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50 cocktails Molotov récupérés à Jijel
Après les sabres, les fusils harpons, les fusées de détresse et autres
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 01 - 2012

Après les sabres, les fusils harpons, les fusées de détresse, les pitbulls et les rottweillers, de nouvelles «techniques» de criminalité semblent s'introduire au «plan d'action» des bandits notamment lors des batailles rangées.
Après les sabres, les fusils harpons, les fusées de détresse, les pitbulls et les rottweillers, de nouvelles «techniques» de criminalité semblent s'introduire au «plan d'action» des bandits notamment lors des batailles rangées.
C'est dire que même si la lutte contre la criminalité, que mènent les différents services de sécurité, se fie aujourd'hui à la science et se met de plus en plus à jour en mettant à son profit les nouvelles technologies, les bandits, eux aussi, développent leurs modes d'actions. La dernière descente en date des éléments de la police de Jijel, dans les quartiers «chauds» de la wilaya, indique davantage que la criminalité dite urbaine a franchi le seuil des grandes villes. Outre un important lot de sabres et d'armes blanches, cette opération a également permis la récupération de pas moins de 50 cocktails Molotov. Ces bouteilles incendiaires ont été récupérées entre les quartiers «Ekete» et «40 hectares». Rappelons que ces quartiers, situés sur les hauteurs de la ville, ont été récemment le théâtre de batailles rangées entre bandes rivales. Pis, ce phénomène est vécu au chef-lieu de wilaya, à l'instar de plusieurs autres localités, depuis plusieurs mois. Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Jijel, plusieurs chefs de bande présumés ont été identifiés et repérés. Lors d'une récente intervention, à ce titre, deux commissaires et deux agents de police avaient été blessés par des jets de pierres, lancés contre eux par des assaillants de ces deux quartiers rivaux. Il convient de préciser que l'un des principaux agitateurs, arrêté et présenté devant la justice, est un terroriste repenti, arrêté pour trafic de stupéfiants ainsi que des mineurs impliqués. Au cours cette période, le dénommé «Papillon», a été également mis hors d'état de nuire par les mêmes services, après avoir hanté les nuits des habitants de la paisible capitale de la côte du Saphir. Il faut dire que le délinquant tristement célèbre avait défrayé la chronique sécuritaire pendant de longues semaines.
La criminalité urbaine
se propage
La criminalité urbaine, de son nom existant dans les milieux urbains, s'est-elle propagée jusqu'à atteindre les zones suburbaines et même rurales ? C'est toutefois ce que relèvent moult spécialistes en la matière. Une étude, réalisée il y a quelques années, a permis de situer le phénomène de la violence urbaine dans les villes de Tébessa, Sétif, Médéa, Annaba et Alger, selon des sources policières locales. Quelles sont les causes de cette contamination ? Notre interlocuteur s'est contenté de faire remarquer que «ce phénomène, nouveau à Jijel, n'est pas exprimé pour des revendications sociales ou économiques». Que faire pour parer à tout «dérapage» pouvant provenir de ces milieux ? Notre source a indiqué que les services de sécurité ont mis au point un plan d'intervention appuyé des moyens matériels et humains nécessaires. Elle a, en outre , mis l'accent sur la contribution de la société civile, des parents et du mouvement associatif pour assurer la sérénité en milieu urbain. Avant de s'adresser aux différents corps constitués en vue d'assumer leurs responsabilités, un autre appel est lancé à la population notamment les parents pour bien éduquer leurs enfants voire préserver la société.
C'est dire que même si la lutte contre la criminalité, que mènent les différents services de sécurité, se fie aujourd'hui à la science et se met de plus en plus à jour en mettant à son profit les nouvelles technologies, les bandits, eux aussi, développent leurs modes d'actions. La dernière descente en date des éléments de la police de Jijel, dans les quartiers «chauds» de la wilaya, indique davantage que la criminalité dite urbaine a franchi le seuil des grandes villes. Outre un important lot de sabres et d'armes blanches, cette opération a également permis la récupération de pas moins de 50 cocktails Molotov. Ces bouteilles incendiaires ont été récupérées entre les quartiers «Ekete» et «40 hectares». Rappelons que ces quartiers, situés sur les hauteurs de la ville, ont été récemment le théâtre de batailles rangées entre bandes rivales. Pis, ce phénomène est vécu au chef-lieu de wilaya, à l'instar de plusieurs autres localités, depuis plusieurs mois. Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Jijel, plusieurs chefs de bande présumés ont été identifiés et repérés. Lors d'une récente intervention, à ce titre, deux commissaires et deux agents de police avaient été blessés par des jets de pierres, lancés contre eux par des assaillants de ces deux quartiers rivaux. Il convient de préciser que l'un des principaux agitateurs, arrêté et présenté devant la justice, est un terroriste repenti, arrêté pour trafic de stupéfiants ainsi que des mineurs impliqués. Au cours cette période, le dénommé «Papillon», a été également mis hors d'état de nuire par les mêmes services, après avoir hanté les nuits des habitants de la paisible capitale de la côte du Saphir. Il faut dire que le délinquant tristement célèbre avait défrayé la chronique sécuritaire pendant de longues semaines.
La criminalité urbaine
se propage
La criminalité urbaine, de son nom existant dans les milieux urbains, s'est-elle propagée jusqu'à atteindre les zones suburbaines et même rurales ? C'est toutefois ce que relèvent moult spécialistes en la matière. Une étude, réalisée il y a quelques années, a permis de situer le phénomène de la violence urbaine dans les villes de Tébessa, Sétif, Médéa, Annaba et Alger, selon des sources policières locales. Quelles sont les causes de cette contamination ? Notre interlocuteur s'est contenté de faire remarquer que «ce phénomène, nouveau à Jijel, n'est pas exprimé pour des revendications sociales ou économiques». Que faire pour parer à tout «dérapage» pouvant provenir de ces milieux ? Notre source a indiqué que les services de sécurité ont mis au point un plan d'intervention appuyé des moyens matériels et humains nécessaires. Elle a, en outre , mis l'accent sur la contribution de la société civile, des parents et du mouvement associatif pour assurer la sérénité en milieu urbain. Avant de s'adresser aux différents corps constitués en vue d'assumer leurs responsabilités, un autre appel est lancé à la population notamment les parents pour bien éduquer leurs enfants voire préserver la société.


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