Les représentants des distributeurs et importateurs de médicaments en Algérie ont fait part, jeudi dernier à Alger, de leur satisfaction quant aux mesures prises par le ministère de la Santé en matière d'approvisionnement et de régulation du marché, mais aussi des difficultés auxquelles ils font face sur le marché du médicament algérien. Les représentants des distributeurs et importateurs de médicaments en Algérie ont fait part, jeudi dernier à Alger, de leur satisfaction quant aux mesures prises par le ministère de la Santé en matière d'approvisionnement et de régulation du marché, mais aussi des difficultés auxquelles ils font face sur le marché du médicament algérien. Ces représentants ont été informés des mesures prises pour approvisionner le marché national en médicaments en 2012 et juguler aussi toutes formes de pénurie, lors d'une réunion de coordination et d'évaluation, tenue au siège du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière sous la présidence de Djamel Ould Abbès. Dans son intervention, Ould Abbès s'est "étonné" de la pénurie "récurrente" de certains médicaments, alors que l'enveloppe financière réservée à l'importation en 2011 dépasse celle de 2010, avec une augmentation de 150 millions d'euros, a-t-il précisé. Il a également "dénoncé" la surfacturation que connaît le marché du médicament, signalant avoir découvert "jusque-là", une surfacturation de 94 millions de dollars sur 38 produits uniquement. En ce sens, le ministre a regretté cette situation d'"opacité", soulignant que des mesures seront prises à cet effet avec la mise en place d'une commission nationale consultative du médicament et des produits pharmaceutiques. Ould Abbès a signalé en outre la délivrance de 666 agréments pour les distributeurs de médicaments, alors que sur le terrain il n'existe que 80 distributeurs, déplorant par ailleurs que des importateurs, ayant réalisé des milliards de dinars de bénéfice, aient disparu depuis deux années. Il a ajouté que des médicaments étaient en surstock au moment où des malades et des pharmacies se plaignent de la pénurie. Ould Abbès a fait observer que l'Etat n'a jamais lésiné sur les moyens dans la mesure où, a-t-il précisé, l'enveloppe financière allouée aux importations des médicaments étaient auparavant de 1,5 milliard dollars avant de passer à 2,5 milliards dollars. Il s'est ainsi engagé à organiser la distribution et le contrôle de l'importation tout en menant une "guerre sans merci" contre la spéculation. Des mesures pour approvisionner le marché en 2012 Une série de mesures a été prise par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour l'approvisionnement du marché national en médicaments et en matière de distribution, à compter de l'année 2012. Une commission nationale consultative du médicament et des produits pharmaceutiques a été mise en place à cet effet, et qui regroupera des représentants des ministères des Finances, du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, en plus de la Santé. Cette commission qui se réunira régulièrement, consiste notamment à juguler les pénuries et les spéculations par une évaluation "régulière" de la quantité de médicaments existante. Il s'agit de "lutter contre l'opacité" caractérisant le marché du médicament en procédant d'abord à l'assainissement du réseau des distributeurs, a expliqué Djamel Ould Abbès. L'autre mesure prise par le ministère consiste en l'assainissement de la situation financière de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), laquelle a bénéficié récemment d'un prêt bancaire de 30 milliards DA, avec un taux de 1% pour une période de remboursement s'étalant sur dix ans. Avec le paiement de toutes les factures de la PCH, celle-ci aura la possibilité de réguler ses stocks et de contracter des lettres de crédit, a ajouté Ould Abbès, précisant que grâce à ce procédé la PCH disposera d'un stock de sécurité de six mois. L'autre mesure concerne l'affectation directe au ministère de la Santé de 50% de l'enveloppe budgétaire globale allouée aux produits pharmaceutiques, qui est de 55 milliards DA annuellement. La moitié de l'enveloppe reviendra au ministère pour pallier toute pénurie ou autre urgence ainsi que les programmas nationaux comme les vaccins. Par ailleurs, le ministre a annoncé que le nouvel organigramme du ministère comprendra trois directions générales, dont une direction générale de la pharmacie au niveau de son ministère. Ces représentants ont été informés des mesures prises pour approvisionner le marché national en médicaments en 2012 et juguler aussi toutes formes de pénurie, lors d'une réunion de coordination et d'évaluation, tenue au siège du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière sous la présidence de Djamel Ould Abbès. Dans son intervention, Ould Abbès s'est "étonné" de la pénurie "récurrente" de certains médicaments, alors que l'enveloppe financière réservée à l'importation en 2011 dépasse celle de 2010, avec une augmentation de 150 millions d'euros, a-t-il précisé. Il a également "dénoncé" la surfacturation que connaît le marché du médicament, signalant avoir découvert "jusque-là", une surfacturation de 94 millions de dollars sur 38 produits uniquement. En ce sens, le ministre a regretté cette situation d'"opacité", soulignant que des mesures seront prises à cet effet avec la mise en place d'une commission nationale consultative du médicament et des produits pharmaceutiques. Ould Abbès a signalé en outre la délivrance de 666 agréments pour les distributeurs de médicaments, alors que sur le terrain il n'existe que 80 distributeurs, déplorant par ailleurs que des importateurs, ayant réalisé des milliards de dinars de bénéfice, aient disparu depuis deux années. Il a ajouté que des médicaments étaient en surstock au moment où des malades et des pharmacies se plaignent de la pénurie. Ould Abbès a fait observer que l'Etat n'a jamais lésiné sur les moyens dans la mesure où, a-t-il précisé, l'enveloppe financière allouée aux importations des médicaments étaient auparavant de 1,5 milliard dollars avant de passer à 2,5 milliards dollars. Il s'est ainsi engagé à organiser la distribution et le contrôle de l'importation tout en menant une "guerre sans merci" contre la spéculation. Des mesures pour approvisionner le marché en 2012 Une série de mesures a été prise par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour l'approvisionnement du marché national en médicaments et en matière de distribution, à compter de l'année 2012. Une commission nationale consultative du médicament et des produits pharmaceutiques a été mise en place à cet effet, et qui regroupera des représentants des ministères des Finances, du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, en plus de la Santé. Cette commission qui se réunira régulièrement, consiste notamment à juguler les pénuries et les spéculations par une évaluation "régulière" de la quantité de médicaments existante. Il s'agit de "lutter contre l'opacité" caractérisant le marché du médicament en procédant d'abord à l'assainissement du réseau des distributeurs, a expliqué Djamel Ould Abbès. L'autre mesure prise par le ministère consiste en l'assainissement de la situation financière de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), laquelle a bénéficié récemment d'un prêt bancaire de 30 milliards DA, avec un taux de 1% pour une période de remboursement s'étalant sur dix ans. Avec le paiement de toutes les factures de la PCH, celle-ci aura la possibilité de réguler ses stocks et de contracter des lettres de crédit, a ajouté Ould Abbès, précisant que grâce à ce procédé la PCH disposera d'un stock de sécurité de six mois. L'autre mesure concerne l'affectation directe au ministère de la Santé de 50% de l'enveloppe budgétaire globale allouée aux produits pharmaceutiques, qui est de 55 milliards DA annuellement. La moitié de l'enveloppe reviendra au ministère pour pallier toute pénurie ou autre urgence ainsi que les programmas nationaux comme les vaccins. Par ailleurs, le ministre a annoncé que le nouvel organigramme du ministère comprendra trois directions générales, dont une direction générale de la pharmacie au niveau de son ministère.