L'année 2012, qui vient de démarrer, sera l'une sinon la plus décisive sur la scène politique nationale. Et pour cause, la reconfiguration de l'échiquier politique se précise de plus en plus. L'année 2012, qui vient de démarrer, sera l'une sinon la plus décisive sur la scène politique nationale. Et pour cause, la reconfiguration de l'échiquier politique se précise de plus en plus. Une reconfiguration, d‘abord dictée par les changements importants survenus dans plusieurs pays du monde Arabe, dont l'Algérie fait partie, puis par les enjeux politiques cruciaux, à l'instar des élections législatives et la révision de la Constitution, en plus de l'application des réformes politiques engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, la déferlante de la vague verte qui a envahi des pays tels que la Tunisie, l'Egypte et le Maroc a ouvert les appétits des islamistes algériens, convaincus qu'ils seront consacrés par les urnes à l'occasion des législatives. Des formations islamistes telles que le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Mouvement Islah et Nahdha, sans parler des nouvelles formations de Djaballah, Menasra et Mohamed Saïd, nourrissent de grandes ambitions. L'année 2012 sera celle de l'aboutissement des réformes politiques engagées par le premier magistrat du pays. Des réformes marathoniennes qui ont émaillé l'ensemble de l'année qui vient de s'écouler, dont l'aboutissement est fortement attendu, et par les acteurs politiques et par l'ensemble des Algériens et par la communauté internationale. L'autre entreprise fortement attendue cette année est la révision de la Constitution. Le chef de l'Etat l'avait annoncé dans le sillage des réformes politiques. Elle sera effectivement le couronnement du processus de réformes et de changement, en attendant la teneur et les dimensions de cette révision. Les enjeux sont énormes à l'approche de la présidentielle de 2014. Autrement dit, la révision de la loi fondamentale ouvrira d'autres horizons politiques, et les grandes manœuvres vont commencer à partir de cette année. Conscients de cet enjeu colossal, des présidentiables potentiels commencent d'ailleurs à se distinguer, à commencer par les chefs de file du FLN et du MSP, Abdelaziz Belkhadem et Bouguera Soltani. Reconfiguration imminente Un vieux parti dans la tourmente face à la fronde qui va crescendo, de nouvelles formations politiques sur la scène en perspective des futures échéances et des partis islamistes aux aguets. Ce sont, entre autres, des signes symptomatiques d'une reconfiguration politique imminente. L'année 2012 sera celle des ambitions immédiates des islamistes et des prétentions futures d'autres acteurs politiques. L'émergence de nouvelles formations sur la scène que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales s'apprête à agréer, est annonciatrice d'une reconfiguration au sein même de la mouvance islamiste tout d'abord. Le Mouvement de la société pour la paix de Bouguera Soltani, dont le conseil consultatif qui s'est réuni hier, vient d'officialiser le retrait du parti de l'Alliance présidentielle qu'il forme avec le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) depuis plusieurs années. Les ambitions de Soltani et ses compères sont, certes justifiées, mais dangereuses pour l'avenir de ce parti. Une dangerosité davantage accentuée par l'hémorragie de ses cadres et militants de poids qui ont rallié les rangs du Mouvement créé par Abdelmadjid Menasra, dont l'agrément se saurait tarder à venir. Le charisme d'Abdallah Saâd Djaballah, à la tête d'une nouvelle formation politique et de Mohamed Saïd, ex-candidat à la présidentielle en plus de Wafa de Taleb Ibrahimi amenuisent de plus en plus les chances du MSP. Ce dernier risque de sombrer en cette année 2012, étant de la sorte la première victime d'une reconfiguration de la scène politique nationale. Il en est de même, par ailleurs, pour le FLN et Abdelaziz Belkhadem. Miné par une fronde organisée, le vieux parti risque l'implosion cette année. L'intransigeance de l'actuel secrétaire général et le forcing des redresseurs menés par Salah Goudjil, Mohamed-Seghir Kara et autre Aderrachid Boukerzaza pour ne citer que ceux-là, n'arrange pas les affaires du parti majoritaire et profite directement aux outsiders politiques. Révision de la Constitution, aboutissement des réformes Pour les observateurs de l'évolution de la scène politique nationale, la révision de la Constitution, attendue cette année, sera le couronnement des réformes politiques engagées par le président de la République, dans le sillage des développements de la situation dans les pays arabes. Pour d'autres, cette révision de la loi fondamentale devrait survenir avant toute réforme, en ce sens que la nouvelle mouture de la Constitution tracera les grandes lignes des changements politiques voulus. Entre ces deux options, de gros enjeux sont liés à cette entreprise, d'où le temps pris par les décideurs pour formuler des propositions concrètes sur la forme que devrait prendre la nouvelle Constitution du pays. La présidentielle de 2014 en est l'enjeu le plus important. Le système politique pourrait également être revu, face à la multitude des propositions et des revendications de la classe politique. Entre système présidentiel et système parlementaire, bicaméral ou monocaméral, la nouvelle Constitution saura clarifier les grande lignes applicables dorénavant. Le président de la République, qui avait lui-même annoncé la révision prochaine de la Constitution a préféré laisser en dernier cette étape, en guise d'aboutissement du processus de réformes enclenchées dans le calme et la sérénité. Il a lui-même réitéré les avancées dans ce champ à l'occasion de l'ouverture officielle de l'année judiciaire, le 21 décembre de l'année précédente. Pour lui, « l'exception algérienne » dans le sillage des bouleversements et des printemps arabes n'est pas fortuite, puisque notre pays a amorcé sa transition vers la démocratie, bien qu'on soit toujours en « apprentissage », depuis plus de vingt ans déjà. Une reconfiguration, d‘abord dictée par les changements importants survenus dans plusieurs pays du monde Arabe, dont l'Algérie fait partie, puis par les enjeux politiques cruciaux, à l'instar des élections législatives et la révision de la Constitution, en plus de l'application des réformes politiques engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, la déferlante de la vague verte qui a envahi des pays tels que la Tunisie, l'Egypte et le Maroc a ouvert les appétits des islamistes algériens, convaincus qu'ils seront consacrés par les urnes à l'occasion des législatives. Des formations islamistes telles que le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Mouvement Islah et Nahdha, sans parler des nouvelles formations de Djaballah, Menasra et Mohamed Saïd, nourrissent de grandes ambitions. L'année 2012 sera celle de l'aboutissement des réformes politiques engagées par le premier magistrat du pays. Des réformes marathoniennes qui ont émaillé l'ensemble de l'année qui vient de s'écouler, dont l'aboutissement est fortement attendu, et par les acteurs politiques et par l'ensemble des Algériens et par la communauté internationale. L'autre entreprise fortement attendue cette année est la révision de la Constitution. Le chef de l'Etat l'avait annoncé dans le sillage des réformes politiques. Elle sera effectivement le couronnement du processus de réformes et de changement, en attendant la teneur et les dimensions de cette révision. Les enjeux sont énormes à l'approche de la présidentielle de 2014. Autrement dit, la révision de la loi fondamentale ouvrira d'autres horizons politiques, et les grandes manœuvres vont commencer à partir de cette année. Conscients de cet enjeu colossal, des présidentiables potentiels commencent d'ailleurs à se distinguer, à commencer par les chefs de file du FLN et du MSP, Abdelaziz Belkhadem et Bouguera Soltani. Reconfiguration imminente Un vieux parti dans la tourmente face à la fronde qui va crescendo, de nouvelles formations politiques sur la scène en perspective des futures échéances et des partis islamistes aux aguets. Ce sont, entre autres, des signes symptomatiques d'une reconfiguration politique imminente. L'année 2012 sera celle des ambitions immédiates des islamistes et des prétentions futures d'autres acteurs politiques. L'émergence de nouvelles formations sur la scène que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales s'apprête à agréer, est annonciatrice d'une reconfiguration au sein même de la mouvance islamiste tout d'abord. Le Mouvement de la société pour la paix de Bouguera Soltani, dont le conseil consultatif qui s'est réuni hier, vient d'officialiser le retrait du parti de l'Alliance présidentielle qu'il forme avec le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) depuis plusieurs années. Les ambitions de Soltani et ses compères sont, certes justifiées, mais dangereuses pour l'avenir de ce parti. Une dangerosité davantage accentuée par l'hémorragie de ses cadres et militants de poids qui ont rallié les rangs du Mouvement créé par Abdelmadjid Menasra, dont l'agrément se saurait tarder à venir. Le charisme d'Abdallah Saâd Djaballah, à la tête d'une nouvelle formation politique et de Mohamed Saïd, ex-candidat à la présidentielle en plus de Wafa de Taleb Ibrahimi amenuisent de plus en plus les chances du MSP. Ce dernier risque de sombrer en cette année 2012, étant de la sorte la première victime d'une reconfiguration de la scène politique nationale. Il en est de même, par ailleurs, pour le FLN et Abdelaziz Belkhadem. Miné par une fronde organisée, le vieux parti risque l'implosion cette année. L'intransigeance de l'actuel secrétaire général et le forcing des redresseurs menés par Salah Goudjil, Mohamed-Seghir Kara et autre Aderrachid Boukerzaza pour ne citer que ceux-là, n'arrange pas les affaires du parti majoritaire et profite directement aux outsiders politiques. Révision de la Constitution, aboutissement des réformes Pour les observateurs de l'évolution de la scène politique nationale, la révision de la Constitution, attendue cette année, sera le couronnement des réformes politiques engagées par le président de la République, dans le sillage des développements de la situation dans les pays arabes. Pour d'autres, cette révision de la loi fondamentale devrait survenir avant toute réforme, en ce sens que la nouvelle mouture de la Constitution tracera les grandes lignes des changements politiques voulus. Entre ces deux options, de gros enjeux sont liés à cette entreprise, d'où le temps pris par les décideurs pour formuler des propositions concrètes sur la forme que devrait prendre la nouvelle Constitution du pays. La présidentielle de 2014 en est l'enjeu le plus important. Le système politique pourrait également être revu, face à la multitude des propositions et des revendications de la classe politique. Entre système présidentiel et système parlementaire, bicaméral ou monocaméral, la nouvelle Constitution saura clarifier les grande lignes applicables dorénavant. Le président de la République, qui avait lui-même annoncé la révision prochaine de la Constitution a préféré laisser en dernier cette étape, en guise d'aboutissement du processus de réformes enclenchées dans le calme et la sérénité. Il a lui-même réitéré les avancées dans ce champ à l'occasion de l'ouverture officielle de l'année judiciaire, le 21 décembre de l'année précédente. Pour lui, « l'exception algérienne » dans le sillage des bouleversements et des printemps arabes n'est pas fortuite, puisque notre pays a amorcé sa transition vers la démocratie, bien qu'on soit toujours en « apprentissage », depuis plus de vingt ans déjà.