Les premiers résultats d'une étude sur la corruption en Algérie, réalisée par une cellule de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), pour la lutte contre ce fléau et la protection des deniers publics, ont été présentés, mardi, à Alger. Les premiers résultats d'une étude sur la corruption en Algérie, réalisée par une cellule de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), pour la lutte contre ce fléau et la protection des deniers publics, ont été présentés, mardi, à Alger. Le coordinateur de la cellule, Abdelmoumene Khelil, a indiqué lors d'une conférence de presse que cette étude lancée en octobre 2011, a concerné 1.600 citoyens, tous âges et niveaux d'instruction confondus, à travers 24 wilayas. "82% des citoyens estiment que le phénomène de la corruption est un crime et 85 % pensent que les peines prononcées dans les affaires de corruption sont légères", a révélé l'étude. L'enquête a touché un échantillon des deux sexes de différents âges. Ainsi, 62 % d'hommes, 38 % de femmes, 56 % de la catégorie des 18-40 ans, 31 % des 41-55 et 12 % pour les plus des 56 ans, ont été concernés par l'étude. L'enquête a également touché 19,9% d'étudiants, 51 % de cadres supérieurs, 16,6 de chômeurs et 12,6 % exerçant une profession libérale, a indiqué le coordinateur qui a rappelé que des formulaires ont été distribués aux concernés selon leur niveau d'instruction, soit 32 % des personnes interrogées ont fait des études supérieures et 70 % des études diverses. L'études a pour objectif de "lutter contre la corruption et sensibiliser les citoyens à ce phénomène". Composée de juristes, de syndicalistes et d'intellectuels, la cellule a pour mission d'"évaluer la conformité des législations nationales aux conventions internationales sur la lutte contre la corruption et définir les mécanismes juridiques au niveau des organismes et institutions politiques, économiques et parlementaires en Algérie". S'agissant des procès relatifs aux affaires de corruption, l'étude a révélé que ces derniers ont lieu suite à des plaintes (30 %), des dénonciations (29,1 %), la publication d'articles de presse (31,4 %) et des lettres anonymes (39,9 %). S'agissant de la dénonciation des affaires de corruption, 88% des personnes interrogées disent avoir peur de dénoncer le fléau, tandis que 85% pensent que les hauts fonctionnaires bénéficient de l'immunité. Commentant ces pourcentages, Atoui Mustapha, membre de la cellule créée en mars dernier, a indiqué que l'objectif de cette étude est de "lancer un débat national sur ce phénomène qui a pris de graves proportions dans la société." Intitulée : "Le citoyen face à la corruption", l'étude a suscité un débat centré sur la nécessaire mise en place de mécanismes efficaces pour lutter contre ce fléau. Le coordinateur de la cellule, Abdelmoumene Khelil, a indiqué lors d'une conférence de presse que cette étude lancée en octobre 2011, a concerné 1.600 citoyens, tous âges et niveaux d'instruction confondus, à travers 24 wilayas. "82% des citoyens estiment que le phénomène de la corruption est un crime et 85 % pensent que les peines prononcées dans les affaires de corruption sont légères", a révélé l'étude. L'enquête a touché un échantillon des deux sexes de différents âges. Ainsi, 62 % d'hommes, 38 % de femmes, 56 % de la catégorie des 18-40 ans, 31 % des 41-55 et 12 % pour les plus des 56 ans, ont été concernés par l'étude. L'enquête a également touché 19,9% d'étudiants, 51 % de cadres supérieurs, 16,6 de chômeurs et 12,6 % exerçant une profession libérale, a indiqué le coordinateur qui a rappelé que des formulaires ont été distribués aux concernés selon leur niveau d'instruction, soit 32 % des personnes interrogées ont fait des études supérieures et 70 % des études diverses. L'études a pour objectif de "lutter contre la corruption et sensibiliser les citoyens à ce phénomène". Composée de juristes, de syndicalistes et d'intellectuels, la cellule a pour mission d'"évaluer la conformité des législations nationales aux conventions internationales sur la lutte contre la corruption et définir les mécanismes juridiques au niveau des organismes et institutions politiques, économiques et parlementaires en Algérie". S'agissant des procès relatifs aux affaires de corruption, l'étude a révélé que ces derniers ont lieu suite à des plaintes (30 %), des dénonciations (29,1 %), la publication d'articles de presse (31,4 %) et des lettres anonymes (39,9 %). S'agissant de la dénonciation des affaires de corruption, 88% des personnes interrogées disent avoir peur de dénoncer le fléau, tandis que 85% pensent que les hauts fonctionnaires bénéficient de l'immunité. Commentant ces pourcentages, Atoui Mustapha, membre de la cellule créée en mars dernier, a indiqué que l'objectif de cette étude est de "lancer un débat national sur ce phénomène qui a pris de graves proportions dans la société." Intitulée : "Le citoyen face à la corruption", l'étude a suscité un débat centré sur la nécessaire mise en place de mécanismes efficaces pour lutter contre ce fléau.