Le plafond de production de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait être maintenu à 24,84 millions de barils par jour (mbj), lors de la réunion ministérielle de l'organisation mercredi à Vienne, selon les avis de plusieurs responsables de pays membres de l'organisation et des experts. Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah Salem Al Badri, avait indiqué mercredi dernier à Qatar lors des travaux du Congrès mondial du pétrole que le marché était suffisamment approvisionné et que les récents cours du brut, entre 100 et 120 dollars, étaient "satisfaisants". "Les craintes sur l'approvisionnement mondial de pétrole, accentuées par les évènements du Printemps arabe, ne sont pas fondées", a-t-il ajouté. M. Al Badri a dit avoir envoyé "des messages rassurants aux pays consommateurs en leur expliquant que ces craintes ne sont pas basées sur des données fiables". La Libye est le seul pays pétrolier dans la région secoué par ces événements et dont la production devrait toutefois reprendre à la fin du premier semestre 2012 à 1,58 million de barils jour, a-t-il ajouté. De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé que le marché pétrolier "est équilibré", laissant entendre que l'Algérie ne va pas défendre une hausse de la production lors de cette réunion. "Nous sommes en train d'étudier toutes les options et nous allons exprimer notre position la semaine prochaine", a déclaré M. Yousfi à la presse en marge de la session ministérielle animée par l'Algérie lors de ce Congrès. "Nous allons voir la semaine prochaine. Lors de cette réunion nous allons analyser la situation (du marché pétrolier) et nous allons prendre la décision après les consultations", a-t-il répondu à une autre question sur un probable maintien de la production de l'organisation pétrolière. L'examen du marché pétrolier international à la lumière des derniers développement sur la crise financière dans l'eurozone, le retour de la production de la Libye et le respect des quotas de production par les pays membres figurent au menu de cette session de l'Opep. Si le principe d'un maintien du plafond actuel de production fait partie d'un large consensus, d'autres questions liées à la discipline de production restent quant à elles posées."Plus qu'un changement de quotas, les Etats pourraient donc s'entendre pour une meilleure discipline et un plus grand respect des quotas, afin d'adapter leur production au retour de la Libye", estime un analyste du Centre d'études énergétiques mondiales (CGES), à Londres. Selon lui, le spectre de la crise iranienne, après le récent durcissement des sanctions occidentales contre Téhéran, devrait cependant planer sur la réunion de Vienne, d'autant que l'Iran assure cette année la présidence tournante de l'organisation. En cas d'embargo, il sera "très difficile" pour les Européens de remplacer les 450.000 barils qu'ils importent chaque jour d'Iran, a déjà averti M. El Badri. Néanmoins, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré que le Royaume était prêt à compenser toute pénurie sur le marché, avec une production de brut montée en octobre à 9,45 mbj, contre 8,80 mbj il y a six mois, selon l'AIE. L'Opep, si l'on inclut l'Irak, non soumis au système des quotas, produit au total 30,01 mbj, soit un tiers de l'offre mondiale. A deux jours de la réunion de Vienne, les prix du pétrole étaient en baisse lundi à l'ouverture de marché asiatique. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier perdait 18 cents à 99,23 USD et le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance 16 cents à 108,46 USD. Le plafond de production de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait être maintenu à 24,84 millions de barils par jour (mbj), lors de la réunion ministérielle de l'organisation mercredi à Vienne, selon les avis de plusieurs responsables de pays membres de l'organisation et des experts. Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah Salem Al Badri, avait indiqué mercredi dernier à Qatar lors des travaux du Congrès mondial du pétrole que le marché était suffisamment approvisionné et que les récents cours du brut, entre 100 et 120 dollars, étaient "satisfaisants". "Les craintes sur l'approvisionnement mondial de pétrole, accentuées par les évènements du Printemps arabe, ne sont pas fondées", a-t-il ajouté. M. Al Badri a dit avoir envoyé "des messages rassurants aux pays consommateurs en leur expliquant que ces craintes ne sont pas basées sur des données fiables". La Libye est le seul pays pétrolier dans la région secoué par ces événements et dont la production devrait toutefois reprendre à la fin du premier semestre 2012 à 1,58 million de barils jour, a-t-il ajouté. De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé que le marché pétrolier "est équilibré", laissant entendre que l'Algérie ne va pas défendre une hausse de la production lors de cette réunion. "Nous sommes en train d'étudier toutes les options et nous allons exprimer notre position la semaine prochaine", a déclaré M. Yousfi à la presse en marge de la session ministérielle animée par l'Algérie lors de ce Congrès. "Nous allons voir la semaine prochaine. Lors de cette réunion nous allons analyser la situation (du marché pétrolier) et nous allons prendre la décision après les consultations", a-t-il répondu à une autre question sur un probable maintien de la production de l'organisation pétrolière. L'examen du marché pétrolier international à la lumière des derniers développement sur la crise financière dans l'eurozone, le retour de la production de la Libye et le respect des quotas de production par les pays membres figurent au menu de cette session de l'Opep. Si le principe d'un maintien du plafond actuel de production fait partie d'un large consensus, d'autres questions liées à la discipline de production restent quant à elles posées."Plus qu'un changement de quotas, les Etats pourraient donc s'entendre pour une meilleure discipline et un plus grand respect des quotas, afin d'adapter leur production au retour de la Libye", estime un analyste du Centre d'études énergétiques mondiales (CGES), à Londres. Selon lui, le spectre de la crise iranienne, après le récent durcissement des sanctions occidentales contre Téhéran, devrait cependant planer sur la réunion de Vienne, d'autant que l'Iran assure cette année la présidence tournante de l'organisation. En cas d'embargo, il sera "très difficile" pour les Européens de remplacer les 450.000 barils qu'ils importent chaque jour d'Iran, a déjà averti M. El Badri. Néanmoins, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré que le Royaume était prêt à compenser toute pénurie sur le marché, avec une production de brut montée en octobre à 9,45 mbj, contre 8,80 mbj il y a six mois, selon l'AIE. L'Opep, si l'on inclut l'Irak, non soumis au système des quotas, produit au total 30,01 mbj, soit un tiers de l'offre mondiale. A deux jours de la réunion de Vienne, les prix du pétrole étaient en baisse lundi à l'ouverture de marché asiatique. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier perdait 18 cents à 99,23 USD et le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance 16 cents à 108,46 USD.