Résumé : Mahrez reçoit la visite d'un commerçant exerçant dans le même marché que lui, à El-Biar, et qui lui apprend l'existence d'un grossiste à Bouzaréah avec lequel il pourrait réaliser de très bonnes affaires. Tahar, après avoir donné l'adresse exacte du grossiste à Mahrez, lui précisa : - Mais attention ! Il ne faut y aller qu'à la tombée de la nuit. - Il est louche ce grossiste qui aime travailler dans l'obscurité ! opina Mahrez. - Pendant la journée il a d'autres occupations. - Hum…je vois… - Tu n'as pas l'intention d'aller voir sa marchandise ? - Si…Demain…peut-être… Ce soir, j'ai d'autres choses à faire. Ce soir-là, Mahrez parla de ce grossiste à son frère aîné et celui-ci lui répondit : - J'ai entendu parler d'un grossiste activant à Bouzaréah et dont les prix sont très concurrentiels, d'après ce qui se dit, mais j'ignorais où il se trouvait exactement. Et l'adresse que ce Tahar t'a donnée correspond à un lieu très retiré de Bouzaréah. Si tu y vas, je viens avec toi… Le lendemain, vers 20h, les deux frères arrivèrent à l'adresse correspondant à l'endroit où devait se trouvait le grossiste en question. Avant de descendre de la fourgonnette, Mahrez demanda à son frère : - Tu ne viens pas ? - Non, je vais rester dans la voiture. Tu me diras ce que tu auras vu et si c'est vraiment intéressant, je te rejoindrai. - D'accord. La voiture était garée à une centaine de mètres environ d'un dépôt possédant deux grands rideaux métalliques situés dans une venelle très mal éclairée. Alors que le jeune commerçant était en train de tapoter sur un des rideaux avec le bout de son index, trois hommes descendirent d'une voiture se trouvant tout près du dépôt. Ils engagèrent une discussion avec Mahrez. Salim à partir de l'endroit où il se trouvait, se dit qu'il devait s'agir de commerçants venus aussi pour voir le grossiste. Mais soudain, le ton monta et l'un des trois hommes frappa Mahrez qui hurla. Salim sursauta, alluma les phares de la voiture, se saisit d'une barre de fer se trouvant entre le siège-avant et le siège-arrière et se rua sur les agresseurs. Entre temps, Mahrez reçut un coup de couteau à la poitrine et deux autres au niveau de son organe viril comme si les deux hommes voulaient l'estropier à vie. Tout en courant vers les trois hommes, Salim criait à tue-tête, lançant toutes sortes d'injures et de menaces, si bien que les trois hommes prirent peur, remontèrent dans leur voiture et s'en allèrent. Salim dans le feu de l'action avait identifié deux d'entre eux : Tahar et Zoubir ! Deux commerçants du marché d'El-Biar qu'il avait souvent vus dans la boutique de son frère. Salim transporta son frère qui hurlait de douleur jusqu'à l'hôpital de Beni Messous où les médecins lui sauvèrent la vie et lui prescrivirent un repos de trente jours. Dès qu'il le put, son frère l'accompagna au poste de police pour déposer plainte contre les agresseurs que Mahrez avait reconnus aussi. Même le troisième était un commerçant du marché d'El-Biar. Les trois hommes avaient été arrêtés mais nièrent avoir agressé Mahrez. Après leur avoir fait subir plusieurs interrogatoires, séparément, le procureur les inculpa de tentative de meurtre car les coups qu'ils avaient portés contre le jeune homme étaient de ceux qui ne pardonnent pas. Ils ont voulu le tuer parce qu'il a refusé de prêter de l'argent à l'un d'entre eux ! Lors de leur jugement tout récemment par la cour d'Alger, la prison à perpétuité avait été requise contre eux. (fin) Résumé : Mahrez reçoit la visite d'un commerçant exerçant dans le même marché que lui, à El-Biar, et qui lui apprend l'existence d'un grossiste à Bouzaréah avec lequel il pourrait réaliser de très bonnes affaires. Tahar, après avoir donné l'adresse exacte du grossiste à Mahrez, lui précisa : - Mais attention ! Il ne faut y aller qu'à la tombée de la nuit. - Il est louche ce grossiste qui aime travailler dans l'obscurité ! opina Mahrez. - Pendant la journée il a d'autres occupations. - Hum…je vois… - Tu n'as pas l'intention d'aller voir sa marchandise ? - Si…Demain…peut-être… Ce soir, j'ai d'autres choses à faire. Ce soir-là, Mahrez parla de ce grossiste à son frère aîné et celui-ci lui répondit : - J'ai entendu parler d'un grossiste activant à Bouzaréah et dont les prix sont très concurrentiels, d'après ce qui se dit, mais j'ignorais où il se trouvait exactement. Et l'adresse que ce Tahar t'a donnée correspond à un lieu très retiré de Bouzaréah. Si tu y vas, je viens avec toi… Le lendemain, vers 20h, les deux frères arrivèrent à l'adresse correspondant à l'endroit où devait se trouvait le grossiste en question. Avant de descendre de la fourgonnette, Mahrez demanda à son frère : - Tu ne viens pas ? - Non, je vais rester dans la voiture. Tu me diras ce que tu auras vu et si c'est vraiment intéressant, je te rejoindrai. - D'accord. La voiture était garée à une centaine de mètres environ d'un dépôt possédant deux grands rideaux métalliques situés dans une venelle très mal éclairée. Alors que le jeune commerçant était en train de tapoter sur un des rideaux avec le bout de son index, trois hommes descendirent d'une voiture se trouvant tout près du dépôt. Ils engagèrent une discussion avec Mahrez. Salim à partir de l'endroit où il se trouvait, se dit qu'il devait s'agir de commerçants venus aussi pour voir le grossiste. Mais soudain, le ton monta et l'un des trois hommes frappa Mahrez qui hurla. Salim sursauta, alluma les phares de la voiture, se saisit d'une barre de fer se trouvant entre le siège-avant et le siège-arrière et se rua sur les agresseurs. Entre temps, Mahrez reçut un coup de couteau à la poitrine et deux autres au niveau de son organe viril comme si les deux hommes voulaient l'estropier à vie. Tout en courant vers les trois hommes, Salim criait à tue-tête, lançant toutes sortes d'injures et de menaces, si bien que les trois hommes prirent peur, remontèrent dans leur voiture et s'en allèrent. Salim dans le feu de l'action avait identifié deux d'entre eux : Tahar et Zoubir ! Deux commerçants du marché d'El-Biar qu'il avait souvent vus dans la boutique de son frère. Salim transporta son frère qui hurlait de douleur jusqu'à l'hôpital de Beni Messous où les médecins lui sauvèrent la vie et lui prescrivirent un repos de trente jours. Dès qu'il le put, son frère l'accompagna au poste de police pour déposer plainte contre les agresseurs que Mahrez avait reconnus aussi. Même le troisième était un commerçant du marché d'El-Biar. Les trois hommes avaient été arrêtés mais nièrent avoir agressé Mahrez. Après leur avoir fait subir plusieurs interrogatoires, séparément, le procureur les inculpa de tentative de meurtre car les coups qu'ils avaient portés contre le jeune homme étaient de ceux qui ne pardonnent pas. Ils ont voulu le tuer parce qu'il a refusé de prêter de l'argent à l'un d'entre eux ! Lors de leur jugement tout récemment par la cour d'Alger, la prison à perpétuité avait été requise contre eux. (fin)