Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) s'est exprimé sur toutes les grandes questions de l'heure, jeudi dernier, à l'ouverture de la 5ème session ordinaire du conseil national. Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) s'est exprimé sur toutes les grandes questions de l'heure, jeudi dernier, à l'ouverture de la 5ème session ordinaire du conseil national. A cette occasion, Ahmed Ouyahia a renouvelé le soutien du RND au président de la République et ses différents programmes, en guise de rappel que l'Alliance présidentielle continuera toujours en dépit de la défection du MSP. «Certaines positions et conditions actuelles et ce que nous constatons sur la scène, nous dictent le devoir de réaffirmer notre soutien au président de la République et de soutenir son programme et ses initiatives», a affirmé le SG du RND. Et d'ajouter que son parti "s'est engagé à trois reprises pour l'élection et la réélection de notre chef de l'Etat, et lui a apporté un appui constant durant les treize dernières années", d'autant que les programmes et initiatives présidentiels "concordent largement" avec les propres programmes et convictions du RND. Il n'a pas manqué dans ce sens d'asséner des flèches à Bouguera Soltani, après avoir "regretté" son départ de l'Alliance présidentielle. «Le RND n'attend pas les cinq dernières minutes pour intégrer l'opposition et continuera à participer au pouvoir au service de la patrie», a asséné Ahmed Ouyahia, réaffirmant de la sorte son soutien indéfectible au président de la République «avant et après les législatives». Il a réitéré en cette même occasion son soutien aux réformes politiques initiées par le chef de l'Etat. "Les réformes nécessaires pour améliorer la situation dans notre pays et le quotidien de nos citoyens doivent être conçues en Algérie par des Algériens, pour l'Algérie et pour les Algériens", a-t-il indiqué à ce titre, tout en soulignant que «face aux appréhensions et aux interrogations multiples découlant d'une conjoncture internationale lourde d'incertitudes politiques et économiques, il est de notre devoir à tous, par delà les intérêts partisans ou de classe, de concourir à la préservation de l'indépendance et de la souveraineté nationales». Par ailleurs, le SG du RND a répliqué à ceux qui accusent son parti, ainsi que le FLN, d'avoir dilué et vidé les réformes de leur teneur, en expliquant qu'il «ne fait pas des réformes un fonds de commerce». "Ces partis ont poussé l'indécence jusqu'à demander au président de la République de légiférer par ordonnance", a-t-il asséné, déplorant que de telles positions "ne sont pas de nature à encourager les Algériens à participer aux élections et à construire la démocratie". Des législatives transparentes Ahmed Ouyahia a assuré que la régularité et la transparence des prochaines élections seront "garanties". L'Algérie s'apprête à organiser des élections législatives "avec la garantie de la transparence et d'une participation élargie aux nouvelles formations politiques", a-t-il indiqué, précisant que les mesures prises en prévision des prochaines élections sont susceptibles d'assurer la transparence, a-t-il ajouté, citant parmi ces mesures la supervision par la justice de l'opération électorale, la venue d'observateurs étrangers pour suivre le déroulement de l'opération et la remise des procès-verbaux de dépouillement aux partis. La scène politique sera renforcée par les nouveaux partis, a indiqué Ouyahia, déclarant que "chaque formation politique conforme à la loi sera agréée". "Le RND n'a pas le monopole", a-t-il soutenu. Ouyahia a affirmé la participation de son parti aux élections "sans aucun sentiment d'exclusion ni d'hostilité pour quiconque ou envers aucune formation politique légitime". Le RND, a-t-il poursuivi, a "la conviction et l'assurance que l'Etat accomplit son devoir et veille au respect des lois". Le RND, a-t-il ajouté "ne déclare pas obtenir un taux donné aux élections car nous ne sommes pas en présence d'un mouton de l'Aïd à partager. Chacun doit accomplir son devoir". Pas de retour des leaders du FIS dissous Le plébiscite du peuple à la Charte pour la paix et la réconciliation, la question du retour à l'activité politique des responsables de la tragédie nationale est un gage pour sauvegarder le système républicain, selon Ahmed Ouyahia. "Le système républicain est protégé en Algérie et ce qui a été écrit avec le sang des martyrs dans la Constitution de 1996 ne sera pas vain", a-t-il affirmé, tout en rappelant que la Constitution de 1996 a consacré "de manière définitive" la protection du système républicain et la loi sur les partis politiques de 1997 a interdit l'utilisation partisane de la religion et le recours à la violence, des dispositions ayant amené des partis politiques à changer leur dénomination pour pouvoir poursuivre leurs activités politiques. Il a assuré, à ce titre, que le système constitutionnel en Algérie "est sécurisé", en ce sens qu'il est exigé la majorité absolue sur les questions fondamentales. Ahmed Ouyahia a précisé, dans ce cadre, que la loi électorale "n'a laissé aucun monopole" à quiconque, en adoptant le mode de la proportionnelle dans les élections des assemblées élues. "La loi algérienne a protégé tout ce qu'elle doit protéger", a enchaîné le secrétaire général du RND, soutenant que "celui qui cherche à recourir à la Cour pénale internationale, pour reconquérir le droit à la représentation du peuple algérien, a été rejeté" et qu'il est frappé de "la culture de l'oubli". Il a rappelé, dans ce cadre, que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale (de 2005), "contient des dispositions plus sévères que celles de la loi actuelle sur les partis politiques", assénant qu"ils (membres du FIS dissous) sont interdits d'activité politique, la Charte ayant été adoptée par le peuple algérien à la majorité". "Nous avons combattu le terrorisme et si cela fait du RND un parti éradicateur, alors il l'est", a-t-il poursuivi, soulignant toutefois que cela ne signifie pas que son parti est "occidentalisé" ou qu'il est "coupé de la société". «Le peuple algérien n'acceptera aucun tuteur». Le SG du RND a réaffirmé jeudi dernier que "le peuple algérien qui a produit la grandiose Révolution de Novembre n'acceptera aucun tuteur qu'il soit d'Orient ou d'Occident". "Ce peuple jaloux de sa propre souveraineté et respectueux de celle des autres peuples, demeurera opposé, en toute circonstance, aux interventions étrangères dans tout pays indépendant", a-t-il ajouté. Ahmed Ouyahia a relevé que le monde contemporain accumule les concepts politiques nouveaux, du "devoir d'ingérence humanitaire, inventé dans le sillage de la première invasion de l'Irak, au devoir de protéger les peuples", forgé en 2005. "Ces deux concepts restent au service des intérêts des puissants, comme en témoigne le déni de justice opposé aux droits légitimes du peuple palestinien", a-t-il constaté. "Aujourd'hui, face aux appréhensions et aux interrogations multiples découlant d'une conjoncture internationale lourde d'incertitudes politiques et économiques, il est de notre devoir à tous, par delà les intérêts partisans ou de classe, de concourir à la préservation de l'indépendance et de la souveraineté nationales", a-t-il souligné en outre. Il a rappelé ainsi que les Algériens avaient "lutté contre le terrorisme et résisté seuls pour préserver la République" et qu'ils avaient "choisi en toute souveraineté de concrétiser la réconciliation nationale". Evoquant ce qui est appelé "le printemps arabe", Ouyahia a mis l'accent sur le fait que le peuple algérien avait arraché son indépendance et sa liberté après une colonisation de plus d'un siècle. Il a ajouté que "le peuple algérien a préservé sa démocratie dans la douleur du terrorisme et de la tragédie nationale durant plus de 10 ans". Ouyahia a également rappelé que l'Algérie avait organisé, durant les années de terrorisme, une élection présidentielle en 1995, et des élections législatives et locales en 1997. "L'Algérie a été un modèle pour le monde arabe il y a 20 ans sur les plans du pluralisme politique et médiatique. Entre 1989 et 1990, le nombre de partis politiques est passé d'un seul parti à 60 et le nombre de journaux de 4 titres à 50", a-t-il argumenté. A cette occasion, Ahmed Ouyahia a renouvelé le soutien du RND au président de la République et ses différents programmes, en guise de rappel que l'Alliance présidentielle continuera toujours en dépit de la défection du MSP. «Certaines positions et conditions actuelles et ce que nous constatons sur la scène, nous dictent le devoir de réaffirmer notre soutien au président de la République et de soutenir son programme et ses initiatives», a affirmé le SG du RND. Et d'ajouter que son parti "s'est engagé à trois reprises pour l'élection et la réélection de notre chef de l'Etat, et lui a apporté un appui constant durant les treize dernières années", d'autant que les programmes et initiatives présidentiels "concordent largement" avec les propres programmes et convictions du RND. Il n'a pas manqué dans ce sens d'asséner des flèches à Bouguera Soltani, après avoir "regretté" son départ de l'Alliance présidentielle. «Le RND n'attend pas les cinq dernières minutes pour intégrer l'opposition et continuera à participer au pouvoir au service de la patrie», a asséné Ahmed Ouyahia, réaffirmant de la sorte son soutien indéfectible au président de la République «avant et après les législatives». Il a réitéré en cette même occasion son soutien aux réformes politiques initiées par le chef de l'Etat. "Les réformes nécessaires pour améliorer la situation dans notre pays et le quotidien de nos citoyens doivent être conçues en Algérie par des Algériens, pour l'Algérie et pour les Algériens", a-t-il indiqué à ce titre, tout en soulignant que «face aux appréhensions et aux interrogations multiples découlant d'une conjoncture internationale lourde d'incertitudes politiques et économiques, il est de notre devoir à tous, par delà les intérêts partisans ou de classe, de concourir à la préservation de l'indépendance et de la souveraineté nationales». Par ailleurs, le SG du RND a répliqué à ceux qui accusent son parti, ainsi que le FLN, d'avoir dilué et vidé les réformes de leur teneur, en expliquant qu'il «ne fait pas des réformes un fonds de commerce». "Ces partis ont poussé l'indécence jusqu'à demander au président de la République de légiférer par ordonnance", a-t-il asséné, déplorant que de telles positions "ne sont pas de nature à encourager les Algériens à participer aux élections et à construire la démocratie". Des législatives transparentes Ahmed Ouyahia a assuré que la régularité et la transparence des prochaines élections seront "garanties". L'Algérie s'apprête à organiser des élections législatives "avec la garantie de la transparence et d'une participation élargie aux nouvelles formations politiques", a-t-il indiqué, précisant que les mesures prises en prévision des prochaines élections sont susceptibles d'assurer la transparence, a-t-il ajouté, citant parmi ces mesures la supervision par la justice de l'opération électorale, la venue d'observateurs étrangers pour suivre le déroulement de l'opération et la remise des procès-verbaux de dépouillement aux partis. La scène politique sera renforcée par les nouveaux partis, a indiqué Ouyahia, déclarant que "chaque formation politique conforme à la loi sera agréée". "Le RND n'a pas le monopole", a-t-il soutenu. Ouyahia a affirmé la participation de son parti aux élections "sans aucun sentiment d'exclusion ni d'hostilité pour quiconque ou envers aucune formation politique légitime". Le RND, a-t-il poursuivi, a "la conviction et l'assurance que l'Etat accomplit son devoir et veille au respect des lois". Le RND, a-t-il ajouté "ne déclare pas obtenir un taux donné aux élections car nous ne sommes pas en présence d'un mouton de l'Aïd à partager. Chacun doit accomplir son devoir". Pas de retour des leaders du FIS dissous Le plébiscite du peuple à la Charte pour la paix et la réconciliation, la question du retour à l'activité politique des responsables de la tragédie nationale est un gage pour sauvegarder le système républicain, selon Ahmed Ouyahia. "Le système républicain est protégé en Algérie et ce qui a été écrit avec le sang des martyrs dans la Constitution de 1996 ne sera pas vain", a-t-il affirmé, tout en rappelant que la Constitution de 1996 a consacré "de manière définitive" la protection du système républicain et la loi sur les partis politiques de 1997 a interdit l'utilisation partisane de la religion et le recours à la violence, des dispositions ayant amené des partis politiques à changer leur dénomination pour pouvoir poursuivre leurs activités politiques. Il a assuré, à ce titre, que le système constitutionnel en Algérie "est sécurisé", en ce sens qu'il est exigé la majorité absolue sur les questions fondamentales. Ahmed Ouyahia a précisé, dans ce cadre, que la loi électorale "n'a laissé aucun monopole" à quiconque, en adoptant le mode de la proportionnelle dans les élections des assemblées élues. "La loi algérienne a protégé tout ce qu'elle doit protéger", a enchaîné le secrétaire général du RND, soutenant que "celui qui cherche à recourir à la Cour pénale internationale, pour reconquérir le droit à la représentation du peuple algérien, a été rejeté" et qu'il est frappé de "la culture de l'oubli". Il a rappelé, dans ce cadre, que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale (de 2005), "contient des dispositions plus sévères que celles de la loi actuelle sur les partis politiques", assénant qu"ils (membres du FIS dissous) sont interdits d'activité politique, la Charte ayant été adoptée par le peuple algérien à la majorité". "Nous avons combattu le terrorisme et si cela fait du RND un parti éradicateur, alors il l'est", a-t-il poursuivi, soulignant toutefois que cela ne signifie pas que son parti est "occidentalisé" ou qu'il est "coupé de la société". «Le peuple algérien n'acceptera aucun tuteur». Le SG du RND a réaffirmé jeudi dernier que "le peuple algérien qui a produit la grandiose Révolution de Novembre n'acceptera aucun tuteur qu'il soit d'Orient ou d'Occident". "Ce peuple jaloux de sa propre souveraineté et respectueux de celle des autres peuples, demeurera opposé, en toute circonstance, aux interventions étrangères dans tout pays indépendant", a-t-il ajouté. Ahmed Ouyahia a relevé que le monde contemporain accumule les concepts politiques nouveaux, du "devoir d'ingérence humanitaire, inventé dans le sillage de la première invasion de l'Irak, au devoir de protéger les peuples", forgé en 2005. "Ces deux concepts restent au service des intérêts des puissants, comme en témoigne le déni de justice opposé aux droits légitimes du peuple palestinien", a-t-il constaté. "Aujourd'hui, face aux appréhensions et aux interrogations multiples découlant d'une conjoncture internationale lourde d'incertitudes politiques et économiques, il est de notre devoir à tous, par delà les intérêts partisans ou de classe, de concourir à la préservation de l'indépendance et de la souveraineté nationales", a-t-il souligné en outre. Il a rappelé ainsi que les Algériens avaient "lutté contre le terrorisme et résisté seuls pour préserver la République" et qu'ils avaient "choisi en toute souveraineté de concrétiser la réconciliation nationale". Evoquant ce qui est appelé "le printemps arabe", Ouyahia a mis l'accent sur le fait que le peuple algérien avait arraché son indépendance et sa liberté après une colonisation de plus d'un siècle. Il a ajouté que "le peuple algérien a préservé sa démocratie dans la douleur du terrorisme et de la tragédie nationale durant plus de 10 ans". Ouyahia a également rappelé que l'Algérie avait organisé, durant les années de terrorisme, une élection présidentielle en 1995, et des élections législatives et locales en 1997. "L'Algérie a été un modèle pour le monde arabe il y a 20 ans sur les plans du pluralisme politique et médiatique. Entre 1989 et 1990, le nombre de partis politiques est passé d'un seul parti à 60 et le nombre de journaux de 4 titres à 50", a-t-il argumenté.