Les manifestants commençaient à se rassembler lundi dans les principales villes du Nigeria au premier jour d'un mouvement de grève générale visant à protester contre le doublement du prix des carburants sur fond d'attentats anti-chrétiens revendiqués par un groupe islamiste. Les manifestants commençaient à se rassembler lundi dans les principales villes du Nigeria au premier jour d'un mouvement de grève générale visant à protester contre le doublement du prix des carburants sur fond d'attentats anti-chrétiens revendiqués par un groupe islamiste. Craignant des débordements, la police s'est déployée sur les principaux axes des agglomérations du premier pays producteur de pétrole africain. Les syndicats de travailleurs ont appelé à une grève illimitée à partir de lundi, avec des manifestations de masse, si le gouvernement ne rétablissait pas les subventions sur les prix du carburant, dont la suppression le 1er janvier a entraîné une brusque hausse des prix de l'essence. Le litre d'essence à la pompe est ainsi passé dès lundi de 65 nairas (0,30 euro) à au moins 140 nairas (0,66 euro). Des manifestations ont éclaté depuis dans tout le pays pour protester contre cette mesure, extrêmement impopulaire. L'Assemblée nationale a adopté une motion pour demander au gouvernement de faire marche arrière sur sa décision d'augmenter les prix du carburant pour permettre une évolution du dialogue lors d'une session d'urgence dimanche. Le président Goodluck Jonathan a fait une tentative de dernière minute samedi soir dans une adresse télévisée pour défendre la politique de son gouvernement dans l'espoir que les syndicats annulent leur projet de grève. Mais les syndicats ont indiqué qu'ils n'étaient pas influencés par le discours de M. Jonathan et qu'ils allaient poursuivre dans la voie de la grève qui menace de mettre le pays, qui compte 160 millions d'habitants, à l'arrêt. Cette grogne sociale dans le pays le plus gros producteur de pétrole d'Afrique se développe sur fond de tensions interconfessionnelles grandissantes et d'attentats meurtriers. Depuis les sanglants attentats visant les célébrations du jour de Noël et qui avaient fait au moins 49 morts, six nouvelles attaques contre des chrétiens du Nord musulman ont fait plus de 80 morts. La majorité de ces raids ont été revendiqués par Boko Haram, un groupe islamiste qui réclame l'application de la charia (loi islamique) dans l'ensemble du pays. Craignant des débordements, la police s'est déployée sur les principaux axes des agglomérations du premier pays producteur de pétrole africain. Les syndicats de travailleurs ont appelé à une grève illimitée à partir de lundi, avec des manifestations de masse, si le gouvernement ne rétablissait pas les subventions sur les prix du carburant, dont la suppression le 1er janvier a entraîné une brusque hausse des prix de l'essence. Le litre d'essence à la pompe est ainsi passé dès lundi de 65 nairas (0,30 euro) à au moins 140 nairas (0,66 euro). Des manifestations ont éclaté depuis dans tout le pays pour protester contre cette mesure, extrêmement impopulaire. L'Assemblée nationale a adopté une motion pour demander au gouvernement de faire marche arrière sur sa décision d'augmenter les prix du carburant pour permettre une évolution du dialogue lors d'une session d'urgence dimanche. Le président Goodluck Jonathan a fait une tentative de dernière minute samedi soir dans une adresse télévisée pour défendre la politique de son gouvernement dans l'espoir que les syndicats annulent leur projet de grève. Mais les syndicats ont indiqué qu'ils n'étaient pas influencés par le discours de M. Jonathan et qu'ils allaient poursuivre dans la voie de la grève qui menace de mettre le pays, qui compte 160 millions d'habitants, à l'arrêt. Cette grogne sociale dans le pays le plus gros producteur de pétrole d'Afrique se développe sur fond de tensions interconfessionnelles grandissantes et d'attentats meurtriers. Depuis les sanglants attentats visant les célébrations du jour de Noël et qui avaient fait au moins 49 morts, six nouvelles attaques contre des chrétiens du Nord musulman ont fait plus de 80 morts. La majorité de ces raids ont été revendiqués par Boko Haram, un groupe islamiste qui réclame l'application de la charia (loi islamique) dans l'ensemble du pays.