est accusé de gestion occulte des fonds du vieux parti. Toujours est-il que la justice est saisie pour invalider le 9e congrès, Salah Goudjil est serein du verdict des instances judiciaires. "Il y a un précédent et une jurisprudence" a-t-il souligné, faisant sans doute allusion à l'invalidation, par la justice, du congrès qui a vu la destitution du poste de secrétaire général du parti, Ali Benflis. Toujours est-il qu'avant d'arriver à cette extrémité qu'il qualifie de "lourde responsabilité" du fait que s'il y a invalidation du congrès aucun membre du FLN ne pourra se présenter aux élections, Salah Goudjil et les membres du Mouvement de redressement tentent, une dernière fois, de sauver ce qui peut-être sauvé en affichant "la disponibilité du mouvement à arriver à régler les problèmes internes du parti par le dialogue". Pour parer à toute éventualité, le Mouvement de redressement se prépare en conséquence. Il y aura "un congrès" a réitéré Salah Goudjil qui précise qu'il n'est pas encore décidé quelle forme il prendra. Un congrès extraordinaire, ordinaire ou conférence nationale. Les prochaines élections sont sur les tablettes du Mouvement, selon Goudjil, qui révèle qu'une commission a été mise en place pour les préparatifs aux échéances électorales et qu'une commission planche sur l'élaboration du programme électoral du parti. Salah Goudjil recaonnaît qu'il risque d'y avoir "un problème juridique" pour l'organisation d'un congrès et cela dépend de la lecture que l'on fait de la loi Une lecture stricte des textes de loi ou une lecture politique. "Nous, on fait une lecture politique, dit-il et la loi de 1989 autorise trois personnes à tenir une réunion", a-t-il souligné. En attendant, le coordinateur du Mouvement révèle que les candidats du mouvement pourront faire acte de candidature sur la bannière du FLN-Authenticité. Il réitère son appel aux cadres du parti, aux députés et sénateurs de choisir leur camp. "Pour nous ou contre nous, on ne plus prendre le bâton par le milieu", a-t-il fait savoir aux hésitants. Il estime que le FLN est la propriété de tous ses miltants et fait savoir qu'il se présentera aux élections là où Abdelaziz Belkhadem se présentera, que ce soit à Alger, Tiaret ou Laghouat. Mais pourquoi Salah Goudjil n'a-t-il pas dénoncé en leur temps les faits qu'il reproche au Sg du parti. À cette question, il répond qu'il avait averti Belkhadem de ces dérives qui mènent le FLN sur le mauvais chemin et il atteste de cela par une missive transmise au président de la commission des institutions. Salah Goudjil s'étonne de la dernière sortie du Sg du FLN à Sétif et remarque que ce n'est pas lui la problématique, mais les pratiques du premier responsable du FLN.