Un kamikaze a tué au moins 32 personnes, dont 11 policiers, et en a blessé une centaine lors d'un attentat visant des pèlerins chiites à Bassorah, capitale du Grand Sud irakien, rapportent samedi la police. Un kamikaze a tué au moins 32 personnes, dont 11 policiers, et en a blessé une centaine lors d'un attentat visant des pèlerins chiites à Bassorah, capitale du Grand Sud irakien, rapportent samedi la police. «Maintenant, nous comptons 32 morts et plus d'une centaine de blessés», a déclaré Ahmed al Soulaiti, vice-responsable du conseil de la province. «Un terroriste portant un uniforme de la police et disposant de faux documents de la police est parvenu à atteindre un poste de contrôle et s'est fait sauter au milieu de policiers et de pèlerins», a dit un policier présent sur les lieux. Les pèlerins se dirigeaient vers une importante mosquée dans l'ouest de la seconde ville irakienne. Les forces de sécurité ont interdit l'accès du principal hôpital de la ville, redoutant de nouveaux attentats. Des soldats, des policiers et des civils continuaient d'y ramener des corps. L'attaque a eu lieu lors de fin de la fête chiite de l'Arbaïn. Cette fête marque la fin de la période annuelle de deuil pour l'imam Hussein ben Ali, petit-fils de Mahomet, mort en l'an 680 à la bataille de Kerbala. Cet attentat s'inscrit dans un contexte marqué par de vives tensions entre chiites et sunnites depuis le retrait des dernières troupes américaines à la mi-décembre, mais aussi de fêtes annuelles pour la communauté chiite. Le 5 janvier dernier, cinq attentats visant des chiites, dont quatre dans des quartiers habités par cette communauté à Bagdad, ont fait au moins 73 morts et près de 150 blessés. «Maintenant, nous comptons 32 morts et plus d'une centaine de blessés», a déclaré Ahmed al Soulaiti, vice-responsable du conseil de la province. «Un terroriste portant un uniforme de la police et disposant de faux documents de la police est parvenu à atteindre un poste de contrôle et s'est fait sauter au milieu de policiers et de pèlerins», a dit un policier présent sur les lieux. Les pèlerins se dirigeaient vers une importante mosquée dans l'ouest de la seconde ville irakienne. Les forces de sécurité ont interdit l'accès du principal hôpital de la ville, redoutant de nouveaux attentats. Des soldats, des policiers et des civils continuaient d'y ramener des corps. L'attaque a eu lieu lors de fin de la fête chiite de l'Arbaïn. Cette fête marque la fin de la période annuelle de deuil pour l'imam Hussein ben Ali, petit-fils de Mahomet, mort en l'an 680 à la bataille de Kerbala. Cet attentat s'inscrit dans un contexte marqué par de vives tensions entre chiites et sunnites depuis le retrait des dernières troupes américaines à la mi-décembre, mais aussi de fêtes annuelles pour la communauté chiite. Le 5 janvier dernier, cinq attentats visant des chiites, dont quatre dans des quartiers habités par cette communauté à Bagdad, ont fait au moins 73 morts et près de 150 blessés.