Cristina Fernandez a prêté serment samedi à la tête de l'Argentine pour un second mandat en promettant d'améliorer la compétitivité de l'économie de ce poids lourd de l'Amérique latine. La présidente sortante a été facilement réélue le 23 novembre, dès le premier tour de la présidentielle, bénéficiant à la fois de la forte croissance économique et d'une vague de sympathie après le décès de son mari, l'ancien président Nestor Kirchner. Cristina Fernandez, qui est âgée de 58 ans, a promis "d'approfondir le modèle" qu'il avait lancé en 2003. Portant toujours le deuil de son mari, la présidente, visiblement très émue, a reçu l'écharpe présidentielle des mains de sa fille devant des partisans enthousiastes réunis devant la "Casa Rosada" (Maison rose), le palais présidentiel. L'oratrice, très attachée aux valeurs sociales du péronisme, a défendu le modèle argentin par rapport à celui des pays développés. Elle a ajouté dans son discours d'investiture : "Notre projet national continuera jusqu'à la disparition du dernier pauvre (en Argentine) !". Palestine Le Fatah maintient la candidature de Mahmoud Abbas Le parti palestinien, Fatah, a affirmé son attachement à la candidature du président Mahmoud Abbas à la prochaine élection présidentielle, expliquant qu'"il n'envisage pas de proposer un autre candidat en temps actuel". "Les circonstances actuelles nous demandent de maintenir Abou Mazen (Abbas) à la présidence", a déclaré à la presse un membre du comité central du parti Fatah, Abbas Zaki. Fatah a expliqué le maintien de la candidature du président Abbas à la prochaine élection par "le succès diplomatique réalisé par Abou Mazen", notamment après l'adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière à Unesco. "Le président Abbas a réussi à réunir la communauté internationale autour de la cause palestinienne", s'est réjoui M. Zaki, appelant à poursuivre les efforts et la lutte contre l'occupation israélienne. "Israël ne veut pas de la candidature de M. Abbas et il planifie à lui trouver un remplaçant", a estimé le membre du parti Fatah, assurant que ces plans israéliens seront voués à l'échec. M. Zaki a estimé qu'"en ce temps de guerre acharnée menée par Israël, les Palestiniens ne peuvent pas aller chercher un autre candidat". "C'est lui (M. Abbas) qui avait pu arrêter en septembre le processus de paix et recourir à l'ONU pour demander les droits légitimes du peuple palestinien", a-t-il insisté. En mai dernier, le parti Fatah et le mouvement Hamas, et l'ensemble des factions palestiniennes ont signé au Caire un accord de réconciliation nationale, prévoyant la formation d'un gouvernement d'entente, chargé d'organiser les prochaines élections générales. APS Cristina Fernandez a prêté serment samedi à la tête de l'Argentine pour un second mandat en promettant d'améliorer la compétitivité de l'économie de ce poids lourd de l'Amérique latine. La présidente sortante a été facilement réélue le 23 novembre, dès le premier tour de la présidentielle, bénéficiant à la fois de la forte croissance économique et d'une vague de sympathie après le décès de son mari, l'ancien président Nestor Kirchner. Cristina Fernandez, qui est âgée de 58 ans, a promis "d'approfondir le modèle" qu'il avait lancé en 2003. Portant toujours le deuil de son mari, la présidente, visiblement très émue, a reçu l'écharpe présidentielle des mains de sa fille devant des partisans enthousiastes réunis devant la "Casa Rosada" (Maison rose), le palais présidentiel. L'oratrice, très attachée aux valeurs sociales du péronisme, a défendu le modèle argentin par rapport à celui des pays développés. Elle a ajouté dans son discours d'investiture : "Notre projet national continuera jusqu'à la disparition du dernier pauvre (en Argentine) !". Palestine Le Fatah maintient la candidature de Mahmoud Abbas Le parti palestinien, Fatah, a affirmé son attachement à la candidature du président Mahmoud Abbas à la prochaine élection présidentielle, expliquant qu'"il n'envisage pas de proposer un autre candidat en temps actuel". "Les circonstances actuelles nous demandent de maintenir Abou Mazen (Abbas) à la présidence", a déclaré à la presse un membre du comité central du parti Fatah, Abbas Zaki. Fatah a expliqué le maintien de la candidature du président Abbas à la prochaine élection par "le succès diplomatique réalisé par Abou Mazen", notamment après l'adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière à Unesco. "Le président Abbas a réussi à réunir la communauté internationale autour de la cause palestinienne", s'est réjoui M. Zaki, appelant à poursuivre les efforts et la lutte contre l'occupation israélienne. "Israël ne veut pas de la candidature de M. Abbas et il planifie à lui trouver un remplaçant", a estimé le membre du parti Fatah, assurant que ces plans israéliens seront voués à l'échec. M. Zaki a estimé qu'"en ce temps de guerre acharnée menée par Israël, les Palestiniens ne peuvent pas aller chercher un autre candidat". "C'est lui (M. Abbas) qui avait pu arrêter en septembre le processus de paix et recourir à l'ONU pour demander les droits légitimes du peuple palestinien", a-t-il insisté. En mai dernier, le parti Fatah et le mouvement Hamas, et l'ensemble des factions palestiniennes ont signé au Caire un accord de réconciliation nationale, prévoyant la formation d'un gouvernement d'entente, chargé d'organiser les prochaines élections générales. APS