Le Front Polisario ne cesse de revendiquer la tenue d'un référendum envisageant plusieurs options, dont celle de l'indépendance, alors que le Maroc défend un régime d'autonomie négocié et un référendum de confirmation à option unique. Cela même si un grand nombre d'Etats et de représentants de la société civile internationale interpellent l'Onu pour l'intensification des efforts en vue de la tenue d'un référendum d'autodétermination dans ce dernier foyer du colonialisme en Afrique. Si ainsi la question des droits des Sahraouis n'a toujours pas été réglée par l'introduction d'un mécanisme de surveillance au sein des missions de la Minurso elle a, néanmoins, suscité des réactions en haute sphère à Washington. En effet dans son dernier rapport sur les droits de l'Homme, le département d'Etat américain a clairement mentionné les assassinats commis par les services de sécurité du gouvernement marocain, les détentions arbitraires et les actes de torture contre les Sahraouis. Suite à ce rapport et aux dénonciations récurrentes des organisations de défense des droits de l'Homme et autres parties le Congrès américain a enfin adopté une loi qui exige du département d'Etat de s'assurer du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental avant l'octroi de toute aide financière militaire au Maroc. Le Front Polisario ne cesse de revendiquer la tenue d'un référendum envisageant plusieurs options, dont celle de l'indépendance, alors que le Maroc défend un régime d'autonomie négocié et un référendum de confirmation à option unique. Cela même si un grand nombre d'Etats et de représentants de la société civile internationale interpellent l'Onu pour l'intensification des efforts en vue de la tenue d'un référendum d'autodétermination dans ce dernier foyer du colonialisme en Afrique. Si ainsi la question des droits des Sahraouis n'a toujours pas été réglée par l'introduction d'un mécanisme de surveillance au sein des missions de la Minurso elle a, néanmoins, suscité des réactions en haute sphère à Washington. En effet dans son dernier rapport sur les droits de l'Homme, le département d'Etat américain a clairement mentionné les assassinats commis par les services de sécurité du gouvernement marocain, les détentions arbitraires et les actes de torture contre les Sahraouis. Suite à ce rapport et aux dénonciations récurrentes des organisations de défense des droits de l'Homme et autres parties le Congrès américain a enfin adopté une loi qui exige du département d'Etat de s'assurer du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental avant l'octroi de toute aide financière militaire au Maroc. La question du Sahara occidental a, encore une fois, reçu l'appui de l 'Assemblée générale de l'Onu et du Conseil de sécurité qui ont réaffirmé, au cours de cette année, la solution permettant l'autodétermination du peuple sahraoui, mais l'absence de progrès dans le processus des négociations continuent à buter sur des divergences entre le Front Polisario et le Maroc Dans sa dernière résolution sur cette question, l'Assemblée générale de l'Onu a soutenu le processus de négociation initié par le Conseil de sécurité depuis 2007 en vue de parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Pour le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon, si l'on aboutit à un statut final à travers lequel la population sahraouie n'aura pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante,"on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région". De son côté, le Conseil de sécurité a également avalisé une résolution dans laquelle il a réitéré son engagement à aider les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, à parvenir à une solution qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc rappelé à l'ordre La victoire particulière obtenue par le Front Polisario dans cette dernière résolution du Conseil de sécurité est que, pour la première fois, cet organe de décision de l'Onu a, sans équivoque, appelé le Maroc, comme pays occupant, à respecter les droits de l'Homme du peuple sahraoui, et ce, après des années de négligence de cette question en raison de l'opposition d'un membre du Conseil de sécurité. "Il est important d'améliorer la situation des droits de l'homme au Sahara occidental et d'engager les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l'homme", a finalement admis le Conseil dans sa résolution 1979. Considérant, par ailleurs, que le maintien du statu quo n'est pas acceptable à long terme, il a invité les deux parties à faire preuve d'une plus grande volonté politique en vue d'une solution, en discutant de façon plus approfondie de leurs propositions respectives. Ce qui a toujours été, d'ailleurs, le point de vue du Front Polisario qui a constamment proposé la tenue d'un référendum envisageant plusieurs options, dont celle de l'indépendance, tandis que le Maroc tient uniquement à un régime d'autonomie négocié et à un référendum de confirmation à option unique. Le processus de négociations dans l'impasse Lors des débats tenus sur le Sahara occidental à l'Assemblée générale et à la 4e Commission de décolonisation, un grand nombre d'Etats et de représentants de la société civile internationale ont interpellé l'Onu pour l'intensification des efforts en vue de la tenue d'un référendum d'autodétermination dans ce dernier foyer du colonialisme en Afrique, qui est toujours en attente de sa décolonisation définitive. Pour la plupart, si les autorités marocaines sont si sûres, comme elles l'affirment, de l'adhésion du peuple sahraoui au maintien dans le giron du Maroc, pourquoi refusent-elles et sabordent-elles ce référendum d'autodétermination? Il est d'autant plus regrettable qu'en dépit des résolutions de l'ONU consacrant le droit à l'autodétermination, la question de décolonisation du Sahara occidental peine à être dûment menée à son terme, au moment où les Nations unies ont lancé, en 2011, la troisième décennie internationale pour l'élimination du colonialisme (2011-2020). Durant les quatre réunions informelles tenues, cette année, entre le Front Polisario et le Maroc, aucun progrès substantiel n'a été enregistré, malgré les efforts inlassables et la dynamique imprégnée au processus des négociations engagés par l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Par ailleurs, si la question des droits des Sahraouis n'a toujours pas été réglée par l'introduction d'un mécanisme de surveillance au sein des missions de la Minurso, elle a, par contre, suscité des réactions en haute sphère à Washington. Des assassinats élucidés Dans son dernier rapport mondial sur les droits de l'Homme, le département d'Etat américain a clairement mentionné les assassinats commis par les services de sécurité du gouvernement marocain et les détentions arbitraires et actes de torture contre les Sahraouis, ainsi que les mesures coercitives menées contre les organisations internationales des droits de l'Homme et les médias qui traitent de cette question. Dans le sillage de ce rapport et celui de son centre de recherche qui a également fait état de ces violations, le Congrès américain a adopté récemment une loi qui exige du département d'Etat de s'assurer du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental préalablement à l'octroi de toute aide financière militaire au Maroc. Les dispositions de cette loi stipulent qu'avant le déboursement de fonds au profit du Maroc au titre de l'aide militaire, la secrétaire d'Etat doit soumettre un rapport aux Comités d'affectation des crédits de chacune des deux chambres du Congrès (Chambre des représentants et Sénat), sur les mesures prises par le gouvernement marocain en matière de respect des droits des personnes d'exprimer pacifiquement leurs opinions concernant le statut et l'avenir du Sahara occidental, et d'élaborer un rapport sur les violations des droits des Sahraouis. Plus exigeant, le Congrès a ainsi conditionné l'attribution de l'aide financière militaire américaine au Maroc par le droit d'accès au Sahara occidental, et sans aucune entrave, aux organisations des droits de l'Homme, aux journalistes et aux représentants des gouvernements étrangers. Une autre victoire à mettre à l'actif du Front Polisario et du peuple sahraoui. La question du Sahara occidental a, encore une fois, reçu l'appui de l 'Assemblée générale de l'Onu et du Conseil de sécurité qui ont réaffirmé, au cours de cette année, la solution permettant l'autodétermination du peuple sahraoui, mais l'absence de progrès dans le processus des négociations continuent à buter sur des divergences entre le Front Polisario et le Maroc Dans sa dernière résolution sur cette question, l'Assemblée générale de l'Onu a soutenu le processus de négociation initié par le Conseil de sécurité depuis 2007 en vue de parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Pour le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon, si l'on aboutit à un statut final à travers lequel la population sahraouie n'aura pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante,"on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région". De son côté, le Conseil de sécurité a également avalisé une résolution dans laquelle il a réitéré son engagement à aider les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, à parvenir à une solution qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc rappelé à l'ordre La victoire particulière obtenue par le Front Polisario dans cette dernière résolution du Conseil de sécurité est que, pour la première fois, cet organe de décision de l'Onu a, sans équivoque, appelé le Maroc, comme pays occupant, à respecter les droits de l'Homme du peuple sahraoui, et ce, après des années de négligence de cette question en raison de l'opposition d'un membre du Conseil de sécurité. "Il est important d'améliorer la situation des droits de l'homme au Sahara occidental et d'engager les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l'homme", a finalement admis le Conseil dans sa résolution 1979. Considérant, par ailleurs, que le maintien du statu quo n'est pas acceptable à long terme, il a invité les deux parties à faire preuve d'une plus grande volonté politique en vue d'une solution, en discutant de façon plus approfondie de leurs propositions respectives. Ce qui a toujours été, d'ailleurs, le point de vue du Front Polisario qui a constamment proposé la tenue d'un référendum envisageant plusieurs options, dont celle de l'indépendance, tandis que le Maroc tient uniquement à un régime d'autonomie négocié et à un référendum de confirmation à option unique. Le processus de négociations dans l'impasse Lors des débats tenus sur le Sahara occidental à l'Assemblée générale et à la 4e Commission de décolonisation, un grand nombre d'Etats et de représentants de la société civile internationale ont interpellé l'Onu pour l'intensification des efforts en vue de la tenue d'un référendum d'autodétermination dans ce dernier foyer du colonialisme en Afrique, qui est toujours en attente de sa décolonisation définitive. Pour la plupart, si les autorités marocaines sont si sûres, comme elles l'affirment, de l'adhésion du peuple sahraoui au maintien dans le giron du Maroc, pourquoi refusent-elles et sabordent-elles ce référendum d'autodétermination? Il est d'autant plus regrettable qu'en dépit des résolutions de l'ONU consacrant le droit à l'autodétermination, la question de décolonisation du Sahara occidental peine à être dûment menée à son terme, au moment où les Nations unies ont lancé, en 2011, la troisième décennie internationale pour l'élimination du colonialisme (2011-2020). Durant les quatre réunions informelles tenues, cette année, entre le Front Polisario et le Maroc, aucun progrès substantiel n'a été enregistré, malgré les efforts inlassables et la dynamique imprégnée au processus des négociations engagés par l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Par ailleurs, si la question des droits des Sahraouis n'a toujours pas été réglée par l'introduction d'un mécanisme de surveillance au sein des missions de la Minurso, elle a, par contre, suscité des réactions en haute sphère à Washington. Des assassinats élucidés Dans son dernier rapport mondial sur les droits de l'Homme, le département d'Etat américain a clairement mentionné les assassinats commis par les services de sécurité du gouvernement marocain et les détentions arbitraires et actes de torture contre les Sahraouis, ainsi que les mesures coercitives menées contre les organisations internationales des droits de l'Homme et les médias qui traitent de cette question. Dans le sillage de ce rapport et celui de son centre de recherche qui a également fait état de ces violations, le Congrès américain a adopté récemment une loi qui exige du département d'Etat de s'assurer du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental préalablement à l'octroi de toute aide financière militaire au Maroc. Les dispositions de cette loi stipulent qu'avant le déboursement de fonds au profit du Maroc au titre de l'aide militaire, la secrétaire d'Etat doit soumettre un rapport aux Comités d'affectation des crédits de chacune des deux chambres du Congrès (Chambre des représentants et Sénat), sur les mesures prises par le gouvernement marocain en matière de respect des droits des personnes d'exprimer pacifiquement leurs opinions concernant le statut et l'avenir du Sahara occidental, et d'élaborer un rapport sur les violations des droits des Sahraouis. Plus exigeant, le Congrès a ainsi conditionné l'attribution de l'aide financière militaire américaine au Maroc par le droit d'accès au Sahara occidental, et sans aucune entrave, aux organisations des droits de l'Homme, aux journalistes et aux représentants des gouvernements étrangers. Une autre victoire à mettre à l'actif du Front Polisario et du peuple sahraoui.