Les Douanes algériennes ont réceptionné dernièrement cinq nouveaux scanners destinés à renforcer le contrôle dans plusieurs ports stratégiques du pays, a appris mardi l'APS auprès de la Direction générale des Douanes. Les Douanes algériennes ont réceptionné dernièrement cinq nouveaux scanners destinés à renforcer le contrôle dans plusieurs ports stratégiques du pays, a appris mardi l'APS auprès de la Direction générale des Douanes. Ces scanners, acquis suite à un appel d'offres international remporté par le chinois Nuctech, ont coûté six millions d'euros à la douane, soit 1,2 million d'euros par unité, a-t-on ajouté de même source. Les nouveaux appareils, mobiles, seront affectés aux ports d'Alger, Oran, Bejaia, Skikda et Annaba, d'où transite l'essentiel du trafic de marchandises à destination de l'Algérie. Dotés d'un système entièrement autonome, ces scanners ont un rendement de détection élevé qui peut atteindre 25 à 30 conteneurs ou véhicules par heure, précise-t-on. Cette acquisition porte à une vingtaine le nombre de scanners spécialisés pour le contrôle de conteneurs mobilisés par les douanes au niveau national. Le nombre de scanners déployés, tous types confondus s'élève quant à lui à 55, selon les chiffres fournis par la DGD. Le renforcement des ports par ces appareils obéit au besoin d'intensifier le contrôle des importations par scanner, pour pallier à "la faible gestion de risque, abandonné depuis quatre ans au niveaux des grands ports du pays" confie à l'APS, un haut responsable des douanes qui a requis l'anonymat. Le recours au scanner au détriment du renforcement de la gestion des risques a montré ses limites, observe ce même responsable en raison des capacités limitées des scanners à contrôler toutes les marchandises importées. Logiquement, le recours au contrôle par scanner n'est rendu nécessaire qu'en cas de doutes sur des importations suspectées de comporter des risques. Le contrôle du reste des importations étant assuré par le système de gestion de risque mis en place dans chaque port. "C'est ce qu'on appelle communément le contrôle par ciblage", a expliqué le même responsable. Ces scanners, acquis suite à un appel d'offres international remporté par le chinois Nuctech, ont coûté six millions d'euros à la douane, soit 1,2 million d'euros par unité, a-t-on ajouté de même source. Les nouveaux appareils, mobiles, seront affectés aux ports d'Alger, Oran, Bejaia, Skikda et Annaba, d'où transite l'essentiel du trafic de marchandises à destination de l'Algérie. Dotés d'un système entièrement autonome, ces scanners ont un rendement de détection élevé qui peut atteindre 25 à 30 conteneurs ou véhicules par heure, précise-t-on. Cette acquisition porte à une vingtaine le nombre de scanners spécialisés pour le contrôle de conteneurs mobilisés par les douanes au niveau national. Le nombre de scanners déployés, tous types confondus s'élève quant à lui à 55, selon les chiffres fournis par la DGD. Le renforcement des ports par ces appareils obéit au besoin d'intensifier le contrôle des importations par scanner, pour pallier à "la faible gestion de risque, abandonné depuis quatre ans au niveaux des grands ports du pays" confie à l'APS, un haut responsable des douanes qui a requis l'anonymat. Le recours au scanner au détriment du renforcement de la gestion des risques a montré ses limites, observe ce même responsable en raison des capacités limitées des scanners à contrôler toutes les marchandises importées. Logiquement, le recours au contrôle par scanner n'est rendu nécessaire qu'en cas de doutes sur des importations suspectées de comporter des risques. Le contrôle du reste des importations étant assuré par le système de gestion de risque mis en place dans chaque port. "C'est ce qu'on appelle communément le contrôle par ciblage", a expliqué le même responsable.