Mille trois cents agents de sécurité exerçant dans la zone industrielle de Rouiba observent quotidiennement, depuis des dizaines de jours, des sit-in devant le siège de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) pour s'élever contre ce qu'ils qualifient d'« exploitation». Recrutés par la société de gardiennage et de surveillance SGS.SOGISS, les protestataires dénoncent « la répression », disent-ils, exercée par leur patron quant « au droit de protestation ». Ayant pour mission de surveiller quatre sites, à savoir la SNVI, Anabib, la Maghrébine transport auxiliaire (MTA) et l'ENAD-Henkel, ces agents de sécurité se plaignent d'être « exploités » par SOGISS. « Les établissements que nous gardons payent plus que le double de ce que nous donne mensuellement la SGS.SOGISS » nous dira Ali Boulakrouf, un des représentants des travailleurs. Selon ses dires, l'observation récemment d'une grève de protestation d'une durée d'une semaine, a conduit les « patrons » de la SNVI à revoir à la hausse le salaire des agents de sécurité, passant de 28.000 DA à 36.000 DA. « Malgré cela notre misérable salaire -16.000DA- n'a pas été révisé », déplore Ahmed Bendjaoui. Une simple opération arithmétique permet de constater que c'est la SGS.SOGISS qui sort « gagnante » mettent-ils en exergue. « Finalement, la grève a été bénéfique pour la société et non pas pour les grévistes ! », dira un manifestant. « Nous exigeons un salaire net de 27.000DA », lance, pour sa part, Ismail Medrar. Hier, un autre sit-in a été observé devant le siège de la direction générale de la SNVI. Notons que les agents en colère sont les agents de sécurité en récupération, soit trois brigades. La quatrirème brigade, quant à elle, assure les services. « Nous sommes des agants de sécurité qui n'ont aucune sécurité », a mis l'accent M. Boulakrouf. « Nous sommes des éléments armés qui travaillons par brigades (17h/48h), mais nous n'avons aucune prime de risque, de nuisances ou autres dont bénéficient les autres services de sécurité », poursuit un autre manifestant. S'agissant des primes de mobilisation et celle de port d'arme, notre interlocuteur déplore qu'elle ne dépassent pas 1.000DA pour chacune. La prime de la femme au foyer est de 250 DA tandis que celle de l'ancienneté n'est que de 160 DA, s'est-il encore plaint. Notons qu'au moment où nous mettons sous presse, une délégation des manifestants a été reçue par les responsables de la SNVI pour trouver une solution. « Nous ne baisserons pas les bras jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites. Sinon, les 1.300 agents de la SGS.SOGISS investitont la rue et marcheront jusqu'au siège du ministère du Travail », menacent-ils. Mille trois cents agents de sécurité exerçant dans la zone industrielle de Rouiba observent quotidiennement, depuis des dizaines de jours, des sit-in devant le siège de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) pour s'élever contre ce qu'ils qualifient d'« exploitation». Recrutés par la société de gardiennage et de surveillance SGS.SOGISS, les protestataires dénoncent « la répression », disent-ils, exercée par leur patron quant « au droit de protestation ». Ayant pour mission de surveiller quatre sites, à savoir la SNVI, Anabib, la Maghrébine transport auxiliaire (MTA) et l'ENAD-Henkel, ces agents de sécurité se plaignent d'être « exploités » par SOGISS. « Les établissements que nous gardons payent plus que le double de ce que nous donne mensuellement la SGS.SOGISS » nous dira Ali Boulakrouf, un des représentants des travailleurs. Selon ses dires, l'observation récemment d'une grève de protestation d'une durée d'une semaine, a conduit les « patrons » de la SNVI à revoir à la hausse le salaire des agents de sécurité, passant de 28.000 DA à 36.000 DA. « Malgré cela notre misérable salaire -16.000DA- n'a pas été révisé », déplore Ahmed Bendjaoui. Une simple opération arithmétique permet de constater que c'est la SGS.SOGISS qui sort « gagnante » mettent-ils en exergue. « Finalement, la grève a été bénéfique pour la société et non pas pour les grévistes ! », dira un manifestant. « Nous exigeons un salaire net de 27.000DA », lance, pour sa part, Ismail Medrar. Hier, un autre sit-in a été observé devant le siège de la direction générale de la SNVI. Notons que les agents en colère sont les agents de sécurité en récupération, soit trois brigades. La quatrirème brigade, quant à elle, assure les services. « Nous sommes des agants de sécurité qui n'ont aucune sécurité », a mis l'accent M. Boulakrouf. « Nous sommes des éléments armés qui travaillons par brigades (17h/48h), mais nous n'avons aucune prime de risque, de nuisances ou autres dont bénéficient les autres services de sécurité », poursuit un autre manifestant. S'agissant des primes de mobilisation et celle de port d'arme, notre interlocuteur déplore qu'elle ne dépassent pas 1.000DA pour chacune. La prime de la femme au foyer est de 250 DA tandis que celle de l'ancienneté n'est que de 160 DA, s'est-il encore plaint. Notons qu'au moment où nous mettons sous presse, une délégation des manifestants a été reçue par les responsables de la SNVI pour trouver une solution. « Nous ne baisserons pas les bras jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites. Sinon, les 1.300 agents de la SGS.SOGISS investitont la rue et marcheront jusqu'au siège du ministère du Travail », menacent-ils.