Cesaria Evora, la «diva aux pieds nus » n'honorera plus ces fans avec son interprétation envoutante et passionné. La célèbre artiste Cap-Verdienne est décédée avant-hier à l'âge de 70 ans après avoir été admise l'hôpital Baptista de Sousa à Mindelo, sur l'île de Sao Vicente, en raison d'une «insuffisance respiratoire» et une «tension cardiaque élevée». Cesaria Evora, la «diva aux pieds nus » n'honorera plus ces fans avec son interprétation envoutante et passionné. La célèbre artiste Cap-Verdienne est décédée avant-hier à l'âge de 70 ans après avoir été admise l'hôpital Baptista de Sousa à Mindelo, sur l'île de Sao Vicente, en raison d'une «insuffisance respiratoire» et une «tension cardiaque élevée». La relation de la défunte avec l'Algérie fut d'une grande passion comme elle l'a été à travers les différents peuples dans le monde. Nous avons eu la chanson d'apercevoir en 2005 à Ibn Khaldoun puis en 2009 dans le cadre du festival panafricain le talent de l'ambassadrice de la morna capverdienne. A cause de ses problèmes de santé, la diva avait mis fin à sa carrière en Septembre dernier. Elle dira alors à lors d'une interview «je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi». Pour rendre hommage à son ambassadrice, le gouvernement du Cap Vert a décrété un deuil national de 48 heure. Le président de la République, Jorge Carlos Fonseca, a estimé que Casaria Evora était «l'une des références majeures de la culture du Cap Vert». Le premier ministre José Maria Neves est allé plus loin, en estimant que Cesaria Evora ne «mourra jamais parce qu'une icône et une star ne meurent jamais. Elle restera à jamais dans la mémoire du Cap Vert et de tous les Capverdiens». Surnommée affectueusement Cize, Cesaria Evora a été sans conteste l'une des voix les plus intenses, les plus profondément émouvantes. Elle est née dans la misère, élevée dans un orphelinat, sa bonne étoile a un peu attendu pour se manifester. Puis elle a fait vibrer ses cordes vocales, et nos cordes sensibles, pleines d'intonations marquées par ses débuts difficiles dans la vie. Cesaria est née le 27 août 1941 à Mindelo, au Cap-Vert. Alors qu'elle n'avait que sept ans, son père, violoncelliste, disparaît prématurément. Sa mère, cuisinière, trop pauvre pour l'élevée, décide de la laisser dans un orphelinat. Là-bas, Cesaria se met au chant, dans une chorale. A seize ans, Cesaria rencontre Eduardo, son premier grand amour. Le marin s'occupe du chant de sa sirène en lui apprenant de nouvelles manières d'interpréter. La voix mise en valeur, Cesaria tourne dans les bars et les cafés. Là-bas, quelques pièces de monnaie et verres d'alcool récompensent son talent. Cesaria parfait aussi son art dans la rue, et les fêlures de sa voix dans les cigarettes. Les îles du Cap-Vert, colonie portugaise, vibrent aux sons du blues hérité de l'esclavage. Considéré comme une sorte d'icône incarnant la libération culturelle dans les pays du sud, la chanteuse avait acquis une renommée internationale à l'âge de 50 ans grâce à la chanson «Sodade» en 1992, qui figure sur son troisième album «Miss Perfumado». Onze ans plus tard, elle recevait un Grammy Award aux Etats-Unis et une Victoire de la Musique en France pour son album «Voz d'Amor». Cesaria Evora a donné plusieurs concerts en Algérie où elle comptait des milliers d'admirateurs. K. H. La relation de la défunte avec l'Algérie fut d'une grande passion comme elle l'a été à travers les différents peuples dans le monde. Nous avons eu la chanson d'apercevoir en 2005 à Ibn Khaldoun puis en 2009 dans le cadre du festival panafricain le talent de l'ambassadrice de la morna capverdienne. A cause de ses problèmes de santé, la diva avait mis fin à sa carrière en Septembre dernier. Elle dira alors à lors d'une interview «je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi». Pour rendre hommage à son ambassadrice, le gouvernement du Cap Vert a décrété un deuil national de 48 heure. Le président de la République, Jorge Carlos Fonseca, a estimé que Casaria Evora était «l'une des références majeures de la culture du Cap Vert». Le premier ministre José Maria Neves est allé plus loin, en estimant que Cesaria Evora ne «mourra jamais parce qu'une icône et une star ne meurent jamais. Elle restera à jamais dans la mémoire du Cap Vert et de tous les Capverdiens». Surnommée affectueusement Cize, Cesaria Evora a été sans conteste l'une des voix les plus intenses, les plus profondément émouvantes. Elle est née dans la misère, élevée dans un orphelinat, sa bonne étoile a un peu attendu pour se manifester. Puis elle a fait vibrer ses cordes vocales, et nos cordes sensibles, pleines d'intonations marquées par ses débuts difficiles dans la vie. Cesaria est née le 27 août 1941 à Mindelo, au Cap-Vert. Alors qu'elle n'avait que sept ans, son père, violoncelliste, disparaît prématurément. Sa mère, cuisinière, trop pauvre pour l'élevée, décide de la laisser dans un orphelinat. Là-bas, Cesaria se met au chant, dans une chorale. A seize ans, Cesaria rencontre Eduardo, son premier grand amour. Le marin s'occupe du chant de sa sirène en lui apprenant de nouvelles manières d'interpréter. La voix mise en valeur, Cesaria tourne dans les bars et les cafés. Là-bas, quelques pièces de monnaie et verres d'alcool récompensent son talent. Cesaria parfait aussi son art dans la rue, et les fêlures de sa voix dans les cigarettes. Les îles du Cap-Vert, colonie portugaise, vibrent aux sons du blues hérité de l'esclavage. Considéré comme une sorte d'icône incarnant la libération culturelle dans les pays du sud, la chanteuse avait acquis une renommée internationale à l'âge de 50 ans grâce à la chanson «Sodade» en 1992, qui figure sur son troisième album «Miss Perfumado». Onze ans plus tard, elle recevait un Grammy Award aux Etats-Unis et une Victoire de la Musique en France pour son album «Voz d'Amor». Cesaria Evora a donné plusieurs concerts en Algérie où elle comptait des milliers d'admirateurs. K. H.