Des émeutes ont éclaté hier, lundi, aux alentours du siège de la laiterie de Drâa Ben Khedda, onze kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi-Ouzou. C'est suite à l'intervention des brigades antiémeutes que tout a commencé donnant lieu à des scènes d'émeutes. La police est arrivée aux environs de 9 h du matin afin de déloger les centaines de travailleurs qui occupaient l'entrée principale de l'usine depuis le 9 octobre 2011, date du déclenchement de la grève illimitée. Des jeunes, non impliqués dans cette affaire, ont aussi tenu à prendre part aux émeutes en guise de solidarité avec les travailleurs de l'ex-Onalait. Pour disperser la foule, les brigades antiémeutes ont fait usage de bombes lacrymogènes mais en dépit de cela, les affrontements se sont poursuivis pendant plus d'une heure, créant un climat de panique dans la partie sud-est de Drâa Ben Khedda où est située l'entreprise. La police a procédé à l'arrestation de cinq personnes au moment où plusieurs pneus brûlaient au milieu de la chaussée. Loin d'apaiser les esprits, l'intervention d'hier n'a fait qu'attiser les tensions puisque les travailleurs sont restés déterminés à ne pas lâcher du lest en dépit de ce qui s'est passé. Un syndicaliste a affirmé aux journalistes que l'ordre d'évacuer les lieux a été donné par la wilaya et cette instruction a été exécutée sans que les travailleurs n'aient été destinataires d'aucune notification. Notons que suite à cette grève illimitée, le propriétaire de l'entreprise a déposé une plainte contre les travailleurs. Des mesures disciplinaires ont été également prises et ont abouti au licenciement de 57 employés dont 38 ont été sommés par la justice de payer la somme de 5,8 milliards de centimes de dommages et intérêts. Des émeutes ont éclaté hier, lundi, aux alentours du siège de la laiterie de Drâa Ben Khedda, onze kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi-Ouzou. C'est suite à l'intervention des brigades antiémeutes que tout a commencé donnant lieu à des scènes d'émeutes. La police est arrivée aux environs de 9 h du matin afin de déloger les centaines de travailleurs qui occupaient l'entrée principale de l'usine depuis le 9 octobre 2011, date du déclenchement de la grève illimitée. Des jeunes, non impliqués dans cette affaire, ont aussi tenu à prendre part aux émeutes en guise de solidarité avec les travailleurs de l'ex-Onalait. Pour disperser la foule, les brigades antiémeutes ont fait usage de bombes lacrymogènes mais en dépit de cela, les affrontements se sont poursuivis pendant plus d'une heure, créant un climat de panique dans la partie sud-est de Drâa Ben Khedda où est située l'entreprise. La police a procédé à l'arrestation de cinq personnes au moment où plusieurs pneus brûlaient au milieu de la chaussée. Loin d'apaiser les esprits, l'intervention d'hier n'a fait qu'attiser les tensions puisque les travailleurs sont restés déterminés à ne pas lâcher du lest en dépit de ce qui s'est passé. Un syndicaliste a affirmé aux journalistes que l'ordre d'évacuer les lieux a été donné par la wilaya et cette instruction a été exécutée sans que les travailleurs n'aient été destinataires d'aucune notification. Notons que suite à cette grève illimitée, le propriétaire de l'entreprise a déposé une plainte contre les travailleurs. Des mesures disciplinaires ont été également prises et ont abouti au licenciement de 57 employés dont 38 ont été sommés par la justice de payer la somme de 5,8 milliards de centimes de dommages et intérêts.