Le coordinateur national du Mouvement des redresseurs du FLN est prêt à demander la levée de son immunité parlementaire. Un congrès extraordinaire du parti est à l'étude. Le souhait de Salah Goudjil : des primaires pour le choix du candidat FLN à l'élection présidentielle de 2014. Tels sont les faits saillants de la conférence de presse, animée, hier, par Salah Goudjil. Le divorce semble bien être consommé entre le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, et le mouvement de redressement du parti animé par le trio, Salah Goudjil, Mohamed Seghir Kara et Abderrachid Boukarzaza. La plainte déposée par la direction politique du FLN contre trois membres du mouvement de redressement du parti, accusés d'avoir organisé la rencontre des redresseurs à Draria au nom du FLN, alors qu'ils ont déposé une demande d'autorisation au nom d'une association, n'a fait qu'exacerber la tension qui existe entre les deux parties et la riposte de Salah Goudjil ne s'est fait pas attendre. Revenant, hier à Alger, au cours d'une conférence de presse sur les péripéties ayant abouti à l'organisation d'une conférence nationale des cadres du mouvement de redressement, le coordinateur général du Mouvement Salah Goudjil défie Abdelaziz Belkhadem et annonce qu'"il est prêt à demander la levée de son immunité parlementaire pour se présenter devant la justice en tant que militant". Cependant, Salah Goudjil prévient que ce n'est pas la seule question qui fera débat, mais "il sera également question de la légitimité des dirigeants actuels du parti, de son statut et de son règlement intérieur et du 9e congrès du parti". Salah Goudjil estime que la direction du FLN ne comprend pas les mutations qui ont cours en Algérie et leur rappelle que "l'état d'urgence est levé". Autant dire que tout le linge sale du FLN sera déballé sur la place publique si Abdelaziz Belkhadem va au bout de son action. Autre signe qui concoure au clash annoncé : "Le mouvement de redressement songe sérieusement à organiser un congrès extraordinaire du parti", a-t-il annoncé, sans en fixer la date probable de sa tenue et il estime qu'"il est venu le temps que chaque militant, parlementaire ou ministre de se déterminer et de préciser sa position par rapport au mouvement de redressement». "Le sg du parti sera élu démocratiquement et il ne sera pas imposé d'en haut", a-t-il souligné. Concernant le meeting prévu le 29 du mois courant à la Coupole du 5-Juillet par Abdelaziz Belkhadem, le coordinateur général du mouvement de redressement du FLN croît savoir que ce meeting est une occasion pour "le sg du FLN d'entrer en pré-campagne électorale pour les présidentielles de 2014" et il prévient que "le candidat du FLN doit remplir certaines conditions" et ne "sera pas facile", a-t-il assuré. Se référant aux primaires des socialistes en France pour le choix du candidat à l'élection présidentielle française, il souhaite que cette voie soit instaurée au sein du FLN pour le choix du candidat à la présidentielle, expliquant qu'"il faut être moderne", et rappelle que les mutations ont commencé dès la chute du Mur de Berlin. Abordant les réformes politiques annoncées par le président de la République et dont les textes sont à l'examen à l'APN, Salah Goudjil ne parle pas de blocages, mais "d'interférences" et explique que les ministres n'ont soufflé mots contre les réformes en Conseil des ministres, mais ils ont chargé les parlementaires de chahuter ces réformes à l'Assemblée populaire nationale. "Nous n'avons pas été invités par la commission des réformes politiques mais avons dit notre mot", a-t-il avancé et rappelle que les avis émis par le mouvement de redressement diffèrent de ceux des dirigeants actuels du FLN. A l'inverse d'Abdelaziz Belkhadem, il trouve "logique" que les ministres démissionnent, s'ils se portent candidats aux élections, trois mois avant la tenue de cette échéance et souhaite, s'ils ne le fassent pas, que le président de la République leur signifie leur fin de mission. Cependant, il assure que "les réformes politiques vont aboutir en raison des garanties données par le chef de l'Etat pour leurs succès». Enfin, Salah Goudjil estime que s'il y a reprise de dialogue entre le mouvement de redressement du FLN et le FLN, les "en tête-à-tête entre lui et Belkhadem sont exclus". Il privilégie le débat autour d'un table en présence des membres des deux parties et des médias. Le coordinateur national du Mouvement des redresseurs du FLN est prêt à demander la levée de son immunité parlementaire. Un congrès extraordinaire du parti est à l'étude. Le souhait de Salah Goudjil : des primaires pour le choix du candidat FLN à l'élection présidentielle de 2014. Tels sont les faits saillants de la conférence de presse, animée, hier, par Salah Goudjil. Le divorce semble bien être consommé entre le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, et le mouvement de redressement du parti animé par le trio, Salah Goudjil, Mohamed Seghir Kara et Abderrachid Boukarzaza. La plainte déposée par la direction politique du FLN contre trois membres du mouvement de redressement du parti, accusés d'avoir organisé la rencontre des redresseurs à Draria au nom du FLN, alors qu'ils ont déposé une demande d'autorisation au nom d'une association, n'a fait qu'exacerber la tension qui existe entre les deux parties et la riposte de Salah Goudjil ne s'est fait pas attendre. Revenant, hier à Alger, au cours d'une conférence de presse sur les péripéties ayant abouti à l'organisation d'une conférence nationale des cadres du mouvement de redressement, le coordinateur général du Mouvement Salah Goudjil défie Abdelaziz Belkhadem et annonce qu'"il est prêt à demander la levée de son immunité parlementaire pour se présenter devant la justice en tant que militant". Cependant, Salah Goudjil prévient que ce n'est pas la seule question qui fera débat, mais "il sera également question de la légitimité des dirigeants actuels du parti, de son statut et de son règlement intérieur et du 9e congrès du parti". Salah Goudjil estime que la direction du FLN ne comprend pas les mutations qui ont cours en Algérie et leur rappelle que "l'état d'urgence est levé". Autant dire que tout le linge sale du FLN sera déballé sur la place publique si Abdelaziz Belkhadem va au bout de son action. Autre signe qui concoure au clash annoncé : "Le mouvement de redressement songe sérieusement à organiser un congrès extraordinaire du parti", a-t-il annoncé, sans en fixer la date probable de sa tenue et il estime qu'"il est venu le temps que chaque militant, parlementaire ou ministre de se déterminer et de préciser sa position par rapport au mouvement de redressement». "Le sg du parti sera élu démocratiquement et il ne sera pas imposé d'en haut", a-t-il souligné. Concernant le meeting prévu le 29 du mois courant à la Coupole du 5-Juillet par Abdelaziz Belkhadem, le coordinateur général du mouvement de redressement du FLN croît savoir que ce meeting est une occasion pour "le sg du FLN d'entrer en pré-campagne électorale pour les présidentielles de 2014" et il prévient que "le candidat du FLN doit remplir certaines conditions" et ne "sera pas facile", a-t-il assuré. Se référant aux primaires des socialistes en France pour le choix du candidat à l'élection présidentielle française, il souhaite que cette voie soit instaurée au sein du FLN pour le choix du candidat à la présidentielle, expliquant qu'"il faut être moderne", et rappelle que les mutations ont commencé dès la chute du Mur de Berlin. Abordant les réformes politiques annoncées par le président de la République et dont les textes sont à l'examen à l'APN, Salah Goudjil ne parle pas de blocages, mais "d'interférences" et explique que les ministres n'ont soufflé mots contre les réformes en Conseil des ministres, mais ils ont chargé les parlementaires de chahuter ces réformes à l'Assemblée populaire nationale. "Nous n'avons pas été invités par la commission des réformes politiques mais avons dit notre mot", a-t-il avancé et rappelle que les avis émis par le mouvement de redressement diffèrent de ceux des dirigeants actuels du FLN. A l'inverse d'Abdelaziz Belkhadem, il trouve "logique" que les ministres démissionnent, s'ils se portent candidats aux élections, trois mois avant la tenue de cette échéance et souhaite, s'ils ne le fassent pas, que le président de la République leur signifie leur fin de mission. Cependant, il assure que "les réformes politiques vont aboutir en raison des garanties données par le chef de l'Etat pour leurs succès». Enfin, Salah Goudjil estime que s'il y a reprise de dialogue entre le mouvement de redressement du FLN et le FLN, les "en tête-à-tête entre lui et Belkhadem sont exclus". Il privilégie le débat autour d'un table en présence des membres des deux parties et des médias.