Le médecin et microbiologiste allemand Robert Koch, né à Clausthal (Allemagne) le 11/12/1843 ; Mort à Baden-Baden (Allemagne) le 27/05/191 annonce à la société physiologique de Berlin qu'il a découvert le bacille de la tuberculose. Il démontre le caractère contagieux de ce que l'on considère alors comme "la maladie du siècle". Des mesures de lutte vont être prises partout en Europe mais il faudra attendre 1921 pour voir la tuberculose reculer vraiment avec la mise au point du vaccin du bacille de Calmette et Guérin (BCG). 18 juillet 1921 : naissance du BCG, contre la tuberculose Le médecin Albert Calmette et le vétérinaire Camille Guérin mettent au point le vaccin antituberculeux, auquel ils donnent leur nom : BCG (Bacille Calmette-Guérin). C'est ainsi qu'une première vaccination est effectuée sur un nouveau-né. Les deux chercheurs travaillaient depuis déjà quelques années sur le bacille tuberculeux, découvert par Robert Koch en 1882. Cent ans après que Robert Koch a reçu le prix Nobel pour la découverte de son bacille, la tuberculose frappe toujours. Chaque année, plus de huit millions de personnes dans le monde sont atteintes, 1.7 million en meurent. Pour les uns, la tuberculose était héréditaire, pour les autres, une maladie contagieuse se transmettant par contact avec un individu malade. En 1860, le médecin militaire français Jean-Antoine Villemin fait toutefois une observation décisive : les soldats confinés dans les casernes sont davantage atteints de tuberculose que ceux en campagne. Mieux : des lapins, à qui il injecte des lésions tuberculeuses prélevées sur un individu mort, deviennent tuberculeux à leur tour et transmettent la maladie à d'autres lapins. En 1865, preuve est faite de la contagiosité de la maladie. Il faudra toutefois attendre 1882 pour que le médecin et microbiologiste allemand Robert Koch isole l'agent responsable de la maladie : Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch. Découverte pour laquelle il recevra le prix Nobel de médecine en 1905. Où et quand est-elle apparue ? Difficile à dire ! On a longtemps pensé que le bacille avait évolué à partir de celui de la tuberculose bovine (Mycobacterium bovis) . Les hommes auraient été contaminés par la souche animale au Néolithique, au moment de la sédentarisation et de l'apparition de l'agriculture. Mais les études phylogénétiques réalisées depuis une dizaine d'années ont mis à mal ce scénario. En fait, les souches bovine et humaine ont vraisemblablement un ancêtre commun, et Mycobacterium tuberculosis est plus proche de lui que ne l'est Mycobacterium bovis . Connue depuis des millénaires en Afrique de l'Est et en Amérique du Sud - des traces incontestables de tuberculose osseuse (déformation de la colonne vertébrale caractéristique) ont été retrouvées aussi bien sur des momies égyptiennes que précolombiennes - cette affection connaît son apogée au début du XIXe siècle : avec la révolution industrielle, les villes européennes se peuplent à une vitesse vertigineuse et regorgent de taudis insalubres où les familles vivent dans la promiscuité et la précarité. La maladie se répand comme une traînée de poudre : un tiers des décès parisiens sont alors dus à la tuberculose ! Avec l'amélioration progressive des conditions de vie, la maladie régresse. Mais elle reprend du poil de la bête à chaque période troublée, notamment lors des deux guerres mondiales. La régression s'accentue à partir des années 1945 avec l'apparition des antibiotiques. Source : La Recherche Le médecin et microbiologiste allemand Robert Koch, né à Clausthal (Allemagne) le 11/12/1843 ; Mort à Baden-Baden (Allemagne) le 27/05/191 annonce à la société physiologique de Berlin qu'il a découvert le bacille de la tuberculose. Il démontre le caractère contagieux de ce que l'on considère alors comme "la maladie du siècle". Des mesures de lutte vont être prises partout en Europe mais il faudra attendre 1921 pour voir la tuberculose reculer vraiment avec la mise au point du vaccin du bacille de Calmette et Guérin (BCG). 18 juillet 1921 : naissance du BCG, contre la tuberculose Le médecin Albert Calmette et le vétérinaire Camille Guérin mettent au point le vaccin antituberculeux, auquel ils donnent leur nom : BCG (Bacille Calmette-Guérin). C'est ainsi qu'une première vaccination est effectuée sur un nouveau-né. Les deux chercheurs travaillaient depuis déjà quelques années sur le bacille tuberculeux, découvert par Robert Koch en 1882. Cent ans après que Robert Koch a reçu le prix Nobel pour la découverte de son bacille, la tuberculose frappe toujours. Chaque année, plus de huit millions de personnes dans le monde sont atteintes, 1.7 million en meurent. Pour les uns, la tuberculose était héréditaire, pour les autres, une maladie contagieuse se transmettant par contact avec un individu malade. En 1860, le médecin militaire français Jean-Antoine Villemin fait toutefois une observation décisive : les soldats confinés dans les casernes sont davantage atteints de tuberculose que ceux en campagne. Mieux : des lapins, à qui il injecte des lésions tuberculeuses prélevées sur un individu mort, deviennent tuberculeux à leur tour et transmettent la maladie à d'autres lapins. En 1865, preuve est faite de la contagiosité de la maladie. Il faudra toutefois attendre 1882 pour que le médecin et microbiologiste allemand Robert Koch isole l'agent responsable de la maladie : Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch. Découverte pour laquelle il recevra le prix Nobel de médecine en 1905. Où et quand est-elle apparue ? Difficile à dire ! On a longtemps pensé que le bacille avait évolué à partir de celui de la tuberculose bovine (Mycobacterium bovis) . Les hommes auraient été contaminés par la souche animale au Néolithique, au moment de la sédentarisation et de l'apparition de l'agriculture. Mais les études phylogénétiques réalisées depuis une dizaine d'années ont mis à mal ce scénario. En fait, les souches bovine et humaine ont vraisemblablement un ancêtre commun, et Mycobacterium tuberculosis est plus proche de lui que ne l'est Mycobacterium bovis . Connue depuis des millénaires en Afrique de l'Est et en Amérique du Sud - des traces incontestables de tuberculose osseuse (déformation de la colonne vertébrale caractéristique) ont été retrouvées aussi bien sur des momies égyptiennes que précolombiennes - cette affection connaît son apogée au début du XIXe siècle : avec la révolution industrielle, les villes européennes se peuplent à une vitesse vertigineuse et regorgent de taudis insalubres où les familles vivent dans la promiscuité et la précarité. La maladie se répand comme une traînée de poudre : un tiers des décès parisiens sont alors dus à la tuberculose ! Avec l'amélioration progressive des conditions de vie, la maladie régresse. Mais elle reprend du poil de la bête à chaque période troublée, notamment lors des deux guerres mondiales. La régression s'accentue à partir des années 1945 avec l'apparition des antibiotiques. Source : La Recherche