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1,4 million d'euros pour le financement du développement local en Afrique
L'Algérie fait partie des pays bénéficiaires
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 01 - 2012

Le Comité de supervision du Fonds pour la migration et le développement a récemment approuvé une série de subventions s'élevant à 1,4 million d'euros octroyés à six projets de développement local soutenus par les transferts de fonds des migrants à travers le continent africain.
Six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en œuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora.
L'objectif est de développer l'entrepreneuriat local et les petites, moyennes et micro-entreprises dans les zones défavorisées et rurales afin d'améliorer l'accès à l'emploi des jeunes et des femmes. En Côte d'Ivoire, l'initiative a pour but de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises.
Enfin, le projet portant sur une zone couvrant à la fois le Bénin et le Togo vise à développer de nouveaux produits financiers, tels que la biométrie et les services bancaires électroniques, pour favoriser l'accès aux services financiers dans les territoires isolés. La réduction des coûts des transferts des migrants et la mobilisation de ces ressources en complément d'autres sources de financement du développement suscitent, dans le monde entier, un intérêt croissant. Le G20 a inclus ce thème dans son programme de travail, avec l'objectif de «faciliter les envois de fonds internationaux et l'amélioration de leur efficacité pour accroître leur contribution à la croissance et à la réduction de la pauvreté ».
Le Fonds pour la migration et le développement et la Banque africaine de développement (BAD) participent à cet effort de mobilisation et de réduction du coût des transferts de fonds, en concentrant leur attention sur le continent africain où les coûts de transfert restent actuellement les plus élevés au monde.
Le Fonds pour la migration et le développement appuie les réformes du cadre réglementaire qui régit les conditions de transfert de fonds et la mise à niveau des opérateurs engagés dans ces transferts. Il vise également à favoriser le développement de nouveaux produits financiers, et soutient l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants. Les institutions et les personnes soutenues par le Fonds contribuent au développement de produits financiers innovants et à la création de richesse et d'emplois en Afrique.
En outre, le Fonds permet de valoriser le capital économique, technologique et social des membres de la diaspora africaine au bénéfice de leurs pays et de leurs communautés d'origine.
Ce Fonds, créé en 2009, est financé par le ministère français de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des collectivités territoriales et le ministère de l'Immigration, ainsi que par le Fonds international de développement agricole (FIDA).
Géré par la BAD, il a pour objectif d'améliorer la connaissance sur les flux des transferts de fonds des migrants, de réduire les coûts de ces transferts tout en optimisant l'utilisation des ressources transférées, et de promouvoir et de soutenir les initiatives locales des diasporas en faveur du développement de leurs régions d'origine.
Le Comité de supervision du Fonds pour la migration et le développement a récemment approuvé une série de subventions s'élevant à 1,4 million d'euros octroyés à six projets de développement local soutenus par les transferts de fonds des migrants à travers le continent africain.
Six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en œuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora.
L'objectif est de développer l'entrepreneuriat local et les petites, moyennes et micro-entreprises dans les zones défavorisées et rurales afin d'améliorer l'accès à l'emploi des jeunes et des femmes. En Côte d'Ivoire, l'initiative a pour but de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises.
Enfin, le projet portant sur une zone couvrant à la fois le Bénin et le Togo vise à développer de nouveaux produits financiers, tels que la biométrie et les services bancaires électroniques, pour favoriser l'accès aux services financiers dans les territoires isolés. La réduction des coûts des transferts des migrants et la mobilisation de ces ressources en complément d'autres sources de financement du développement suscitent, dans le monde entier, un intérêt croissant. Le G20 a inclus ce thème dans son programme de travail, avec l'objectif de «faciliter les envois de fonds internationaux et l'amélioration de leur efficacité pour accroître leur contribution à la croissance et à la réduction de la pauvreté ».
Le Fonds pour la migration et le développement et la Banque africaine de développement (BAD) participent à cet effort de mobilisation et de réduction du coût des transferts de fonds, en concentrant leur attention sur le continent africain où les coûts de transfert restent actuellement les plus élevés au monde.
Le Fonds pour la migration et le développement appuie les réformes du cadre réglementaire qui régit les conditions de transfert de fonds et la mise à niveau des opérateurs engagés dans ces transferts. Il vise également à favoriser le développement de nouveaux produits financiers, et soutient l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants. Les institutions et les personnes soutenues par le Fonds contribuent au développement de produits financiers innovants et à la création de richesse et d'emplois en Afrique.
En outre, le Fonds permet de valoriser le capital économique, technologique et social des membres de la diaspora africaine au bénéfice de leurs pays et de leurs communautés d'origine.
Ce Fonds, créé en 2009, est financé par le ministère français de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des collectivités territoriales et le ministère de l'Immigration, ainsi que par le Fonds international de développement agricole (FIDA).
Géré par la BAD, il a pour objectif d'améliorer la connaissance sur les flux des transferts de fonds des migrants, de réduire les coûts de ces transferts tout en optimisant l'utilisation des ressources transférées, et de promouvoir et de soutenir les initiatives locales des diasporas en faveur du développement de leurs régions d'origine.


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