Des chercheurs expliquent, dans l'édition du 21 décembre de la revue Neuron, qu'une seule anomalie dans la région du cortex auditif, pourrait être à l'origine de l'ensemble des manifestations de la dyslexie. Cette expérience menée sur 44 enfants dont 23 dyslexiques laisse augurer d'une nouvelle voie thérapeutique pour les 5 à 10% des enfants diagnostiqués comme dyslexiques. Des chercheurs expliquent, dans l'édition du 21 décembre de la revue Neuron, qu'une seule anomalie dans la région du cortex auditif, pourrait être à l'origine de l'ensemble des manifestations de la dyslexie. Cette expérience menée sur 44 enfants dont 23 dyslexiques laisse augurer d'une nouvelle voie thérapeutique pour les 5 à 10% des enfants diagnostiqués comme dyslexiques. Réussir à manipuler mentalement des sons de la parole, mémoriser les mots et les suites de mots à court terme, avoir la capacité de nommer rapidement des séries d'images ou de lettres, c'est ce qui permet l'apprentissage de la lecture puis ensuite la compréhension de ce qui est écrit. La déficience de ces 3 facultés, caractéristiques de la dyslexie, vient d'être associée à un point faible unique, une sensibilité réduite du cortex auditif gauche aux sons modulés autour de 30 Hz. La réponse corticale à ces fréquences serait nécessaire au découpage de la parole en unités linguistiques pouvant être associées aux graphèmes (lettre ou ensemble de lettres). Les chercheurs de l'Inserm ont suivi l'activité cérébrale de 44 participants adultes, dont 23 dyslexiques, enregistrée grâce à la magnétoencéphalographie (MEG) en réponse à un bruit modulé en amplitude à un rythme variant linéairement de 10 à 80 Hz. Un tel son engendre une réponse corticale auditive, explique l'Inserm. En analysant les réponses corticales auditives pour comparer les profils de réponse dans cortex auditifs droit et gauche, et entre les participants dyslexiques et non dyslexiques (contrôles), les chercheurs constatent une sensibilité réduite du cortex auditif gauche aux sons modulés autour de 30 Hz chez les participants dyslexiques. La réponse corticale à cette tranche de fréquences serait nécessaire au découpage de la parole en unités linguistiques et ce défaut de sensibilité aux fréquences de modulation situées autour de 30 Hz pourrait expliquer à lui seul chacune des 3 déficiences typiques de la dyslexie. En revanche, chez les participants dyslexiques, la réponse corticale est accrue pour les sons situées au-delà de 40 Hz, une caractéristique associée à un déficit de mémoire phonologique. Une seule anomalie de résonance du cortex auditif serait donc à l'origine des trois facettes principales de la dyslexie. Cette étude confirme également l'absence de lien entre dyslexie et Q.I. Réussir à manipuler mentalement des sons de la parole, mémoriser les mots et les suites de mots à court terme, avoir la capacité de nommer rapidement des séries d'images ou de lettres, c'est ce qui permet l'apprentissage de la lecture puis ensuite la compréhension de ce qui est écrit. La déficience de ces 3 facultés, caractéristiques de la dyslexie, vient d'être associée à un point faible unique, une sensibilité réduite du cortex auditif gauche aux sons modulés autour de 30 Hz. La réponse corticale à ces fréquences serait nécessaire au découpage de la parole en unités linguistiques pouvant être associées aux graphèmes (lettre ou ensemble de lettres). Les chercheurs de l'Inserm ont suivi l'activité cérébrale de 44 participants adultes, dont 23 dyslexiques, enregistrée grâce à la magnétoencéphalographie (MEG) en réponse à un bruit modulé en amplitude à un rythme variant linéairement de 10 à 80 Hz. Un tel son engendre une réponse corticale auditive, explique l'Inserm. En analysant les réponses corticales auditives pour comparer les profils de réponse dans cortex auditifs droit et gauche, et entre les participants dyslexiques et non dyslexiques (contrôles), les chercheurs constatent une sensibilité réduite du cortex auditif gauche aux sons modulés autour de 30 Hz chez les participants dyslexiques. La réponse corticale à cette tranche de fréquences serait nécessaire au découpage de la parole en unités linguistiques et ce défaut de sensibilité aux fréquences de modulation situées autour de 30 Hz pourrait expliquer à lui seul chacune des 3 déficiences typiques de la dyslexie. En revanche, chez les participants dyslexiques, la réponse corticale est accrue pour les sons situées au-delà de 40 Hz, une caractéristique associée à un déficit de mémoire phonologique. Une seule anomalie de résonance du cortex auditif serait donc à l'origine des trois facettes principales de la dyslexie. Cette étude confirme également l'absence de lien entre dyslexie et Q.I.