L'enquête qui a duré près de 6 mois a fini par le démantèlement du réseau qui non seulement a porté atteinte à l'économie nationale, porté préjudice à une marque commerciale de renommée en Algérie mais a aussi nui aux habitations de plusieurs Algérois, ce qui a endeuillé des familles. L'enquête qui a duré près de 6 mois a fini par le démantèlement du réseau qui non seulement a porté atteinte à l'économie nationale, porté préjudice à une marque commerciale de renommée en Algérie mais a aussi nui aux habitations de plusieurs Algérois, ce qui a endeuillé des familles. Ainsi, pas moins de 40 tonnes de ciment non conforme ont été dernièrement saisies par les éléments de la Gendarmerie nationale de Chlef. Les détails de cette affaire, solutionnée par les gendarmes de la section de recherches de la wilaya, remontent au mois de juin écoulé lorsqu‘un élément de la section a constaté quelques anomalies dans l‘emballage de ce ciment par rapport à celui de Chlef alors que la marque commerciale était pratiquement la même. C‘est le logo en particulier qui l‘attira. « ECDT » était celui du ciment en cause tandis que celui de Chlef est « ECDE ». Afin de confirmer son originalité, un échantillon a été envoyé au laboratoire de la cimenterie de Chlef. Bilan négatif. Le ciment n‘est pas celui de Chlef. Techniquement, c‘est un ciment de référence 32,5 tandis que celui de Chlef est de 42,5. Pis encore, c‘est le poids qui cause un sérieux problème. Chaque sac de ciment contenait 43kg alors qu‘il devait contenir 50kg. « Vous pouvez imaginer les conséquences néfastes sur les chantiers de construction », met en exergue le commandant de la section de recherches de Chlef, Youcef Boukalwa. Force est de constater que plusieurs constructions auraient alors un manque de tonnage dans son béton. D‘autant que « plusieurs villas à l‘ouest d‘Alger notamment à Douéra et la localité de Baloutta ont été construites par ce ciment et risquent l‘effondrement suite au moindre tremblement de terre » met-il en garde. Le commandant ira même à déclarer qu‘il envisage, via son Commandement général, solliciter le Contrôle technique de construction (CTC) pour examiner l‘état des villas concernées et la conformité de leur construction, une fois l‘affaire sera close et toutes les villas seront connues. Face à ce constat, ses éléments n‘ont pas voulus se contenter de saisir ce ciment des points de vente mais se sont engagés pour mettre la main sur le principal auteur, à savoir le fabricant. Ce n‘est qu‘après linvestigation d‘un gendarme que cette affaire a été élucidée. Le travail de renseignement a conduit les gendarmes vers d‘autres wilayas, Alger, Blida et Tipaza. A Bousmaill, dans la wilaya de Tipaza, une quantité de 20 tonnes de ce ciment a été saisie. Durant ce temps un piège a été tendu, au niveau de Boufarik, dans la wilaya de Blida, à un convoi transportant 20 autres tonnes. Il faut dire que les conducteurs des camions transportant ce matériel étaient la pièce maitresse de ce puzzle. Leur arrestation était synonyme de localisation de l‘usine en cause. En effet, l‘usine située dans la localité de Meftah, à Alger était installée clandestinement au milieu d‘une forêt. Lors de sa perquisition, il a été saisi 2.000 sacs vides portant les noms des cimenteries de Chlef, Aïn Kebira, Sour El Ghozlane, Sig et Meftah. Outre cela, 3.000 unités de conditionnement ainsi que 200 quintaux de ciment en vrac, en provenance des camions cocottes, ont été également récupérés lors de cette opération. Notons enfin que les mis en cause arrêtés, au nombre de 8, seront aujourd‘hui présentés devant la Justice pour notamment constitution d‘association de malfaiteurs, contrefaçon de marque commerciale, atteinte à l‘économie nationale et fuite fiscale. A. B. Ainsi, pas moins de 40 tonnes de ciment non conforme ont été dernièrement saisies par les éléments de la Gendarmerie nationale de Chlef. Les détails de cette affaire, solutionnée par les gendarmes de la section de recherches de la wilaya, remontent au mois de juin écoulé lorsqu‘un élément de la section a constaté quelques anomalies dans l‘emballage de ce ciment par rapport à celui de Chlef alors que la marque commerciale était pratiquement la même. C‘est le logo en particulier qui l‘attira. « ECDT » était celui du ciment en cause tandis que celui de Chlef est « ECDE ». Afin de confirmer son originalité, un échantillon a été envoyé au laboratoire de la cimenterie de Chlef. Bilan négatif. Le ciment n‘est pas celui de Chlef. Techniquement, c‘est un ciment de référence 32,5 tandis que celui de Chlef est de 42,5. Pis encore, c‘est le poids qui cause un sérieux problème. Chaque sac de ciment contenait 43kg alors qu‘il devait contenir 50kg. « Vous pouvez imaginer les conséquences néfastes sur les chantiers de construction », met en exergue le commandant de la section de recherches de Chlef, Youcef Boukalwa. Force est de constater que plusieurs constructions auraient alors un manque de tonnage dans son béton. D‘autant que « plusieurs villas à l‘ouest d‘Alger notamment à Douéra et la localité de Baloutta ont été construites par ce ciment et risquent l‘effondrement suite au moindre tremblement de terre » met-il en garde. Le commandant ira même à déclarer qu‘il envisage, via son Commandement général, solliciter le Contrôle technique de construction (CTC) pour examiner l‘état des villas concernées et la conformité de leur construction, une fois l‘affaire sera close et toutes les villas seront connues. Face à ce constat, ses éléments n‘ont pas voulus se contenter de saisir ce ciment des points de vente mais se sont engagés pour mettre la main sur le principal auteur, à savoir le fabricant. Ce n‘est qu‘après linvestigation d‘un gendarme que cette affaire a été élucidée. Le travail de renseignement a conduit les gendarmes vers d‘autres wilayas, Alger, Blida et Tipaza. A Bousmaill, dans la wilaya de Tipaza, une quantité de 20 tonnes de ce ciment a été saisie. Durant ce temps un piège a été tendu, au niveau de Boufarik, dans la wilaya de Blida, à un convoi transportant 20 autres tonnes. Il faut dire que les conducteurs des camions transportant ce matériel étaient la pièce maitresse de ce puzzle. Leur arrestation était synonyme de localisation de l‘usine en cause. En effet, l‘usine située dans la localité de Meftah, à Alger était installée clandestinement au milieu d‘une forêt. Lors de sa perquisition, il a été saisi 2.000 sacs vides portant les noms des cimenteries de Chlef, Aïn Kebira, Sour El Ghozlane, Sig et Meftah. Outre cela, 3.000 unités de conditionnement ainsi que 200 quintaux de ciment en vrac, en provenance des camions cocottes, ont été également récupérés lors de cette opération. Notons enfin que les mis en cause arrêtés, au nombre de 8, seront aujourd‘hui présentés devant la Justice pour notamment constitution d‘association de malfaiteurs, contrefaçon de marque commerciale, atteinte à l‘économie nationale et fuite fiscale. A. B.